mardi 30 juillet 2013

LE PORT DE LA COULEUR ROUGE SERAIT-IL INTERDIT AU BENIN SOUS LE REGNE DE YAYI BONI?

METTONS-NOUS EN ROUGE TOUS LES MERCREDIS POUR SAUVER LA DEMOCRATIE ET L'ETAT DE DROIT AU BENIN!
Conformément au mot d'ordre lancé par le front pour une alternative citoyenne aux citoyenx béninois qui sont contre le projet de la révision de la constitution, ce mercredi 24 juillet, certains béninois se sont habillés en rouge pour vaquer à leurs occupations, exprimant ainsi leur refus d'adhérer à une révésion opportuniste de la constitution.
Mais dans la zone de Calavi, la police aux ordres du pouvoir, et agssant sans flair ni réflexion encore moins sans intélligence, a de manière manu militari arraisonné un cortège de plus d'une vingtaine de jeunes tous à moto et roulant dans le même sens.
Motifs invoqués par ces tontons Macoute des temps modernes : leur habillement en rouge et le fait qu'ils soient en cortège constituent un trouble à l'ordre public. Aussitôt, maître Djogbénou, Urbain Amègbédji et d'autres antirévisionnistes purs et durs se sont rendus au tribunal de Calavi où tous les jeunes concernés sont présentés au pocureur de la République qui heureusement n'a trouvé aucun motif à retenir contre eux. Ils ont donc été relaxés sur le champs. 
En réalité, ils sont quelques policiers zélés, acharnés et vertement corrompus et sans jamais se poser la question sur le bien fonder de ce qu'ils font ou de ce qu'ils ont à faire.
Nous les voyons encadrer les marches de soutien organiser par le régimes et ses lieutenants au profit de la révision de la constitution. Au nom de quelle loi peut-on autoriser d'aucun à marcher sur les voix publiques, à prier et à tenir des conférences pour soutenir et dans le même temps interdire à ceux qui sont d'avis contraire de se manifester? Yayi met tout en oeuvre pour réviser la constitution; quarante de soixante-dix-sept maires de nos communes se sont réunis sous l'égide du pouvoir pour dire "soutenir" la révision de la constituion et "tout mettre en oeuvre" chacun dans sa commune pour mobiliser ses administrés à la cause. Mais alors, si la révision est si urgent et impérieuse, que nous apportera-elle que Yayi n'a pas pu faire en sept ans de pouvoir sans partage? C'est là toute la question! Béninoises et béninois! Mettons-nous chaque mercredi en rouge pour exprimer notre mécontentement même si au bout du rouleau, nous ne serons pas entendus.  

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