mardi 22 février 2011

QUAND LA FAMILLE SOGLO PREND LE BENIN POUR SON BIEN PRIVE

ET SI LES SOGLO NOUS COLLAIENT UN PEU LA PAIX ?
Voilà depuis bien des années que cette famille, la famille Soglo père, mère, fils et consorts nous embrigadent et s’en imposent à toute la République.
Les tribulations et névroses de dame Rosine SOGLO au parlement sont à deux doigts de déstabiliser le pays ; elle n’a d’égard pour personne dans le pays ni pour le président de la République ni pour ses collègues députés encore moins ceux de son groupe parlementaire. Son mari, le président soglo vivrait un vrai calvaire conjugal, pour ceux qui connaissent le couple. Les dérives verbales et les démonstrations de muscles de dame Soglo envers la nation toute entière ont fait dire à plus d’un, qu’elle ne doit pas bien se porter psychologiquement, psychiquement et mentalement. D’aucun ont supposé même que madame SOGLO souffrirait d’une forme bénigne de l’Alzheimer. Ce qui est sûr, mémé Rosine la septuagénaire et doyenne d’âge du parlement commence à se prendre pour le centre du Bénin ; le Dieu tout puissant des béninois et leur seul et unique sauveur. Grande perturbatrice des activités du parlement, elle se réclame de l’opposition au pouvoir actuel ; pourtant depuis trois ou quatre années, son fils Galiou est au gouvernement.

Le père Nicéphore SOGLO ancien président de la République et actuel maire de Cotonou a pour premier adjoint à la tête de la municipalité, le fils Lehady. Voilà comment cette famille nous bouffe la vie au Bénin. Malheureusement, ce ne sont pas des gens particulièrement compétents ni autrement intelligents; ils ne sont exceptionnels en rien ; ni dans la gestion ni dans les résultats. Mais ils sont parvenus depuis quelques décennies à monopoliser la sphère politique nationale et à se remplir les poches. L’expérience de la ville de Cotonou dirigée par le clan SOGLO est là ; aucune ville n’est encore à l’image de Cotonou en thème de propreté ; de gestion des conflits domaniaux…. .L’insalubrité galopante dans la ville; la ghettoïsation de la ville et de ses environs ; le prélèvement excessif de taxes exagérés et non justifiés au niveau des petits vendeurs et artisans ; la corruption outrancière érigée en mode d’administration de la ville ; le copinage et l’affairisme dans la passation des marchés font que malgré ses dix-huit milliards (18.000.000.000 F) de budget brassés tous les ans, Cotonou restera longtemps encore un gros village insalubre dans le Bénin. Les rares travaux réalisés dans la ville sont de mauvaise qualité en témoigne le caniveau à ciel ouvert qui passe par vêdokô jusqu’aux pavés de Sainte Rita ; l’ouvrage se remplit d’eau et qui déborde dans les maisons environnante dès la première pluie. Voilà dix ans que cette arnaque dure à la municipalité de Cotonou ; et les béninois ne sont pas assez intelligents pour remercier cette famille.
Le père, reconnu pour son calme depuis qu’il a perdu le pouvoir, présente de plus en plus les mêmes symptômes d’insolence, de condescendance, d’agressivité et de méchanceté gratuite que la mère.
En effet, après la marche des députés de l’opposition dirigée par Rosine sur la cour constitutionnelle le vendredi 18, c’est au tour du président-maire SOGLO Nicéphore de prendre la tête d’une importante marche de protestation contre la même institution le lundi 21 devant une foule immense de militants et de sympathisants en furie.
Cela ne devrait étonner personne que cette famille, quelques soient les raisons, en arrive à appeler à une marche de protestation sur la plus haute institution judiciaire du Bénin.
Ce n’est pas la première fois que les Soglo tentent de bloquer un processus électoral encours ou qu’ils refusent d’admettre les décisions de la cour:
En 2001, après le premier tour de la présidentielle de mars qui a propulsé les candidats KEREKOU et SOGLO au second, ce dernier se sentant battu à l’avance vu les tendances sur le terrain et le score de son rival, s’est brutalement désisté en criant à la fraude ; au tripatouillage ; à la magouille électorale. Son alter égo HOUNGBEDJI Adrien arrivé en troisième position s’est lui aussi désisté dénonçant la fraude et la partialité de la cour constitutionnelle et des autres organes impliqués dans l’organisation de la présidentielle.….
Qu’il nous souvienne aussi qu’alors que monsieur Soglo était président de la République, au terme des résultats d’une élection législative, ce monsieur a fait descendre ses partisans sur la cour constitutionnelle pour protestation, parce que l’institution a retiré à la formation politique du président un siège qu’elle croyait avoir gagné.
En 1996, le domicile d’un des sages de la cour, proche du président Soglo, a été mitraillé au motif qu’il est complice de l’opposition qui aurait acheté les membres de la cour à des milliards pour donner un résultat en défaveur du président.
Après le second tour de la présidentielle de mars 1996, le monde entier a vu avec quelle rage et quelle hargne monstrueuse et haineuse monsieur Soglo, vilipendant institutions et citoyens non acquis à sa cause, a tenté de s’accrocher au pouvoir…..
En somme, seuls ceux qui ne connaissent pas celle famille et leur agissement peuvent encore leur accorder quelque crédit ; c’est des gens très peu friands des décisions de justice qui ne les arrangent pas. C’est de vrais manipulateurs ; usurpateurs et récupérateurs ; des mauvais perdants en thème de décisions de justice.
Monsieur et madame SOGLO devront nous laisser en paix maintenant qu’ils ont fini de profiter du pays. Ce n’est pas la peine de vouloir tout détruire parce que plus aucun d’eux ne peut servir; le chaos après vous que vous envisagez est dangereux. C’est toujours pour exister politiquement et pour survivre financièrement que l’ancien président n’a pas eu froid aux yeux pour prendre la mairie de Cotonou mais depuis, il n’en fait rien de bien pour les Cotonois. Nos sous ne servivent jusque là qu’à soigner les maladies chroniques de monsieur et de madame, et à acheter des demeures luxueuses pour la famille. Arrêtez maintenant, nous vous prions ! vous nous avez assez sucé comme ça.

