DANSE CONTEMPORAINE AU CENTRE CULTUREL FRANÇAIS DE COTONOU: MARCEL GBEFFA ET VALERIE FADONOUGBO AU-DESSUS DE LA MELEE.
Le samedi 20 février à 21heures, le centre culturel français de Cotonou a accueilli une compagnie de danse contemporaine pas comme les autres : la compagnie MULTICORPS à travers son titre, l’OMBRE PRIMITIVE.
En thème d’ombre primitive, nous n’avons pas vu grande chose où du moins, nous n’avons pas compris le titre du spectacle. Mais là n’est pas le sujet. Le plus important n’est pas de comprendre ou d’aimer le titre d’un spectacle mais le contenu. Aussi, le titre d’un spectacle relate-t-il très peu souvent son contenu.
Pour l’occasion, Marcel GBEFFA et Valérie FADONOUGBO, l’un assistant de l’autre selon qu’il s’agit de la danse ou de la chorégraphie, costumes sobres, sans audaces ni prétention et imagination, ont montré ce soir là qu’on pouvait encore rêver de danse contemporaine saine, intelligente, dynamique et lisible par tous. Qu’on pouvait encore ici, avoir droit à un spectacle de danse créé ici et par des gens d’ici, débarrassé de clichés, de grimasses et de riquiquis inutiles.
A travers cette soirée, le public en déplacement au centre culturel français de Cotonou s’est rendu compte par lui-même que, les brutalités males orchestrées, les sauts gratuits dans le vide, les gestuelles incohérentes et autres sons et rythmes que, certains usurpateurs de la profession de danseurs lui ont jusque-là opposé, relèvent du folklore et même d’un manque de formation en la matière.
L’ombre primitive, montée et dansée par Valérie et Marcel a eu de le mérite et l’imagination de faire circuler aussi bien de l’énergie que du silence parfois de façon simultanée et très souvent de manière alternative. Ce qui relève d’un challenge dans le domaine de la danse. Cela n’est pas sans retenir l’attention d’un public trop souvent soumis à la brutalité vulgaire, des gestes recopiés, ça et là et des imitations males fichues sans aucune espèce de cohérence.
La maitrise du corps dont ont fait preuve les deux danseurs-chorégraphes, quelque soit leur position et le mouvement à exécuter ; la plasticité de leurs gestes, mouvements et déplacements ; la maitrise de leur souffle et leur respiration ; la simplicité, la grande souplesse et la cohérence avec lesquelles ils exécutent les gestes les plus complexes au point de les rendre « facile » , et même « très facile » dans l’imaginaire du spectateur sont autant de facteurs qui permettent de dire que ces deux danseurs-chorégraphes sont au-dessus de la mêlée et que leur travail sort des sentiers battus.
Et pourtant, ce ne sont pas les plus connus ni les bavards de la place. Ils ne sont pas du lot des danseurs autos proclamés, sans notion ni formation aucune et qui, crient, gesticulent et s’affichent à la moindre occasion pour donner des leçons de ce qu’ils ne savent que peu ; très peu même….
S’il y a une chose de pas bien orchestrée ce soir du 20 février, c’est bien la régie son et lumière, manipulée à en juger, par les résultats produits sur la scène et sur les danseurs, par des apprenants encore incompétents.
Les mauvaises lancées de lumière et du son ; les fermetures brutales et non appropriées sur les deux registres ; les noirs inopportun et autres coupures sans raison ont tôt fait de montrer les limites des techniciens de la soirée. La lumière gagnerait à mettre en valeur le spectacle ; à donner un sens à chaque geste et mouvement des danseurs. Elle devrait être non pas l’enjoliveur mais tout simplement « LA LUMIERE », c'est-à-dire l’élément principal sans lequel on ne peut voir ; bien voir et voir clairement. Elle est l’élément phare du spectacle qui éloigne les frontières de l’obscurité pour donner la clarté ; la belle vue.
