C’est ce vendredi 21
juin 2013 au matin que sans galons, ni gardes du corps encore moins ni armes
que le très controversé directeur général de la police nationale, Louis Philippe Houndégnon,
convoqué par le juge du premier cabinet du tribunal de première instance de Cotonou,
a déféré à la convocation du juge Georges Toumantou à charge du dossier
violences et voie faits sur la personne du magistrat Houssou Angelo qui a porté plainte contre
contres ses « agresseurs ».
Le bruit avait couru
que monsieur Houndégnon ne se présenterait pas à cette convocation du juge ;
on a même vu la mobilisation du synapolice, syndicat national des
fonctionnaires de la police dont le secrétaire général, le commissaire de
police Waïdi Akodjènou, s’est insurgé contre la dite convocation aux motifs
qu’elle a été délivrée sur injonction de l’unamab et du juge Houssou…
Aujourd’hui, c’est
tout calmement et dans la discipline totale que
le dgpn s’est présenté au cabinet
du juge ; il y a passé environ une trentaine de minutes avant d’en
ressortir pour s’engouffrer dans son véhicule.
Mais alors, si le
dgpn se savait capable de tant de politesse et de discipline envers la justice,
pourquoi avoir laissé sa bande faire tout ce bruit et toutes ces
agitations ; les menaces proférées
par le sg du synapolice lors de ce fameux congrès pourraient bien être
utilisées contre lui. Car aucun syndicat fut-il celui de la police ne peut ni
ne doit s’opposer à la convocation d’un juge. C’est carrément à un acte
d’insubordination et de non respect de la procédure judiciaire que le Bénin
entier a assisté. Et il ne doit pas resté impuni.
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