lundi 21 février 2011

PRESIDENTIELLES DE MARS 2011: LES CALCULS POLITICIENS DE L'OPPOSITION MIS A NUS PAR LE TEMPS

ELECTIONS PRESIDENTIELLES AU BENIN : L’OPPOSITION POLITIQUE ET CERTAINES CENTRALES SYNDICALES PRISES A LEURS PROPRES PIEGES.
A quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle fixé au 6 mars, certains démembrements de la CENA, Commission Electorale Nationale Autonome notamment les CEA et les CEC, Commission Electorale d’Arrondissement et Commission Electorale Communale ne sont toujours pas encore installées. La liste des personnes devant siégé à ces différents postes doit être votée par le parlement qui depuis un moment refuse de siéger.
Motif invoqué : plus de « un million » de béninois en âge de voter n’auraient pas été recensé par les agents de la LEPI, Liste Electorale Permanente Informatisée. L’opposition parlementaire conditionne aujourd’hui le vote de la liste des autres démembrements de la CENA à l’insertion de ce « million » de béninois en attente dans la liste électorale. Dans le même temps, certaines centrales syndicales sont montées au créneau pour exiger la prise en compte de tous béninois en âge de voter ; ces centrales syndicales ont menacé publiquement de rendre le pays ingouvernable au chef de l’Etat à quelques jours de la fin de son mandat. Différentes manifestations de protestations sont programmées çà et là à travers tout le pays ; les mairies et arrondissements aux mains de l’opposition convoient par camions des manifestants au siège de la CPS-LEPI. Les manifestants qui n’ont pu se faire transporter par lesdits véhicules ont reçu chacun mille (1000) francs de transport pour leur acheminement sur les lieux….

Pour éviter le blocage qui se pointe à l’horizon, la cour constitution, saisie par le président de la CENA, demande aux députés de remplacer les secrétaires parlementaires dont l’absence permanente bloque la désignation des restes de la CENA.

A l’occasion, les députés de l’opposition venus pour une fois massivement à l’hémicycle, ont empêché le président de donner lecture de la décision de la cour en l’absence des secrétaires parlementaires ; armés de bout de bois, de grelots, de castagnettes, chantant et hurlant, les députés de l’opposition ont refusé la mise en œuvre de la décision de la cour ; ils ont empêché physiquement le président d’accéder au perchoir pour diriger les travaux. Dans leur furie, ils ont endommagé certains meubles dans l’hémicycle. D’aucun ont même essayé d’attenter à l’intégrité physique du président du parlement, d’où ce dernier a appelé l’intervention de ses gardes rapprochés pour mettre hors état de nuire le député « enragé ». On a vu la suite ; certains députés de l’opposition, accompagnés de leurs militants sont allés assiéger la cour constitutionnelle. Comme si cela ne suffisait pas, une gigantesque marche de protestation conduite par l’ex-président de la République SOGLO Nicéphore et son épouse, accompagnés de tous les ténors de l’opposition a pris d’assaut la cour constitutionnelle avec des injures, des menaces aux sept sages.
En réalité, de quoi s’agit-il ? Pour faire simple et bref, je parlerai du serpent qui se mort la queue, ou du lièvre qui, voulant se montré plus rusé que tous les animaux, s’est fait prendre à son propre piège.
L’opposition politique qui crie à la fraude et au scandale aujourd’hui, avait appelé ses militants à boycotter le recensement porte à porte ; elle a tout fait : communiqués radio télé ; marche de dénonciation ; de protestations… pour inviter ses militants à ne pas s’associer à cette « mascarade » comme elle l’avait appelé dans le temps. C’est bien plus tard que l’opposition et ces centrales syndicales qui protestent aujourd’hui ont rejoint les travaux avec à chaque fois des revendications, des atermoiements de nature à bloquer la bonne marche des travaux.
A l’évaluation l’on remarque clairement que dans les fiefs de l’opposition la densité de la population en âge de voter est faible.
Certes le résultat des travaux ( La Liste Electorale Permanente Informatisée- LEPI) présentés par Monsieur BAKO et son équipe n’est pas parfait ; il y a bien des citoyens béninois qui n’y figurent pas pour diverses raisons. Mais cela ne peut justifier tout le tôlé et l’acharnement politique encours au Bénin en ce moment.
En demandant aujourd’hui que « le dernier béninois en âge de voter soit ajouté à cette liste avant son utilisation pour les prochaines présidentielles du 6 mars », le collectif des onze candidats sur les quatorze et l’Union Fait la Nation (opposition) préparent à n’en plus douter un coup d’Etat constitutionnel. Si des délais légaux ont été déjà violés pour différentes tergiversations dues à la crise politico-institutionnelles, la date du 6 avril où devra prêter serment le président élu est constitutionnel et ne peut ni ne doit être remise en cause. Elle ne devra faire l’objet d’aucune négociation ni marchandage ; or l’opposition tente tout pour créer le vide juridique au sommet de l’Etat et faire partir le président de la République sans qu’il n’ait organisé la présidentielle à laquelle il est aussi candidat. Au cas où ce vide juridique adviendrait, ce serait le chaos total pour le pays ; car le président de l’assemblée nationale sensé remplacé le président de la République en cas de vacances de pouvoir serait déjà lui-même en fin de mandat. Le pays se retrouverait sans direction.
Il importe aujourd’hui qu’on aille aux élections avec la liste en l’état. Mais je comprends aussi la peur de perdre les élections qui s’empare de l’opposition au dernier moment ; elle s’accroche donc à tout pour paralyser le pays. Rien ne justifie que toutes ces personnes qui ne figurent pas sur la liste électorale voteraient pour l’opposition dès que chacune d’elle serait en possession d’une carte d’électeur.
Au-delà des intérêts personnels et partisans, que les uns et les autres n’oublient pas les besoins de paix, de prospérité et de solidarité du peuple.
Vivement que de par nos attitudes de jusqu’auboutisme, le pays ne s’embrasse pas ; et que nous ne finissions pas par donner raison à Monsieur CHIRAC Jacques qui disait :
«…. L’Afrique n’est pas mûre pour la démocratie » ; cela fait vingt ans que mon pays et tout le peuple essayent tant bien que mal de se maintenir sur la voie de la démocratie pluraliste ; que la gourmandise politique et la soif du pouvoir d’une minorité de politiciens cancres, opportunistes, rancuniers et aventuriers ne nous basculent pas dans le pire. Au pire des cas, je n’en voudrais pas aux forces armées d’arracher le pouvoir aux civils pour nous remettre sur les rails d’une démocratie où l’on respecte qui qu’on soit, les institutions de la République et leurs décisions.