Au-delà de tout, on aura assisté à une très belle soirée bien pensée et bien mûrie par Marcel GBEFFA et Valérie FADONOUGBO.
Le samedi 20 février à 21heures, le centre culturel français de Cotonou a accueilli une compagnie de danse contemporaine pas comme les autres : la compagnie MULTICORPS à travers son titre, l’OMBRE PRIMITIVE.
En thème d’ombre primitive, nous n’avons pas vu grande chose où du moins, nous n’avons pas compris le titre du spectacle. Mais là n’est pas le sujet. Le plus important n’est pas de comprendre ou d’aimer le titre d’un spectacle mais le contenu. Aussi, le titre d’un spectacle relate-t-il très peu souvent son contenu.
Pour l’occasion, Marcel GBEFFA et Valérie FADONOUGBO, l’un assistant de l’autre selon qu’il s’agit de la danse ou de la chorégraphie, costumes sobres, sans audaces ni prétention et imagination, ont montré ce soir là qu’on pouvait encore rêver de danse contemporaine saine, intelligente, dynamique et lisible par tous. Qu’on pouvait encore ici, avoir droit à un spectacle de danse créé ici et par des gens d’ici, débarrassé de clichés, de grimasses et de riquiquis inutiles.
A travers cette soirée, le public en déplacement au centre culturel français de Cotonou s’est rendu compte par lui-même que, les brutalités males orchestrées, les sauts gratuits dans le vide, les gestuelles incohérentes et autres sons et rythmes que, certains usurpateurs de la profession de danseurs lui ont jusque-là opposé, relèvent du folklore et même d’un manque de formation en la matière.
L’ombre primitive, montée et dansée par Valérie et Marcel a eu de le mérite et l’imagination de faire circuler aussi bien de l’énergie que du silence parfois de façon simultanée et très souvent de manière alternative. Ce qui relève d’un challenge dans le domaine de la danse. Cela n’est pas sans retenir l’attention d’un public trop souvent soumis à la brutalité vulgaire, des gestes recopiés, ça et là et des imitations males fichues sans aucune espèce de cohérence.
La maitrise du corps dont ont fait preuve les deux danseurs-chorégraphes, quelque soit leur position et le mouvement à exécuter ; la plasticité de leurs gestes, mouvements et déplacements ; la maitrise de leur souffle et leur respiration ; la simplicité, la grande souplesse et la cohérence avec lesquelles ils exécutent les gestes les plus complexes au point de les rendre « facile » , et même « très facile » dans l’imaginaire du spectateur sont autant de facteurs qui permettent de dire que ces deux danseurs-chorégraphes sont au-dessus de la mêlée et que leur travail sort des sentiers battus.
Et pourtant, ce ne sont pas les plus connus ni les bavards de la place. Ils ne sont pas du lot des danseurs autos proclamés, sans notion ni formation aucune et qui, crient, gesticulent et s’affichent à la moindre occasion pour donner des leçons de ce qu’ils ne savent que peu ; très peu même….
S’il y a une chose de pas bien orchestrée ce soir du 20 février, c’est bien la régie son et lumière, manipulée à en juger, par les résultats produits sur la scène et sur les danseurs, par des apprenants encore incompétents.
Les mauvaises lancées de lumière et du son ; les fermetures brutales et non appropriées sur les deux registres ; les noirs inopportun et autres coupures sans raison ont tôt fait de montrer les limites des techniciens de la soirée. La lumière gagnerait à mettre en valeur le spectacle ; à donner un sens à chaque geste et mouvement des danseurs. Elle devrait être non pas l’enjoliveur mais tout simplement « LA LUMIERE », c'est-à-dire l’élément principal sans lequel on ne peut voir ; bien voir et voir clairement. Elle est l’élément phare du spectacle qui éloigne les frontières de l’obscurité pour donner la clarté ; la belle vue.
Au-delà de tout, on aura assisté à une très belle soirée bien pensée et bien mûrie par Marcel GBEFFA et Valérie FADONOUGBO.
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