lundi 9 septembre 2013

PROJET DE REVISION DE LA CONSTITUTION DU 11 DECEMBRE 1990: YAYI COMMENCE A METTRE DE L'EAU DANS SON VIN

Depuis le 6 juin 2013 où le projet de révision de la constitution du 11 décembre 1990 a été officiellement transmis au parlement, jamais le président de la république n'a manifesté de doute ni de réserves quant à l'aboutissement heureux, c'est à dire, la révision effective comme une lettre à la poste, de la constituton. Ni Yayi ni ses lieutenants sur le terrain n'ont évoqué lors de leurs différentes sorties médiatiques l'hypothèse où le projet échouerait.
Cette semaine, c'est en recevant une délégation dite de "dignitaires et de chefs traditionnels" du plateau d'Abomey, venus comme il l'aime l'entendre, lui exprimer son "soutien" pour la révision de la constitution, que l'homme pour une fois,  a évoqué l'idée d'un éventuel   échec de la révision de la constitution.
"...Nous feront tout et ce projet de révision ne va pas nous diviser; le parlement fera les consultations nécessaires, les partis politiques, les confessions réligieuses, les organisations de femmes, de jeunes, les syndicats....et s'il pense que le projet n'est pas mûr, ou qu'il y a trop de résistance, on laisse. Même si ce n'est pasfait en mon temps, ce sera fait au temps de quelqu'un d'autre".
Jamais l'édée d'une non-tenue de la révision de la constitution n'a été aussi clairement émise par le pouvoir! Et c'est la preuve que les differentes luttes menées sur le terrain par les anti-révisionnistes commencent à porter. Si Yayi lui même, porteur du projet de révision de la constitution commence à douter de l'aboutissement de son initiative, c'est bien la preuve que le ras-le-bol, le cri de coeur de la population est entendue, et que Yayi est conscient qu'il y a une ligne rouge à ne pas franchir. Cependant, ceci ne doit pas nous faire baisser les bras; car nous sommes si près mais à la fois si loin du but, "Non à la révision de la constittion", qu'il ne faut pas baisser la pression. Continuons la lutte, camarades!   
 
YAYI BONI,
POUR UNE FOIS L'HOMME DOUTE DE LA TENUE EFFECTIVE DE SON PROJET DE REVISION DE LA CONSTITUTION DU 11 DECEMBRE 1990.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire