lundi 9 septembre 2013

LU POUR VOUS DANS LA PRESSE DU 6 SEPTEMBRE 2013.MONOPOLISIATION ET CAPORALISATION DES MEDIAS PUBLICS AU BENIN: LES DEPUTES "UN" MARCHENT SUR L'ORTB

Monopolisation et caporalisation des médias publics au Bénin : Les députés UN marchent sur l’Ortb.

6 septembre 2013 par
 
Les députés de l’Union fait la Nation, un regroupement politique de l’opposition, ont marché sur l’Office de radiodiffusion et télévision du Bénin. Dans leur motion, les députés ont exigé le respect de la Constitution et de la loi sur le statut de l’opposition. Ils ont aussi réclamé à l’Ortb la programmation, séance tenante, d’une émission destinée à permettre à l’opposition de faire connaître ses points de vue sur les questions d’intérêt national. C’était hier, jeudi 05 septembre 2013, dans l’enceinte de l’Ortb.

 
Les députés Ange Marie Bruno Amoussou, Lazare Sèhouéto, Eric Houndété, Gabriel Tchocodo, Léon Basile Ahossi, Sacca Fikara,… ont marché sur l’Ortb pour dénoncer la monopolisation et la caporalisation des médias publics par le régime en place. Ce groupe de députés de l’opposition en a assez. Il a fait constater dix huit mois de combat sans succès et l’impuissance de la Haac. « Si pendant longtemps, la Haac s’est plus ou moins acquittée de cette obligation constitutionnelle, en publiant, entre autres, des statistiques sur les taux d’occupation des médias par les différents animateurs de la vie publique nationale, force est de constater son mutisme complice face à la monopolisation et à la caporalisation de ces médias depuis l’avènement du régime de Boni Yayi», a indiqué la motion. Face à ce constat, l’Union fait la Nation décide de recourir à de nouvelles formes d’actions pour exiger : le bénéfice immédiat des temps d’antenne prévus par la décision n° 98-050/Haac du 17 juin 1998, avec la fixation du jour et de l’heure des émissions ; la programmation, séance tenante, d’une émission destinée à permettre à l’opposition de faire connaître ses points de vue sur les questions d’intérêt national de l’heure, comme cela était indiqué dans sa lettre du 31 juillet 2013, restée sans réponse comme à l’accoutumée. L’UN s’est appuyée sur la Charte des partis en ses articles 10 et 11 qui prévoient un accès équitable aux moyens officiels d’information et de communication pour l’expression d’opinions sur toute question d’intérêt local, national ou international. Aussi, l’UN a légalisé son action en évoquant les dispositions des articles 24, 142 et 143 de la Constitution qui prévoient, entre autres, de : veiller au respect de la déontologie en matière d’information et d’accès équitable des partis politiques, des associations et des citoyens aux moyens officiels d’information et de communication ; garantir l’autonomie et l’impartialité des moyens publics d’information et de communication ; veiller à favoriser et à promouvoir la libre concurrence ; veiller à ce que les organes de presse ne fassent pas l’objet de concentration afin de maintenir le caractère pluraliste de l’information et de la communication.
Tobi P. Ahlonsou (Corresp Ouémé/Plateau)

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