mardi 11 juin 2013

INSECURITE AU ENIN: UN CORTEGE DE LA POLICE ET DE L'ARMEE PRIS AU PIEGE DES MALFRATS


Dans la nuit du samedi 8 juin aux environs minuit, un cortège de la police et de l’armée béninoise a été attaqué par des bandits pour le moins courageux, à hauteur du poste de péage de kpèdékpo. C’est d’abord le directeur adjoint de la police nationale et son garde du corps qui sont tombés dans l’embuscade ; leur véhicule a été criblé de balles. Un lieutenant-colonel de l’armée est tué sur le champ;  le chef d’état-major adjoint de la marine est grièvement blessé de même que  plusieurs hauts gradés de la police et de l’armée. des véhicules de passagers civils ont été aussi tenus en respect par les voyous qui ont blessé plusieurs personnes.
 
Les assaillants dans leur retraite sont partis avec un AKM et un pistolet automatique des hommes en uniformes. Cette attaque et le résultat qui s’en est suivi montrent bien le niveau de défense ou de réaction  de notre police et de notre armée face à des cas d’attaque.
 
Combien sont ces assaillants pour avoir  eu raison d’un cortège aussi impressionnant  qui comprend les directeurs généraux adjoints de la marine et de la police nationale ? Comment ces malfrats se sont-ils arrangés pour repartir tous indemne à la fin de l’attaque ?  Bien plus, les bandits dans leur retraite  ont emporté des armes. Tout porte à croire que les malfrats ont ligoté nos hommes en uniforme avant de passer à l’acte ? C’est quoi cette police ou cette armée à laquelle n’importe quel voyou peut facilement arracher des armes.  Où se trouve alors la sécurité des personnes et des biens?
Il s’observe depuis un moment que notre police devient le refuge de gens peu engagés, peu courageux. Ils aiment les opérations d’éclats sans résultat patent ni convainquant. Notre police, tout comme notre armée  glisse sur la piste de la facilité depuis qu’on lui a assigné comme mission de mener la chasse à la vente de l’essence de contrebande. Ici la tâche est aisée ; rien qu’à la vue de l’uniforme, les pauvres populations détalent. On se saisit alors des produits.  
La conséquence première   de cette facilité d'action et d'opération est que notre police ne peut plus faire face à des attaques d’où qu’elles viennent. On se plaignait d’une police corrompue ; d’une police rançonneuse sur nos axes routiers. Nous voici avec une police inefficace, incapable de se défendre  et de nous protéger contre les agresseurs. Où allons-nous finalement avec l’insécurité sous la gouvernance Yayi ? Pourtant, c'est à grands  cris que face aux micros et caméras, yayi et son ministre de l'intérieur nous ont brandit l'opération dite "djakpata" comme la solution idéale aux problèmes d'insécurité. Trois mois après, ces policiers et militaires commis pour l'opération "djakpata" naviguent toujours à vue; confondant excès, abus et répression.
 
Pour corriger le tir, il urge que la police se reprenne au sérieux ; que le crachoir ou l’initiative ne soit plus laissés aux plus bavards encore moins aux plus agités  qui viennent nous distraire sur les écrans brandissant des innocents attrapés à la va-vite pour des coupables. Une police qui travaille, le fait discrètement et ces résultats ne sont pas brandis comme des trophées de guerre à la télévision.
Vivement que les hors la loi qui ont commis le crime de kpèdépko soit  effectivement retrouvés et pas qu'on nous présente comme par le passé des innocents en lieu et place.        

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