FORCES CAURIS POUR UN BENIN EMERGENT
UNION POUR LA MAJORITE PRESIDENTIELLE PLURIELLE.
Un navire qui tangue avec à son bord plusieurs capitaines
1- La Rennaissance du Bénin, une formation initialement dans l'opposition face aux actions de Yayi jusqu'à la dernière présidentielle est passée contre toute attente au sein de la mojorité présidentiellle. Malgré les réserves et autres mécontentements de la base, certains analystes politiques estiment que ce revirement du parti vise à lui garantir la mairie de Cotonou lors des élections locales à venir, face au danger que représente le courant yayiste dans les élections au Bénin.
Mais aujourd'hui, malgré son appartenance à la grande famille des partis politiques soutenant les actions du président de la République, la Rennaissance du Bénin subit à plein temps des assauts répétés de ses "nouveaux alliés" dans ces fiefs traditionnels. Autrefois, des militants FCBE de Bohicon s'étaient levé, battant campagne au motif de reprendre la mairie au maire RB, Luc ATTROKPO. Et les cas du genre sont légion; la Renaissance du Bénin n'a jamais bénéficié du soutien de quelque nature que ce soit des partis politiliques membres de cette grande alliance, et pour cause: nombreux sont les partis politiques de cette union qui pense que la RB ne vient que pour profiter des fruits des labeurs des autres.
Evidemment, la formation politique était de l'opposition tout le temps; elle a même combattu le candidat Yayi lors de la campagne présidentielle de 2011, brandissant les preuves de supposés accords que Yayi n'aurait pas tenu.
A présent, on raconte au sein de la majorité présidentielle: "...elle vient juste moissonner alors qu'elle n'a rien semé quand c'était la saison; nous ne pouvons pas l'admettre ainsi; la RB faisait partie de nos détracteurs sur le terrain et on ne voit pas pourquoi c'est après notre victoire qu'elle veut se rallier...." Anisi malgré les déclarations répétées du chef de l'Etat demandant à sa famille politique de traiter la RB comme un parti allié, c'est un rejet total et humiliant que les responsqables de cette formation politique subissent depuis lors appartenance à ce regroupement où ils n'ont eu droit qu'à un portefeuil ministériel dans le gouvenement et un poste de vice-pésident bureau du parlement. Et après, plus rien. Rien que des humiliations, des attaques ouvertes et de nombreuses tentatives de récupérer à cette formation politique ses fiefs traditionnels.
La dernière en date: le beau frère de Yayi Boni, le ministre du Développement, monsieur de Souza qui a publiquement déclaré il y a quelques jours, que pour les prochaines élections locales, sa formation politique (le frap) est très intéressée par la mairie de Cotnou, vue l'état dans lequel se trouve la ville aujourd'hui!
Ce type de propos ne s'adresse pas à un allié encore moins à un ami; où se trouve le soutien, la collaboration et l'entente dans tout ça? Ce type de propos signifie clairement que le ministre beau frère désavoue la gestion des Soglo à la tête de la ville depuis l'avènement de la décentralisation au Bénin, et qu'il faille leur trouver successeur!
2-A Godomey la mouvance présidentielle bat de l'aile aussi; la crise au sein de la mojorité présidentielle ne se limite pas seulement au rejet de la RB.
En effet dans cette localité de graves menaces pensent sur la concorde et l'ambiance de travail au sein de cette formation politique; l'influente Claudine Prudencio vient d'être mise à l'écart dans la mise sur pied et l'installation officielle du bureau de commandement des FCBE à godomey; l'événement a fait grand bruit dans le pays mais les présumés complices et coupables de ce crime de lèse-majesté ne s'en cachent pas. A leur tête le maire d'Abomey Calavi Patrice Houssou Guêdê et quelques autres ténors de cette 6ème circonscription électorale de godomey qui, prenant la parole tour à tour, et en présence des représentants du chef de l'Etat, ont vertement osé accusé la secrétaire parlementaire de porter la division et la haine dans la localité.
Trois jours avant l'installation de ce bureau à polémiques, l'honorable Prudencio a fait diffuser des communiqués radios télé, dénonçant le caractère unilatéral de la démarche de ces adversaires, et invitant par la même occasion ses militants et militantes à ne pas s'associer à un tel old-up. Que le vrai, le bon bureau sera installé plus tard! Mais rien ni fit! Des militants sont sortis nombreux pour la fête à polémiques; étaient-ce ceux de l'honorable?....On attend de voir. Ce qui est certain, nul ne doute de la force de frappe de la miss parlement dans cette 6 ème circonscription électorale où elle a souvent draîné au profit du pouvoir, une marée humaine invraissemblable !
3- A Dassa, le retour dans la famille politique des FCBE de l'ex député Dassoundo n'a pas été bien apprécié de tous. Lors d'une récente réunion de présentation du retour au bercail de l'ex rebelle aux idéos et actions de Yayi Boni, des ténors du parti et gens influents de la localité se sont vertement soulevée contre ce retour à la maison de l'ex disciple. Ainsi, l'honorable Fagnon Nicaise et l'ancien ministre ATTI Souhourou ont publiquement manifesté leurs oppositions. Ils sont soutenus par nombre de leurs militants qui pensent que si Yayi n'avait pas été réélu, l'ex sécessioniste ne serait pas revenu au bercail profiter des fruits des labeurs de ceux qui ont risqué leur "vie" au "front".
En effet, premier vice président du parlement en son temps, l'honorable Dassoundo, membre de la famille politique du président de la République, a fait sécession un beau matin après une déclaration tonitruante sur son refus de soutenir la candidature du président de la république, pour la présidentielle. C'était aux sorties d'une audience avec le présidente de la république devenu désormais son adversaire numéro 1. L'insignifiant rebelle s'est aussitôt rangé du côté de Bio Tchané, lui aussi candidat à la présidentielle mars 2011. Et puis après, c'est le K.O présidentiel qui a cloué le bec à tout le monde, d'où ce retour peu orgueilleux de l'enfant récalcitrant.
Comme on le voit, tout sent la fin de règne autour de Yayi Boni. C'est la grande division au sein de sa famille politique. Bientôt, les uns et les autres commenceraient à se chercher un nouveau patron, un autre leader. Pourtant, le roi pense qu'il est toujours d'actualité; il ne voit pas les choses de la même manière que ses courtisans d'hier très soumis aux moindres de ses bruits de bottes. En attendant l'homme s'accroche toujours mais jusque quand?
INDEPENDANCE, mot assez complexe et au-dessus de la sagesse béninoise. Après 53 ans, nous pensons encore être indépendants. Nous réagissons aussi comme tel. Je pense que nous ne sommes ni indépendant de nos propres dirigeants ni de la France, notre colonisateur.
RépondreSupprimerC’est quoi un pays qui se dit indépendant où les gens ne peuvent pas dire ce qu’ils pensent, où chacun ne peut s’exprimer librement ou donner son opinion (s’exprimer librement n’est pas synonyme d’insulter…)…C’est quoi ce pays où l’on crée un événement pour endormir le peuple afin de détourner son regard et par la suite magouiller autre chose par derrière ? Il s’agit d’un pays nescafé, rempli d’anarchies et d’impunités. Ce qui est marrant, celui-là qui le dit fait également le contraire de tout ça. Devons-nous être fier de notre pays à la date actuelle ? Tant que le béninois ne changera pas sa mentalité, rien ne changera dans notre pays.