mercredi 26 mai 2010

LES PETS NAUSEABONDS DE MADAME ROSINE SOGLO


POLITIQUE NATIONALE : LES PETS NAUSEABONDS DE MADAME ROSINE SOGLO POLUENT L’ATMOSPHERE DU NORD AU SUD.
Madame Rosine SOGLO, ex première dame de la République, ancienne avocate au barreau de Paris, député à l’assemblée nationale depuis quatre mandatures, Présidente du parti, « la Renaissance du Bénin » vient de faire une crise au sein même du parlement béninois, haut de la politique et de l’unité nationale, le jeudi 04 mars denier.
En effet, la dame de « merde » comme se plaisent à l’appeler certains béninois vient de lâcher un de ces pets dont elle est coutumière : «…J’entends dire qu’on va destituer Quenum et mettre à sa place, quelqu’un du nord (…) Quenum peut déconner peut-être bien. Mais si vous mettez quelqu’un du nord, si vous destituez Quenum et vous mettez quelqu’un du nord, et bien, je crois que nous allons avoir la bagarre. C’est moi Rosine Vierya SOGLO qui le dis. Le nord ne peut pas toujours commander le sud. La minorité s’arroge tout le pouvoir et ne laisse rien à la majorité. On va retourner un jour dans l’affrontement. Alors, n’arrivons pas là et je sais de quoi je parle. J’ai des beaux frères et des petits neveux qui peuvent, pourquoi pas, faire le jeu du nord. Je ne suis pas raciste. A mon âge, c’est malheureux. C’est quoi ? Le dahomey, le Bénin nous appartient tous, nord, sud, Est, Ouest. Nous sommes tous du même pays et que ça cesse. Le nord, le nord, le nord. Et le sud alors ? Nous sommes la majorité, on s’est tu en cinquante ans d’indépendance, vous nous avez commandés. On a connu Maga, on a eu Kérékou, sopi…. »
Voilà en thèmes et avec quelle puissance de pet, mémé Rosine dont le séjour hospitalier en Afrique du Sud et en Europe n’a pourtant pas révélé de troubles psychiatriques ni de l’Alhzeimer encore moins de la salpêtrière.
Il y a peut-être quelques élans régionalistes dans les actes que les uns et les autres posent de nos jours autour de l’ex première dame ; mais à bien remonter dans l’histoire, chaque dirigeant de ce pays à l’exception de Mathieu Kérékou, place prioritairement les siens ; les gens de sa régions autour de lui et à ses postes stratégiques. Et je voudrais rappeler ici à l’ex première dame, qu’au titre des raisons qui ont fait partir son mari du pouvoir en 1996, figure en bonne place le régionalisme et le risque de guerre civile qui nous menaçait aux dires des politiques de l’époque. C’est donc un slogan et un refrain malheureusement puissant que les politiques béninois agitent à chaque fois qu’ils décident de faire tomber un pouvoir en face duquel ils n’ont aucun argument économique ni politique.
Je ne vois pas d’où provient cette statistique fantaisiste et mensongère selon laquelle c’est toujours le Nord qui a toujours dirigé le sud majoritaire.
Etaient-ils du nord, Emile ZINSOU, feu général Christophe SOGLO, Nicéphore Dieudonné SOGLO, Justin Tômintin AHOMANDEGBE et Sourou Migan APITY, tous anciens présidents de la République? Madame Soglo oublierait-elle que c’est par la vérité des urnes que son mari a perdu le pouvoir face au président Kérékou originaire du Nord ; que c’est par la vérité des urnes que sont fils Lyhadi SOGLO, candidat à la présidentielle de mars 2006 a été battue dès le premier tour par les deux candidats ayant accédé au second tour ? La poésie régionaliste de la septuagénaire et doyenne d’âge du parlement béninois a bien ces raisons ailleurs.
Malheureusement, cette décadente et lugubre musique aux airs divisionnistes et guerriers dont s’est rendue auteur, compositeur et interprète le leader des « renaissants » a bizarrement reçu bien des échos favorables dans l’hémicycle.
Des députés de l’opposition ont effet pris fait et cause pour ces propos dangereux pour la cohésion et l’unité nationale. Se transformant en un chœur de choral, certains députés et pas des moindres ont longuement justifié, les graves déviances xénophobes et régionalistes de mémé Rosine à travers conférences de presse, tables rondes, communiqués radios-télévisions et diverses émissions.
En donnant caution à l’utilisation de thèmes aussi graves que « majorité contre minorité ; nord contre sud ; affrontement… » au sein même de l’hémicycle et par un député, ancienne première par-dessus tout, ces députés sont bien conscients qu’ils nous rapprochent des événements de la Côte d’Ivoire, du Rwanda et de bien des nations où l’évocation de ces mots font revivre aux citoyens d’atroces douleurs de guerre civile.
Il se profile donc à l’horizon que la classe politique béninoise, obnubilée par sa soif du pouvoir et ses calculs ethno régionalistes, ne reculera devant aucun obstacle juridique pour prendre le pouvoir ou pour le conserver même au prix d’une division frontale du pays.
Que l’on s’appelle Rosine SOGLO, Boni YAYI, Lazare SEHOUETO ou encore Mathurin NAGO, on finit toujours par se faire rattraper par les crimes de sang dont on est auteur ou co-auteur, surtout en ces temps de TPI.

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