Me Robert Dossou
ancien pdt cour constitutionnelle
Les membres de la cour constitutionnelle sont au terme de leur mandat, et il revient au parlement et au gouvernement de proposer de nouveaux membres pour cette institution importante de la République. Le parlement, contrairment à ses habitudes, a désigné ses représentants en un temps record et sans tapage; en fait, il n'a fait que reconduit ses anciens membres.
Quant au gouvernement qui d'habitude, sort sa liste et attend celle du parlement, il a joué les prolongations cette fois-ci. Mais finalement, la liste du chef de l'état est sortie avec comme grand absent: Me Rober Dossou, désormais ex-président de la cour constitution.
Ainsi, après Mme Elisabeth Pognon, Me Robert Dossou est le deuxième président de cette haute institution de l'Etat à n'avoir pas rempilé.
Quant au gouvernement qui d'habitude, sort sa liste et attend celle du parlement, il a joué les prolongations cette fois-ci. Mais finalement, la liste du chef de l'état est sortie avec comme grand absent: Me Rober Dossou, désormais ex-président de la cour constitution.
Ainsi, après Mme Elisabeth Pognon, Me Robert Dossou est le deuxième président de cette haute institution de l'Etat à n'avoir pas rempilé.
Personne ne pouvait imaginer que le président Robert Dossou, vu ses bons rapports avec le chef de l'Etat, ne serait pas reconduit comme membre de l'institution qu'il a dirigé jusque là, puis désigné président par ses pairs, comme président.
On se souvient encore des nombreux "services" qu'il a rendus au chef de l'Etat, notamment à travers certaines de ces décisions. On ne doit pas oublier que certaines décisions de la cour constitutionnelle en faveur du président de la République ont laissé dubitatif nombre de juristes béninois et ont provoqué beaucoup de remous dans la cité; des décisions qui se sont souvent écartées des juristeprudences existantes en la matière. Nous avons encore en mémoire ce K.O. de la présidentielle de 2011 dont Dossou a été le principal artisan en balayant d'un revert de la main tous les recours des autres candidats; en poussant l'opposition aux élections malgré les observations des uns et des autres sur la lépi tronquée montée en faveur du prince soulard....
Pour le commun des béninois, Robert Dossou est devenu l'homme de main de Yayi; celui-là qui, par le truchement de l'institution qu'il dirige, fait passer tous les rêves de yayi, puisque les décisions de la cour sont sans recours.... Mais depuis peu, des milieux avertis du pays annoncent une légère brouille entre les deux hommes.
La polémique tournerait autour de la supposée révision de la constitution dans l'ombre, aux fins de maintenir le chef de l'Etat au pouvoir après la fin de son mandat. Robert Dossou ne serait pas contre la manoeuvre mais exigerait simplement plus de tact et de méthode pour faire avaler la couleuvre aux béninois. Mais Yayi, selon les indiscrétions, n'a que cuire de tact et de méthode. Fort de son armée de marcheurs et de soutien, bien adossé à sa majorité au parlement, l'homme est confiant et rassuré, lui! Il ne lui manquerait que l'onction de Robert Dossou. Du coup, les hésitations et toutes autres précautions demandées par ce dernier sont mal vues et considérées comme "refus de collaborer" par yayi et ses séides. Conséquence: l'arbre qui ne sert plus à rien dans une maison doit en être débarrassée. Ainsi Robert Dossou a été débarrassé de la famille des godiots du président de la République. Aussi reprocherait-on à Dossou dans la famille cauris son manque d'engagement et de soutien au chef de l'Etat dans les affaires tentative de coup d'Etat et tentative d'empoisonnement!
On se souvient encore des nombreux "services" qu'il a rendus au chef de l'Etat, notamment à travers certaines de ces décisions. On ne doit pas oublier que certaines décisions de la cour constitutionnelle en faveur du président de la République ont laissé dubitatif nombre de juristes béninois et ont provoqué beaucoup de remous dans la cité; des décisions qui se sont souvent écartées des juristeprudences existantes en la matière. Nous avons encore en mémoire ce K.O. de la présidentielle de 2011 dont Dossou a été le principal artisan en balayant d'un revert de la main tous les recours des autres candidats; en poussant l'opposition aux élections malgré les observations des uns et des autres sur la lépi tronquée montée en faveur du prince soulard....
Pour le commun des béninois, Robert Dossou est devenu l'homme de main de Yayi; celui-là qui, par le truchement de l'institution qu'il dirige, fait passer tous les rêves de yayi, puisque les décisions de la cour sont sans recours.... Mais depuis peu, des milieux avertis du pays annoncent une légère brouille entre les deux hommes.
La polémique tournerait autour de la supposée révision de la constitution dans l'ombre, aux fins de maintenir le chef de l'Etat au pouvoir après la fin de son mandat. Robert Dossou ne serait pas contre la manoeuvre mais exigerait simplement plus de tact et de méthode pour faire avaler la couleuvre aux béninois. Mais Yayi, selon les indiscrétions, n'a que cuire de tact et de méthode. Fort de son armée de marcheurs et de soutien, bien adossé à sa majorité au parlement, l'homme est confiant et rassuré, lui! Il ne lui manquerait que l'onction de Robert Dossou. Du coup, les hésitations et toutes autres précautions demandées par ce dernier sont mal vues et considérées comme "refus de collaborer" par yayi et ses séides. Conséquence: l'arbre qui ne sert plus à rien dans une maison doit en être débarrassée. Ainsi Robert Dossou a été débarrassé de la famille des godiots du président de la République. Aussi reprocherait-on à Dossou dans la famille cauris son manque d'engagement et de soutien au chef de l'Etat dans les affaires tentative de coup d'Etat et tentative d'empoisonnement!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire