Monsieur le dgpn,
vous gagnerez à donner autre image de vous que celle que l'on vous connait jusque-là!
Les agitations du syndicat de la police nationale auxquels nous avons été confrontées ces derniers jours ne doivent pas cacher la nature même et la personnalité du dgpn, Louis Philippe Houndégnon, ancien commandant des CRS; ancien commissaire central.
A plusieurs reprises, l'homme s'était déjà illustré dans des faits du genre par le passé.
En 2006, c'est bien armé que le bénin entier l'a découvert sur les écrans de la télévision, réfugié à sa base des CRS au PLM, où il a menacé de rendre la vie dure qui à quiconque qui essayerait de le prendre.
On se souvient que l'ex-commandant de la capitainerie, monsieur Oussoukpèvi avait porté plainte contre Louis Philippe Houndégnon devant la cour constitutionnelle; mais jamais ce dernier n'a fait la politesse à la haute juridiction de se présenter aux nombreuse convocations à lui adressées. Donc, nous sommes en présence d'un individu multirécidiviste des faits à lui reprochés.
Et un tel individu ne peut servir la nation à un niveau aussi élevé qu'est la direction générale de la police nationale; à moins que celui-là qui l'a promu à ce poste, vise des objectifs autres que le respect des institutions de la république, le bon fonctionnement de la démocratie qui veut aussi que tout individu réponde à une convocaton du juge ou de la police sans broncher.
La convocation avec mandat d'arrêt ou d'amener délivrée par le juge à l'encontre du sieur Houndégnon et de ses collabos, fait suite à deux autres convocations auxquelles aucun des présumés auteurs des violence exercées sur le juge Angelo Houssou ne s'est présenté. Et aucun d'eux ne bénéficie de quelque immunité que ce soi liée à leur fonction. Il va s'en dire que leur refus de se présenter au juge suite à ces deux convocations relève d'un entêtement stricto-personnel et d'une volonté de se mettre au-dessus des lois de la république. Et ça, venant des policiers! cela donne à réfléchir.
Dans la même affaire, le procureur de la république a été convoqué; et c'est sans jambage qu'il s'est présenté et écouté. Les policiers auteurs de ces bras de fer qui s'annocent doivent savoir que tôt ou tard, ils seront rattrapés par leurs actes: résistance et insoumission à magistrat dans l'exercice de ses fonctions. En tout état de cause, force doit rester à la loi.
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