Depuis le "non-lieu à suivre" prononcé par le juge béninois dans les affaires "tentative de coup d'Etat et d'empoisonnement" du président Yayi,tous les regards sont tournés vers le tribunal de paris; paris où sont retranchés les sieurs boko et talon, deux acteurs principaux du feuilleton, et dont la justice béninoise a jusque-là réclamé l'extradition. On savait que la date de l'audience était le 22 mai et tous les béninois avaient leurs regards et oreilles tournés vers l’hexagone d'où viendrait, selon que l'on soit de l'accusation ou de la défense, le coup de massue ou celui de la délivrance. Et voilà, paris vient de prononcer un nouveau report. En effet, après examen des pièces fournies par l'Etat béninois, la justice Française exige de l'accusation des pièces comme: les preuves de l'accusation; la date et lieu de la tentative de coup d'état; la date et le lieu de la tentative d’empoisonnement du président yayi; la preuve que le bénin a ratifié la convention de New-York contre la peine de mort; les traitement dégradant, cruel et inhumain aux détenus.... Toute une série de chose qui feront encore courir l'accusation et la présumée victime.
Mais en réalité, ce report a tout l'air d'une mauvaise annonce pour le gouvernement après le non-lieu prononcé à Cotonou. Depuis les mois que ce dossier est en instruction, comment en est-on encore arrivé à demander les preuves de l'accusation à la partie béninoise? Le mémoire du bénin comportait quels éléments jusque là donc? Si les preuves ne figuraient pas dans le dossier jusqu'à la dernière audience, le bénin aura de la peine à les fournir. Et c'est là tous mes soucis pour mon cher et beau pays. Mais vivement que le droit triomphe et non pas les machinations politiques. En attendant, tous nos regards et oreilles sont tournés vers le 18 septembre prochain.
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