FESTIVAL DE FILMS DE CANNES : UN PALMARES COMPLAISANT POUR L’AFRIQUE ?
Le jury du festival de films de cannes a rendu son verdict hier. La 63 ème édition de cette grande messe du cinéma mondial aura réussi à tenir tête à la crise économique qui ébranle bien des nations Européennes en ce moment.
Aussi homogène que la composition du jury dirigé par l’énigmatique et atypique Tim Burton, le palmarès a ratissé dans tous les sens, histoire de contenter surtout ceux qui ont souvent été les plus oubliés malgré leurs efforts d’une part, et ceux dont les absences répétés à cette rencontre risque de donner une coloration unique à ce prestigieux événement d’autre part.
C’est le cas par exemple du prix du jury attribué au tchadien MAHMAT-SALEH Haroun pour son film « Un homme qui crie ».
Le jury du festival de films de cannes a rendu son verdict hier. La 63 ème édition de cette grande messe du cinéma mondial aura réussi à tenir tête à la crise économique qui ébranle bien des nations Européennes en ce moment.
Aussi homogène que la composition du jury dirigé par l’énigmatique et atypique Tim Burton, le palmarès a ratissé dans tous les sens, histoire de contenter surtout ceux qui ont souvent été les plus oubliés malgré leurs efforts d’une part, et ceux dont les absences répétés à cette rencontre risque de donner une coloration unique à ce prestigieux événement d’autre part.
C’est le cas par exemple du prix du jury attribué au tchadien MAHMAT-SALEH Haroun pour son film « Un homme qui crie ».
En effet, beaucoup d’observateurs relèvent encore le caractère complaisant de ce prix attribué à un réalisateur dont l’œuvre, dans son ensemble, montre des faiblesses et des insuffisances à peine voilées. Certains critiques justifient l’attribution de ce prix à l’ « Afrique » du fait de son absence prolongée à cette grande « kermesse » du cinéma mondiale. Premier film africain subsaharien présent à cannes depuis bien des décennies, « Un homme qui crie » est aussi le tout premier film tchadien invité à cette fête depuis sa création. Malheureusement, sa qualité n’a pas convaincu et le prix à lui attribué n’a que pour régler des questions d’équilibre.
Vivement que l’Afrique se remette autrement au travail.
Vivement que l’Afrique se remette autrement au travail.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire