mardi 30 juillet 2013

MALVERSATIONS FINANCIERES AU FITHEB: LES PLEURES ET TENTATIVES DE JUSTIFICATIONS DE PASCAL WANNOU

 
 
Pascal Wannou, directeur du ITHEB.
A vaincre sans périr, on triomphe sans gloire!
 
"Le Conseil d’administration n’a pas rejeté mon rapport.» «Ce n’est ni de la mauvaise gestion, ni une malversation financière, ni un détournement de fonds.»
Pascal Wanou, Directeur du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), réfute ainsi toutes les accusations portées contre lui, à travers des sujets qui depuis quelques semaines font état d’un malaise à la Direction du festival.
Rejet de rapport d’activité du Directeur du Fitheb, rapport accablant d’audit réalisé par l’Inspection Générale du Ministère (Igm) de la Culture sur la gestion du Fitheb, de mauvaise gouvernance et de détournement de fonds ; 52 millions par ici, 25 millions par là... Autant de bruits qui courent depuis peu à la Direction du Fitheb. Mais, dans une interview qu’il a accordée à un organe de presse de la place, Pascal Wanou explique qu’il n’en est rien de tout ceci. Ou du moins, à l’en croire, il s’agit de mauvaises interprétations de faits ou d’actes. «Les gens font exprès de couper les bouts de phrases, pour semer la confusion.» Déclare le Directeur du Fitheb.

Rejet de rapport d’activité?

En ce qui concerne son rapport d’activité, présenté au Conseil d’administration, le Directeur du Fitheb clarifie qu’il n’y a pas eu rejet. «Le Conseil d’administration n’a pas rejeté mon rapport. Le Conseil d’administration ne peut rejeter un rapport d’édition, un ensemble constitué d’une partie technique et d’une partie financière.» A-t-il confié. D’après ses déclarations, c’est la partie financière qui souffre quelque peu. Il s’agit d’un gap financier noté dans le bilan financier de l’édition 2012 du Fitheb, à l’en croire. Un gap financier qui s’expliquerait par «un déficit de ressources». C’est-à-dire, explique Pascal Wanou, que les ressources attendues pour financer les activités de l’événement, se sont révélées, en fin de compte, insuffisantes pour couvrir toutes les dépenses engendrées par l’édition. Et ceci est dû au fait que tous les partenaires et sponsors n’ont pas, ou n’ont pas encore réalisé leurs promesses financières. Conséquence ! «Dans ces conditions, ça vous crée des problèmes. C’est ce qui a donc fait que l’étude du rapport a traîné. Au finish, le Conseil a constaté qu’il y a véritablement eu des difficultés. Mais, puisqu’on ne peut pas continuer de traîner sur l’adoption du rapport, le Conseil d’administration a déclaré, finalement, ne pas pouvoir approuver le rapport en l’état.» Déclare le Directeur qui ajoute : «En l’état, cela veut dire qu’il y a un gap à combler. Ce qui veut dire qu’il y a encore des actions à mener pour mobiliser les ressources, et le Conseil en a donc pris acte.»

Mauvaise conduite de l’audit et acharnement

Dans ce méli-mélo, seule une audition judicieuse peut permettre de voir clair. A cet effet, le ministère de la Culture a dépêché l’Inspection Générale du Ministère, pour auditer la gestion. Mais, déplore le Directeur du Fitheb, le travail de l’Igm souffre d’irrégularités. D’une part, souligne le Directeur, les dysfonctionnements évoqués par l’Igm sur la nature et le fonctionnement de l’institution que je dirige, se défend Pascal Wanou, ne lui incombent pas. La source de ces disfonctionnement, indique-t-il, est à rechercher dans le décret portant statuts du Fitheb, qui a été pris en 1999, avant son accession au directorat de l’institution en 2010.
D’autre part, le Directeur relève un amalgame que le travail de l’Igm a semé dans les esprits, selon lui. Quand l’Igm parle de légèretés ayant occasionné des préjudices d’un montant d’environ 25 millions, rectifie-t-il, il ne faudrait pas l’assimiler à une malversation ou à une mauvaise gestion, comme les gens se plaisent à répandre dans l’opinion publique.
«Je constate d’abord qu’il y a une cible désignée à abattre. C’est ma personne». C’est à cette conclusion qu’est arrivée Pascal Wanou. Il en veut pour preuve, la lettre ministérielle du 15 mai, qui lui a été envoyée aussitôt après la rencontre du ministre avec le Conseil d’administration, le 13 du même mois. Laquelle lettre, à l’en croire, sur recommandation de l’Igm, le sommait de rembourser le solde que l’institution chargée de son audition lui a fait porter. Mais, se demande-t-il, sur quelle base rembourser? «Encore que… » dit-il, « je n’ai même pas eu le prétendu rapport de l’Igm par lequel on m’accuse».

LE PORT DE LA COULEUR ROUGE SERAIT-IL INTERDIT AU BENIN SOUS LE REGNE DE YAYI BONI?

METTONS-NOUS EN ROUGE TOUS LES MERCREDIS POUR SAUVER LA DEMOCRATIE ET L'ETAT DE DROIT AU BENIN!
Conformément au mot d'ordre lancé par le front pour une alternative citoyenne aux citoyenx béninois qui sont contre le projet de la révision de la constitution, ce mercredi 24 juillet, certains béninois se sont habillés en rouge pour vaquer à leurs occupations, exprimant ainsi leur refus d'adhérer à une révésion opportuniste de la constitution.
Mais dans la zone de Calavi, la police aux ordres du pouvoir, et agssant sans flair ni réflexion encore moins sans intélligence, a de manière manu militari arraisonné un cortège de plus d'une vingtaine de jeunes tous à moto et roulant dans le même sens.
Motifs invoqués par ces tontons Macoute des temps modernes : leur habillement en rouge et le fait qu'ils soient en cortège constituent un trouble à l'ordre public. Aussitôt, maître Djogbénou, Urbain Amègbédji et d'autres antirévisionnistes purs et durs se sont rendus au tribunal de Calavi où tous les jeunes concernés sont présentés au pocureur de la République qui heureusement n'a trouvé aucun motif à retenir contre eux. Ils ont donc été relaxés sur le champs. 
En réalité, ils sont quelques policiers zélés, acharnés et vertement corrompus et sans jamais se poser la question sur le bien fonder de ce qu'ils font ou de ce qu'ils ont à faire.
Nous les voyons encadrer les marches de soutien organiser par le régimes et ses lieutenants au profit de la révision de la constitution. Au nom de quelle loi peut-on autoriser d'aucun à marcher sur les voix publiques, à prier et à tenir des conférences pour soutenir et dans le même temps interdire à ceux qui sont d'avis contraire de se manifester? Yayi met tout en oeuvre pour réviser la constitution; quarante de soixante-dix-sept maires de nos communes se sont réunis sous l'égide du pouvoir pour dire "soutenir" la révision de la constituion et "tout mettre en oeuvre" chacun dans sa commune pour mobiliser ses administrés à la cause. Mais alors, si la révision est si urgent et impérieuse, que nous apportera-elle que Yayi n'a pas pu faire en sept ans de pouvoir sans partage? C'est là toute la question! Béninoises et béninois! Mettons-nous chaque mercredi en rouge pour exprimer notre mécontentement même si au bout du rouleau, nous ne serons pas entendus.  

vendredi 19 juillet 2013

BENIN: LA FAMILLE POLITIQUE DE YAYI BONI SONNE PAR ANTICIPATION LA FIN DE MANDANT DU ROI

 
FORCES CAURIS POUR UN BENIN EMERGENT
 UNION POUR LA MAJORITE PRESIDENTIELLE PLURIELLE.
Un navire qui tangue avec à son bord plusieurs capitaines 
 
La majorité présidentielle réunit au sein de UMPP (Union pour la Majorité Présidentielle Plurielle) créée à la veille de la présidentielle passée et soutenant les actions du président de la République à du plomb dans l'aile:

1- La Rennaissance du Bénin, une formation initialement dans l'opposition face aux actions de Yayi jusqu'à la dernière présidentielle est passée contre toute attente au sein de la mojorité présidentiellle. Malgré les réserves et autres mécontentements de la base, certains analystes politiques estiment que ce revirement du parti vise à lui garantir la mairie de Cotonou lors des élections locales à venir, face au danger que représente le courant yayiste dans les élections au Bénin.
Mais aujourd'hui, malgré son appartenance à la grande famille des partis politiques soutenant les actions du président de la République, la Rennaissance du Bénin subit à plein temps des assauts répétés de ses "nouveaux alliés" dans ces fiefs traditionnels. Autrefois, des militants FCBE de Bohicon s'étaient levé, battant campagne au motif de reprendre la mairie au maire RB, Luc ATTROKPO. Et les cas du genre sont légion; la  Renaissance du Bénin n'a jamais bénéficié du soutien de quelque nature que ce soit des partis politiliques membres de cette grande alliance, et pour cause: nombreux sont les partis politiques de cette union qui pense que la RB ne vient que pour profiter des fruits des labeurs des autres.
Evidemment, la formation politique était de l'opposition tout le temps; elle a même combattu le candidat Yayi lors de la campagne présidentielle de 2011, brandissant les preuves de supposés accords que Yayi n'aurait pas tenu.
A présent, on raconte au sein de la majorité présidentielle: "...elle vient juste moissonner alors qu'elle n'a rien semé quand c'était la saison; nous ne pouvons pas l'admettre ainsi; la RB faisait partie de nos détracteurs sur le terrain et on ne voit pas pourquoi c'est après notre victoire qu'elle veut se rallier...." Anisi malgré les déclarations répétées du chef de l'Etat demandant à sa famille politique de traiter la RB comme un parti allié, c'est un rejet total et humiliant que les responsqables de cette formation politique subissent depuis lors appartenance à ce regroupement où ils n'ont eu droit qu'à un portefeuil ministériel dans le gouvenement et un poste de vice-pésident bureau du parlement. Et après, plus rien. Rien que des humiliations, des attaques ouvertes et de nombreuses tentatives de récupérer à cette formation politique ses fiefs traditionnels.
La dernière en date: le beau frère de Yayi Boni, le ministre du Développement, monsieur de Souza qui a publiquement déclaré il y a quelques jours, que pour les prochaines élections locales, sa formation politique (le frap) est très intéressée par la mairie de Cotnou, vue l'état dans lequel se trouve la ville  aujourd'hui!
Ce type de propos ne s'adresse pas à un allié encore moins à un ami; où se trouve le soutien, la collaboration et l'entente dans tout ça? Ce type de propos signifie clairement que le ministre beau frère désavoue la gestion des Soglo à la tête de la ville depuis l'avènement de la décentralisation au Bénin, et qu'il faille leur trouver successeur!
 
2-A Godomey la mouvance présidentielle bat de l'aile aussi; la crise au sein de la mojorité présidentielle ne se limite pas seulement au rejet de la RB.
En effet dans cette localité de graves menaces pensent sur la concorde et l'ambiance de travail au sein de cette formation politique; l'influente Claudine  Prudencio vient d'être mise à l'écart dans la mise sur pied et l'installation officielle du bureau de commandement des FCBE à godomey; l'événement a fait grand bruit dans le pays mais les présumés complices et coupables de ce crime de lèse-majesté ne s'en cachent pas. A leur tête le maire d'Abomey Calavi Patrice Houssou Guêdê et quelques autres ténors de cette 6ème circonscription électorale de godomey qui, prenant la parole tour à tour, et en présence des représentants du chef de l'Etat, ont vertement osé accusé la secrétaire parlementaire de porter la division et la haine dans la localité.  
Trois jours avant l'installation de ce bureau à polémiques, l'honorable Prudencio a fait diffuser des communiqués radios télé, dénonçant le caractère unilatéral de la démarche de ces adversaires, et invitant par la même occasion ses militants et militantes à ne pas s'associer à un tel old-up. Que le vrai, le bon bureau sera installé plus tard! Mais rien ni fit! Des militants sont sortis nombreux pour la fête à polémiques; étaient-ce ceux de l'honorable?....On attend de voir. Ce qui est certain, nul ne doute de la force de frappe de la miss parlement dans cette 6 ème circonscription électorale où elle a souvent draîné au profit du pouvoir, une marée humaine invraissemblable !
 
3- A Dassa, le retour dans la famille politique des FCBE de  l'ex député Dassoundo n'a pas été bien apprécié de tous. Lors d'une récente réunion de présentation du retour au bercail de l'ex rebelle aux idéos et actions de Yayi Boni, des ténors du parti et gens influents de la localité se sont vertement soulevée contre ce retour à la maison de l'ex disciple. Ainsi, l'honorable Fagnon Nicaise et l'ancien ministre ATTI Souhourou ont publiquement manifesté leurs oppositions. Ils  sont soutenus par nombre de leurs militants qui pensent que si Yayi n'avait pas été réélu, l'ex sécessioniste ne serait pas revenu au bercail profiter des fruits des labeurs de ceux qui ont risqué leur "vie" au "front".
En effet, premier vice président du parlement en son temps, l'honorable Dassoundo, membre de la famille politique du président de la République, a fait sécession un beau matin après une déclaration tonitruante sur son refus de soutenir la candidature du président de la république, pour la présidentielle.  C'était aux sorties d'une audience avec le présidente de la république devenu désormais son adversaire numéro 1. L'insignifiant rebelle  s'est aussitôt rangé du côté de Bio Tchané, lui aussi candidat à la présidentielle mars 2011. Et puis après, c'est le K.O présidentiel qui a cloué le bec à tout le monde, d'où ce retour peu orgueilleux de l'enfant récalcitrant.
 
Comme on le voit, tout sent la fin de règne autour de Yayi Boni. C'est la grande division au sein de sa famille politique. Bientôt, les uns et les autres commenceraient à se chercher un nouveau patron, un autre leader. Pourtant, le roi pense qu'il est toujours d'actualité; il ne voit pas les choses de la même manière que ses courtisans d'hier très soumis aux moindres de ses bruits de bottes. En attendant l'homme s'accroche toujours mais jusque quand?       

jeudi 11 juillet 2013

REVISION DE LA CONSTITUTION AU BENIN: PRO ET ANTI REVISIONISTES S'AFFRONTENT DEJA

Lancé depuis le palais de la République, le combat pour la révision de la constitution de notre pays, se joue à présent dans les rues, loin des cadres officiels indiqués: télévisions, radios, presse écrite.... parlement, cour constitutionnelle.

En effet, le béninois lambda se saisit de plus en plus du "dossier" et donne son point de vue.

A pieds, à motos, au marché, au champs, à la rivière dans les ménages et partout ailleurs, le sujet préoccupe l'homme de la rue; le béninois sans moyen. Et pour la pluspart de ces gens spontanés sur le sujet, il est hors de cause que Yayi Boni révise la constitution aux fins de se maintenir au pouvoir après 2016. 

 En face de ce camp, on trouve, des hommes et des femmes "suramés"de documents, de thèses, de théories, de frics et de machins  pour un combat qui demande plutôt le calme, le bon sens et l'amour de la patrie!

C'est le cas Agossa Iréné dont les bruits sur les antennes de nos médias ne trompent personne.  Il n'y a pas longtemps, ce jeunehomme était  connu aux côtés du président Amoussou Bruno dont il épousait à  100% les thèses et idées; nous l'avons vu soutenir maître Adrien Houngbédji, candidat de l'Union fait la nation, alors que lui-même Agossa déclaré  candidat plutôt et ayant battu campage à travers villes, villages et hameaux du pays a fini par honteusement abdiquer, pour dit-il, soutenir "son grand frère", le candidat de l'union fait la nation.
C'est vrai qu'en cette époque là, ce fameux candidat avait le vent en poupe mais c'était sans compter avec la LEPI de Bako....

Aujourd'hui, face à la révision de la constitution tant déplorée par le plus petit même des béninois en âge de comprendre ce que c'est, c'est bardé de documents, de "gris-gris", d'incantations, de trucs et de machins que Agossa Irénée nous pousse dans sa salade cuisinée avec Yayi Boni. Lui Iréné Agossa avait pourtant décrié la gestion de ce régime; il avait trouvé carentielle et mauvaise gestionnaire Rékya Madougou, alors ministre en charge des micro-crédits aux plus pauvres! (ce fameux débat contradictoire sur glf tv)

Oh! ventre, quand tu nous tiens!

Même sans toi mon cher Agossa, Yayi réviserait bien la constitution sans prendre l'avis de personne,  et il ne se trouverait personne ni pour pleurer ni pour remuer la tête. Ne crois pas que tu lui es d'une grande utilité, mon chien, pardon mon cher!

La marche forcée du peuple vers la révésion de la constitution a donc commencé depuis le septentrion et tend à embrasser tout le pays; il ne se passe pas de jour sans qu'on ne montre à la télé des goinfres, qui pour marcher pour soutenir la révision, qui pour prier pour soutenir la révision, qui pour tenir une conférence pour dire soutenir la révision et qui encore pour venir tempêter pour dire soutenir la révision de la constitution.... et à la tête de chacune de ces assemblés maudites et sordides, un ou plusieurs députés de la mouvance présidentielle; un ou plusieurs ministres du gouvernement ou encore des cadres de nos départements ministériels.

Mais en réalité, que peut apporter la révision de la constitution à ce peuple?  Rien. Rien. Rien du tout.
La constitution révisée ne nous créera pas de meilleures routes dans le pays; la constitution révision n'augmentera pas les salaires ni les primes des travailleurs; la constitution révisée ne fera pas que nos joueurs seront dans l'élite du foot africain ou mondial; la constitution révisée ne fera pas que les élèves et étudiants aient un meilleur niveau d'étude en classe et qu'ils aient plus facilement de bourses pour leurs études; la constitution révisée nos garantit pas plus de sécurité financière, alimentaire, routière...
Par contre je voterais "oui" pour la révision de la constitution sous le mandat d'un autre présdent qui m'aura donné la preuve de son sérieux et du respect de la parole donnée. Car à plusieurs reprises, Yayi Boni a menti à ce peuple:

En 2011, l'homme disait aux syndicalistes "je ne suis candidat à rien"; pourtant il a été candidat à sa réélection;
Devant le perlement et dans son discours sur l'état de la nation, le président disait: "....les élections locales seront tenues à bonnes dates..." A ce jour, personne ne sait quand elles auront lieu et le parlement a donné quitus aux maires et autres élus locaux pour siéger ad vitam.
Lors de sa déclaration de candature pour  la présidentuelle passée, l'homme disait "... Pour les spoliés de icc-services et consorts, je m'engage et promets de faire rembourser le dernier du lot dès que je serai élu..." A ce jour, rien! du pipo.

Les exemples sont légions pour montrer que Yayi ne respecte pas sa parole. Donc croire que s'il révise la constitution avant la fin de son mandat il s'en irait, c'est se trompé sur l'homme. Battons-nous avant d'échouer; disons-non avant que, par la fraude Yayi ne gagne comme nous le savons tous.
Il y a bien mieux a mettre dans ce projet de révision de la constitution qu'on ne dit pas:
1-le président de la cour suprême est élu par ses pairs ;
2-leprésident de la HAAC est élu par ses pairs.

OPERATION 9 MILLIONS D'ÄMES 9MILLIONS D'ARBRES: QUAND LE POUVOIR TENTE D'EFFACER LES TRACES DE L'HISTOIRE.


 

Les affiches publicitaires annonçaient l’événement depuis des semaines à grand renfort dans nos villes et campagnes.

Partout, on voyait des images du chef de l’Etat plantant un arbre et invitant les béninoises et béninois à en faire autant; radios et télévisions sont mises à contribution pour inonder les pauvres populations en quête de sécurité, de  pain et de paix, de bruits et de nouvelles auxquelles elles n'ont rien à voir….
Et nous voilà au jour « j », ce jeudi 11 juillet 2013, décrété sans annonce préalable,  journée chaumée et payée sur toute l’étendue du territoire national. C'est une fois sur leurs lieux de travail que certains fonctionnaires ont appris la nouvelle et se retournés bredouille.
 Le chef de l’Etat lors d’une de ces nombreuses tournées dans le septentrion, parlant de "l'événement" à la population disait: "Nous allons bientôt planter des arbres; ce n'est pas du folklore et ce n'est pas comme ce qui se faisait avant. Je sui sérieux; nous avons déjà le financement. Le jour venu, les marchés seront fermés; les champs seront fermés; les hôpitaux seront fermés.... et tout le monde doit aller planter des arbres. ..." 
Ces mots du président de la République m'inquiètent et me renforcent dans ma thèse que régime est venu pour bouleverser tout l'ordre qui existait. Est-ce à dire que ce qui se faisait était du folklore?
 
Le Bénin a une longue et vieille tradition en theme de plantation d'arbres et de reboisement . Et c'est le 1er juin de chaque année qui est réservé à cet effet.
 
La chose est même institutionalisée et le jour venu, nombreux sont les délégations des chancelleries en poste dans notre pays à y prendre part. Même si ce qui existe ne fonctionne pas, pourquoi ne pas l'améliorer? Pourquoi ne pas d mettre en place des stratégies pour faire entrer dans l'habitude du béninois, qu'il est important de planter des arbres? Car cela fait depuis 1985 que cette grande "messe" de plantation annuelle d'arbres a commencé. Quand on fait le point, il est clair qu'il n'y a pas de grandes avancées parce que passé le moment de la mise en terre des plants, il ne s'en suit plus aucun suivi. Mais alors, qu'est-ce que Yayi Boni a-t-il fait pour améliorer ses insufisances? Cela fait 7 années qu'il est au pouvoir; tous les plants plantés sous sont mandat ont-ils survécu à l'incivisme des béninois? Ont-ils survécu au manque d'arrosage; au gaz d'échappement??? Alors, au lieu d'inventer encore ce folklore de "9 millions d'âmes, 9millions d'arbres", pour tuer l'initiative existante qui malgré tout fait son chemin, le pouvoir ferait mieux de mieux panser ce qui existe. Il ne sert à rien de vouloir effecer d'un revers de la main le passage des autres, surtout pas de ceux-là même qui vous ont "élevé"; "fabriqué". Qui dit que ce fameux concepte  agité maintenant va prospérer? En tout cas, le peuple même affamé voit et comprend le sens des actions de ses dirigeants.  Nous sommes à peines 9 millions de personnes au Bénin! Mais aujourd'hui, quand il s'agit de planter des arbres, le slogan devient "10millions d'âmes, 10millions d'arbres". Et ce million improvisé? Qui le comblerait? 
  

             

           

mardi 2 juillet 2013

AFFAIRES TENTATIVES DE COUP D’ETAT ET D’EMPOISONNEMENT DE YAYI BONI : LES « NON-LIEU A POURSUIVRE » DU JUGE ANGELO HOUSSOU CONFIRMES PAR LA COUR D’APPEL DE COTONOU.


 
 
Reporté le 25 juin dernier pour ce 1er juillet, le dossier relatif  aux affaites dites « tentatives de coup d’Etat et d’empoisonnement »  du chef de l’Etat a connu un épilogue à mi parcours.

En effet, la chambre d’accusation  de la cour d’appel près le tribunal de Cotonou a confirmé les ordonnances de « non-lieu à poursuivre » du juge Angelo Houssou dans lesdits dossiers pour ce qui concerne les personnes en détention ; elle a disjoint le cas Patrice Talon et Olivier Bocco réfugiés en France. Raison évoquée, ces deux personnes à ce jour n'ont pas été écouté par la justice béninoise. Mais aussitôt la nouvelle tombée, le procureur général s’est pourvu en appel. Qu'à cela ne tienne   

La confirmation des ordonnances du juge Houssou  au sujet des affaires sus citées vient de prouver une fois le dur combat de la justice béninoise pour se libérer des dérives et  pressions de tout genre du pouvoir Yayi qui tente par tous les moyens la soumettre.  Elle est, et c'est le moindre que l'on pisse dire, un singlant revers pour Yayi et sa bande à cheval depuis sur ce dossier avec les moyens de l'état.

Les regards sont désormais donc tournés vers la cour de cassation ; Yayi usera  encore et toujours de pressions (menaces à peines voilées ; marches de soutien menées par les partisans du régime; marches de protestation menées par les partisans du régime contre les présumés commanditaires ; et contre  le ou les juges en charge du dossier ; plateau télé organisé par le pouvoir et ses « obligés » sur une affaire pendante devant la justice… ».
 
Mais, quand on sait aussi que c'est Ousmane Batoko qui siège à la cour de suprême où la décision sera rendue, on est en droit de se poser des questions sur la partialité ou non de ce magistrat qui, dans la dernière crise qui oppose le gouvernement à la justice, a pris fait et cause pour le pouvoir.. Evidemment, ce monsieur doit sa nomination à Yayi; il sera pas surprenant qu'il lui fasse allégeance, même dans l'exercice de ces fonctions.
 
Qu’on ne se trompe pas ; Yayi est un homme rancunier ; aimant rendre le mal pour le mal, et qui ne supporte ni la contradiction encore moins la vérité. Tout contradicteur de ses idées est considéré comme son ennemi et il fait tout ; il monte tout pour le détruire ; le réduire au silence voire l’humilié.  Dans sa tête, il est le seul intelligent ; le seul capable ; le maître absolu. Il est l’omniscient. Tous les autres sont bêtes ; tarés et doivent croiser les bras, se taire pour apprendre de lui. Voilà ce qui explique l’état du pays en ce moment.

             

           

REACTION MUSCLEE DU DEPUTE AZANNAÎ A LA LETTRE DE NAGO POUR YAYI AU SUJET DE LA REVISION DE LA CONSTITUTION

 
 
 
He Candide Azannaï!
tout porte à croire que le peuple
pourrait compter sur lui dans les luttes à venir!
 
« La lettre du Président de l’Assemblée Nationale qui pour distraire ne réussit même pas à signifier plus que des chuchotements entre copains d’une politicaillerie déphasée par les exigences de l’état de droit et de la démocratie moderne… »
 
Mon cher et Honorable, que nul ne dise après qu’il n’a été averti. Pas de révision de la Constitution sans le consensus national, consensus national élevé au rang de principe à valeur constitutionnelle par la Cour Constitutionnelle dans une célèbre décision, la DCC – 06 – 074 du 08 juillet 2006. Un des considérants de cette décision qui fait partie désormais de la norme constitutionnelle au Bénin, est sans ambiguïté. Le jeux de lettres amusantes entre BONI YAYI et Mathurin C. NAGO rappelle fort bien la fameuse allégorie des deux aveugles de la sagesse qui avaient jurés l’un à l’autre devant l’infortune, de se jeter à l’eau, mais qui pourtant, auront fini par se rendre à l’évidence qu’il est plus sage le bruit de deux pierres trompeuses à l’eau que leurs deux vies infortunées noyées. Je reviendrai sur le jeu politique de la lettre du Président de l’Assemblée Nationale qui pour distraire ne réussit même pas à signifier plus que des chuchotements entre copains d’une politicaillerie déphasée par les exigences de l’état de droit et de la démocratie moderne… C’est déjà une disposition qui fait corps avec la norme constitutionnelle au Bénin, que sans consensus national il ne peut jamais, et à jamais avoir révision d’une seule virgule de la Constitution. Des parlementaires du temps de l’UBF finissante l’avaient tenté. Ils avaient réussi une large majorité pour le faire au – delà des 4/5. Nous étions en 2006. L’article sur la durée du mandat des députés étaient visé pour être prolongé. La loi votée par à une large majorité requise par les modalités du Titre XI de la Constitution intitulé : Titre XI De la Révision, a été cassée purement et simplement par la Cour Constitutionnelle. Pourtant la majorité qualifiée réclamée par les articles 154 et 155 était à la portée des initiateurs et l’article 156 était bien intact>
C’est pour ça, que la lecture calme de la décision par laquelle la Cour Constitutionnelle s’est opposée à cette aventure de révision de la Constitution est recommandée. La Cour Constitutionnelle n’avait sanctionné qu’une confiscation du pouvoir. À cette occasion elle a dit, et elle a une fois pour toute, clairement étendu à toute révision ou modification de la Constitution, le sacré consensus national, principe à valeur constitutionnelle.
 
La révision n’est pas que l’affaire des députés. Il est illusoire de vouloir instrumentaliser en godillots, en moutons ou non, plusieurs d’entre les députés, pour tenter quelque passage en force que ce soit de la fameuse dictature de développement en perdition contre notre démocratie. Je vous laisse lire, l’une des raisons constitutionnelles majeures de la Cour Constitutionnelle : ‘’ Considérant que ce mandat de quatre (4) ans, qui est une situation constitutionnellement établie, est le résultat du consensus national dégagé par la Conférence des Forces Vives de la Nation de février 1990 et consacré par la Constitution en son Préambule qui réaffirme l’opposition fondamentale du peuple béninois à …la confiscation du pouvoir ; que même si la Constitution a prévu les modalités de sa propre révision, la détermination du peuple béninois à créer un Etat de droit et de démocratie pluraliste, la sauvegarde de la sécurité juridique et de la cohésion nationale commandent que toute révision tienne compte des idéaux qui ont présidé à l’adoption de la Constitution du 11 décembre 1990, notamment le consensus national, principe à valeur constitutionnelle ; qu’en conséquence, les articles 1 et 2 de la Loi constitutionnelle n° 2006-13 adoptée par l’Assemblée Nationale le 23 juin 2006, sans respecter le principe à valeur constitutionnelle ainsi rappelé, sont contraires à la Constitution ; et sans qu’il soit besoin de statuer sur les autres moyens ; ‘’ Certains avec qui j’ai longuement partagé ce verrou constitutionnel m’ont averti de l’existence d’un accord secret qui a prévalu au casting du dispositif actuel de la Cour Constitutionnelle. J’avertis également tout le monde de l’article 124 de la Constitution, je cite: » Article 124 : Une disposition déclarée inconstitutionnelle ne peut être promulguée ni mise en application. Les décisions de la Cour Constitutionnelles ne sont susceptibles d’aucun recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités civiles, militaires et juridictionnelles. » Fin de citation. Personne ne peut, comme le distille » dame indiscrétion « , se barricader derrière les astuces de revirements de jurisprudence pour essayer le remboursement de quelque promotion à la Cour Constitutionnelle ou pour se garantir la concrétisation de quelque promesse politique que ce soit. La loi organique sur la Cour Constitutionnelle est surveillée de très près et il ne sera toléré le moindre écart en dehors de ceux motivés par les erreurs matérielles éventuelles. Dès lors qu’aucune erreur matérielle n’est en cause, aucune jurisprudence n’est à l’ordre du jour en ce qui concerne la protection de notre Constitution contre les incertitudes de la dictature du développement contre notre démocratie.
 
Comment et pourquoi devons nous laisser un dictateur, un contempteur, un détracteur, un spécialiste d’avanies contre la démocratie toucher à une seule virgule de l’organisation constitutionnelle dictée par la Conférence Nationale des Forces vives de la Nation de 1990 ? Pourquoi laisser un admirateur de dictature s’attaquer aux fondements institutionnels, à la Constitution d’une démocratie ? Savons – nous bien de quoi nous parlons ? Contre la dictature, nous avons réuni l’ensemble de la Nation autour d’un consensus nationale pour choisir la démocratie. Nous étions en 1990. En 2013, la dictature sous la promesse du développement ( la dictature du développement ), met en veilleuse la démocratie institutionnelle, se saoule de corruptions et de recels d’actes de corruptions, menace ouvertement les libertés par la manipulations et la théâtralisation de la terreur, encercle de manière quasi ethnique et régionaliste toutes les régies financières de l’Etat ( Ministère de l’Economie et des Finances, Trésors publics, Impôts et Domaines, Douanes et Droits indirects, Port Autonome, SONAPRA, Conseil Présidentiel de l’investissement, Ministère des Affaires présidentielles, Ministère de l’état de l’économie maritime …), dénigre et désorganise le capital privé national et pousse à l’exil des fils de ce pays, décourage la jeunesse par les recrutements frauduleux à la fonction publique, embrouille l’image diplomatique du pays par la paranoïa des rumeurs… C’est dans cette condition, qu’un Président qui menace de faire affronter « ses siens » qu’il vocifère faire venir de chez lui contre d’autres béninois, un Président BONI YAYI, qui nous inquiète sur le sens de sa signature, un tel Président s’accroche à la révision de la Constitution si obstinément sans que vous ne vous résolviez à lui barrer la route ? Non. La dictature ayant perdu en 1990 ne doit pas être laissée assommer la démocratie en 2013. J’ai été à la Conférence Nationale de 1990, comme par le passé , dans les années 80/90, je prendrai le même chemin que le Peuple épris de liberté et de démocratie. Au rendez – vous avec ce Peuple, je serai comme par le passé partout présent et sur la première ligne. Réviser la Constitution au Bénin, n’est pas du tout une affaire personnelle d’âge, de durée et de nombre de mandat, que cela soit promis à la BOZIZE à de respectables personnalités telles le PAPE, OBAMA, SARKOZY, HOLLANDE ou aux diables … Ce qui est malicieusement visé par les dictateurs dit du développement, c’est l’affaiblissement des institutions et la désarticulation des liens qui informent leurs interfaces. Le piège s’est déplacé depuis longtemps là, et suite à l’impasse de la retraite parlementaire d’endoctrinement de Parakou, les ventres mous de la classe politique ont été démarchés de gré pour certains, de force pour d’autres, consciemment ou inconsciemment pour la plupart. Il est heureux ce Peuple, qui suit tout éveillé, tout et tout. Aux défenseurs des peuples, il est montré que les rues ont plus de places que les douceurs des velours des palais et que parfois l’élargissement des espaces de liberté passe souvent par le sacrifice des luttes populaires contre les leaderships pathologiques. J’avais dit dans ce pays, que, si le Changement et la Démocratie étaient en conflit, je laisserai le Changement pour aller au secours de la Démocratie. Car, c’est la Démocratie qui a rendu possible le changement et non le contraire. Nous avions laissé le Changement. La Refondation elle, est abasourdie de partout par le négation des valeurs républicaines, le culte de la personnalités, le particularisme terreau de la corruption exagérée contre l’intérêt général. Puis pointe la Dictature dite du développement en conflit flagrant contre la Démocratie. Toute métamorphose conceptuelle contre la Démocratie doit être combattue sans ménagement. Logique pour logique, je dois par principe défendre la Démocratie en m’opposant à toute artifice des dictateurs dits du développement contre l’ordre constitutionnel issu de la Conférence nationale de 1990 qui consacre l’Etat de droit et qui fonde notre République. L’appel sacré de l’article 66 de la Constitution est permanent et suffit largement … Nous devons respecter la mémoire de ceux qui ont payé de leur vie les espaces que tentent de définitivement confisquer les manœuvres actuelles de BONI YAYI et ses affidés… »
 
He C. AZANNAI
député à l'assemblée nationale

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ACCIDENTS MORTELS SUR LES ROUTES DU BENIN : LE GOUVERNEMENT YAYI SACRIFIE LA VIE DU PEUPLE SUR LES VOIES PUBLIQUES ET JOUE LES COMPATISSANTS .



 
Week-end noir au Bénin, plus de 27 morts et près d’une cinquantaine de blessés dans la vallée de l’Ouémé et sur le pont de Porto-Novo.
Depuis la dégradation poussée de l’état de la route Akassato-Bohicon, nombreux sont les conducteurs qui empruntent le contournement passant par Covè. Mais cet axe routier, au-delà des risques de braquages fréquents et d’attaques criminels des coupeurs de routes qui violent, tuent et dépouillent les usagers de leurs biens, pose aussi un problème de vétusté, de défaut de largeur, et d’innombrables tournants tous presque dangereux à négocier. Et surtout plusieurs ponts fluviaux bringuebarants.
 
Ce dimanche donc, un mini bus avec à son bord une vingtaine de passagers a violemment heurté le garde-fou du pont de Porto-Novo, avant de plonger tout droit dans le lac. Pendant plusieurs heures, le véhicule et ses occupants sont restés sous l’eau sans secours aucun, sauf les cris et pleures des populations amassées là.
 
Finalement, les sapeurs pompiers, la police et la gendarmerie venus sur les lieux n’ont aucun moyen d’intervention dans ce genre de situation.
 
Le maire de la ville a sollicité l'intervention des populations toffins, traditionnellement pêcheurs. Mais ceux-ci ont exigé trois millions (3.000.000) de nos francs avant de se jeter à l'eau. Evidemment, tout le monde veut profiter de la manne car on voit comment les autorités se servent elles-mêmes. Pour peu que l'on a l'occasion, on cherche à prendre sa part et toute sa part....
 
Une vielle grue de la gendarmerie a pu sortir le véhicule vide de ses passagers de l’eau.  Et les 22 personnes sont à ce jour introuvables; les autorités, déplorent le manque de moyen d'intervention. 
 
Quand les autorités qui ont mains sur les ressources et tout l'argent du pays et en font ce qu'elles veulent: organisations de marche de soutien; organisation de messes d'action de grâce; commande aux artistes de musique de campagne et de soutien au Ramu; commandes et créations de syndicats fantaisistes pour affaiblir ceux existants ; commandes de conférence de presse pour monter que des gens soutiennent la révision de la constitution.... le peuble, lui se plaindrait de quoi et à qui? Les millions et milliards que vous engloutissez dans l'affaire talon pour le FBI et le bataillon d'avocats engagés à prix d'or, suffisent à réparer nos routes; ils suffisent à nous soigner; à nous donner de bonnes écoles, propres et accesibles.... 
 
Dans la vallée de l'Ouémé, un grand bus en provenance du nord, éssayan de passer un tournant étroit à un niveau où la voie s'est dégradée, a raté sa manoeuvre et a fini sa course hors de l'asphalte faisant 6 morts; le véhicule sérieusement endommagé.
 
Le soir du lundi, la chaîne de propagande de Yayi, l'ortb, télévision nationale du Bénin met en communiqué au bas de son écran: "Ayant apris le double accident survenu à porto-novo, le chef de l'état, le docteur Boni yayi est rentré précipitemment de l'étranger pour se rendre dès demain sur les lieux des deux accidents et faire le tour des hôpitaux aux côtés de blessés....".
 
Risible mes amis! Risible! Même Adolf Hitler n'en n'a pas fait autant avant d'entrer dans l'histoire...
 
Voilà ce qu'est devenue la télévision nationale du Bénn! Un machin de propagande  pour Yayi.
 
On dirait que ce monsieur n'a rien à faire! Comment et pourquoi veut-il donner de lui l'image de celui qui fait tout alors qu'il ne fait rien en réalité? Qu'est-ce que sa présence sur les lieux des accidents va changer? N'est-ce pas de sa faute ces deux accidents? S'il avait fait des routes en bon état, on n'en serait pas arrivé là!  Voilà des lustres que la route akassato-bohicon est foutue et tue des vies humaines par quantité chaque jour! Mais le pouvoir, à aucun moment, ne se soucie de comment la refaire!
 
La priorité de Yayi et de ses oies sauvages en ces moments, c'est  de modifier la constitution du Bénin pour se tailler un fauteil à vie; leur souci en ce moment, c'est de capturer Patrice Talon et l'humilié devant le bénin et le monde entier, malgré les revers de justice qu'ils n'arrêtent de subir! Le souci de Yayi, c'est de s'offrir un autre hélicoptère pour mieux pavaner à travers le pays! Oh!!! Honte à vous monsieur! Travaillez au lieu de gesticuler ça et là sans  cesse!  Le peuple a soif et faim de voie en bon état; il a soif et faim d'hôpitaux offrant de bons soins; il a soif et faim de liberté et de démocratie où les droits des autres sont tout aussi respectés que  ceux de celui qui le dirige; il veut voir autre chose que vous sur les écrans: cachez-vous un peu et cela ne vous nuirait pas, croyez-moi! 

INSURECTION POPULAIRE AU BRESIL : UN SI BEL EXEMPLE DE RESISTENCE SOCIALE ET POLITIQUE VENANT DE NOS ANCETRES DEPORTES.



 
Ce que ce pays nous enseigne en ce moment est énorme! Profitons-en avant qu'il ne soit tard.
 
Les rues Brésiliennes sont depuis quelques semaines le théâtre de contestation de la gouvernance en cours dans ce pays.

En cause, l’augmentation du prix du transport ; l’inexistence d’un système de soins de santé  accessible et profitable à tous ; un système éducatif qui exclut le plus grand nombre des citoyens ; la corruption galopante dans tous les axes de la société brésilienne ;  la  «protection » offerte aux corrompus et aux corrupteurs par les pouvoirs publics et enfin, l’organisation d’une coupe du monde et des jeux olympiques dans ce pays à des sommes pharamineuses, au moment même où,  des citoyens meurent de fin et dorment à la belle étoile….   

C’est donc contre tout ce tableau peu glorieux que, comme un seul homme, et mobilisée sur la toile, la jeunesse brésilienne a pris d’assaut les rues pour dire son ras-le-bol.

Depuis le début de ces échauffourées, les autorités brésiliennes, en tout bon politique, ont tenté de récupérer le mouvement ; que n’a-t-on pas promis à ces jeunes qui exigent enfin une meilleure gouvernance plus axée sur le développement de l’humain ? La présidente a d’abord parlé de « faire venir des milliers de médecins  étrangers dans le pays pour de meilleurs soins de santé» ; la rue a trouvé cette mesure insuffisante et les contestations ont gagné en ampleur et en intensité.  Même le parlement brésilien connu pour être le refuge des prédateurs de l’économie du pays a initié et voté une loi contre la corruption ; et c’est la cour suprême qui vient de donner le signal fort que la révolution de la rue est bien comprise : elle a voté une loi ordonnant la mise aux arrêts d’un député impliqué dans une vaste affaire de corruption mais qui jouit depuis toujours de ses libertés.

Mais aucune de ces mesures n’a suffit à faiblir la colère du peuple en ébullition. Il ne recule devant rien ; ni les gaz lacrymogène de la police ; ni les canons à eau encore moins les coups de matraque et les tires de balles en caoutchoucs. Et le pouvoir brésilien n’a pas organisé de contres manifestations non plus (payé des imbéciles, comme on le voit ici au Bénin, pour venir se proclamer anti-mouvement et pro-pouvoir). Il s'est montré digne et bien élevé, écoutant les colères de la rue sans rien saboter. 

Même la victoire de la selesçao brésilienne sur l’équipe espagnole lors de la finale ce dimanche 30 juin de la coupe des confédérations n’a pas calmé les ardeurs des manifestants. A trois cents (300) mètres du stade où s’expliquaient les  vingt-deux (22) acteurs, policiers anti émeutes et manifestants s’affrontaient dans les rues, pierres contres armes blanches et gaz lacrymogènes.

Un si bel exemple de résistance qui nous vient directement du pays de nos ancêtres déportés ne mérite-t-il pas d’être éssayé ici au Bénin ?

Que reproche la rue brésilienne  à ses autorités et que le peuple béninois ne subit-il pas ici au quotidien ?

Corruption et mauvaise gestion :
 
 La corruption, les corrompus et corrupteurs  sont ici au Bénin, promus et protégés.

C’est le cas de la ministre de la fonction publique Maïmouna kora Zaki qui, responsable de l’organisation du concours de recrutement d’agents au profit du ministère des finances et consorts, a fait passer son propre fils. Plusieurs de ces collaborateurs ont fait pareil. Des noms de candidats régulièrement admis ont été remplacés ; leurs numéros de tables affectés à des parents et/ou proches des organisateurs.    

Malgré ce gros scandale décrié par tout le peuple, les mis en cause sont toujours en poste ; certains ont même connu des promotions.

Le parlement qui aurait pu se saisir d’un tel sujet avec une commission d’enquête digne du nom, joue la sourde oreille.

Cela ne fait pas de doute, plus de quatre-vingt-dix pour cent  (90%) des députés béninois sont corrompus. Ils sont un certain nombre, tous de la mouvance présidentielle actuelle, à être au cœur du scandale du nouveau siège du parlement dont les fonds ont été entièrement détournés ; les travaux abandonnés. Et pour enfoncer le clou, au lieu de confier le dossier à une justice libre et indépendante, le président de la République décide de faire raser le « bâtiment » et faire recommencer une nouvelle construction sur un nouveau site après avoir fait arrêter  sans procès quelques  « tâcherons ».

Petites conclusions :

Le président soutient la corruption, les corrupteurs et les corrompus tant qu’ils sont de sont bord politique.

Quel est ce mode de gestion où  on décide aussi facilement d’oublier ou d’abandonner autant de milliards du contribuable béninois gaspillés ! Où se trouve l’obligation de compte rendu tant prôné par Yayi Boni ? Où se trouve dans ce type de méthode de gouvernance, l’obligation de résultats, leitmotive du chef de l’Etat ?....    

Plusieurs autres cadres politiques cités dans des scandales financiers ou économiques sont toujours aux côtés de Yayi, s’ils ne prennent refuge au parlement.  

Système sanitaire :
 
Le système sanitaire béninois est des plus inquiétants au monde : absence de motivation au travail ; absence de qualification ; absence de formation ; absence de matériel de travail adéquat (malgré l’opération (120) cent vingt jours pour équiper nos centres de santé, organisée par le ministère de tutelle) ; absence de centre de santé digne du nom ; couverture sanitaire du pays très très insuffisante.  La preuve, à 45 kilomètre de Cotonou, on manque de sage femme ; de chirurgien….Dans la vallée de l’Ouémé, on éclaire encore un accouchement à la lanterne ou avec la torche d’un portable ; récemment, une épidémie de paludisme a fait plus de quinze (15) morts (10) jours dans la région, et ce sont tous des cas suivis par la seule baraque faisant office de centre de santé dans la zone.….

Les autorités béninoises se font toutes soigner à l’étranger ; les ministres du gouvernement et les députés vont accoucher à l’étranger (cas de Réckya Madougou, garde des sceaux et de Clotilde Hoinsavi). Pendant ce temps, c’est les mouroirs locaux qui nous sont imposés. Le dimanche 23 juin dernier encore, le roi « Alokpon » chanteur traditionnel d’un talent inégalé dans sa discipline et dans son genre, a rendu l’âme au CNHU, centre national hospitalier et universitaire de Cotonou, dès suite d’une intervention chirurgicale. Et il ne s’est trouvé personne pour broncher ; ni pour assigner les médecins concernés en justice ni pour demander des comptes à l’Etat béninois.

La dernière trouvaille du pouvoir, le RAMU est un instrument agité juste pour capter des voix politiques et réviser la constitution. Je l’avais déjà démontré dans mon autre papier, à 1000F par personne au mois, le Béninois moyen ne pourra pas  souscrire à ce régime d’assurance maladie. Et le pouvoir le sait bien !

Le transport local :
 
Le transport routier est quasiment inexistant au Bénin ; c’est la loi de la jungle : le secteur est aux mains d’opérateurs privés qui en font à leurs têtes. Même les nouveaux transports en commun initiés par la ville de Cotonou sont de graves sources d’accidents et d morts ; tellement les « chauffards » à bord conduisent à tombeaux ouverts.    Les accidents routiers sont comme une prescription divine ou constitutionnelle à laquelle les conducteurs s’adonnent sans soucis….Et pour cause, nos routes ! L’axe Akassato-Bohicon enregistre par semaine plus de vingt (20) cas d’accidents les uns aussi mortels que les autres. Et le pouvoir n’en dit rien ! Les autorités du pays (présidents d’institutions, ministres, députés, et autres directeurs de société) empruntent un contournement qui passe par Porto-Novo. Quant au président de la république, ses déplacements internes se font par hélicoptère.

En somme, les béninois vivent les mêmes angoisses et désespoirs que les brésiliens qui, eux ont finalement eu le courage et la dignité d’envahir les rues pour crier leur ras-le-bol. Pour exprimer leurs soifs et leurs besoins…. Leur envie d’une cité mieux gérée où l’être a une place digne du nom.

Mais nous ? Même humiliés jusque dans la moelle, nous continuons à danser et à chanter pour le « roi » ; nous continuons à donner à l’ennemi de ce peuple les armes et les moyens de nous abrutir ;  de nous aliéner à vie et à installer un système partisan qui ruinera des régions et des Hommes de ce pays, des décennies durant. Tout cela parce que maintenant, certains d’entre nous trouvent  leurs « comptes » dans la pagaille et les crimes en cours ! Certains de nous, pour les prébendes et les miettes à gagner de Yayi sacrifient le pays, le plus grand nombre. 

Béninois mes frères ! Béninoises mes sœurs ! Ce bel exemple de résistance qui nous vient de si loin est, à mon sens, le seul moyen pour nous d’arrêter le népotisme absolu ; le totalitarisme vulgaire et puant, le populisme minable et ridicule, ainsi  que la prédation de nos entreprises publiques et autres patrimoines par un clan d’opportunistes qui nous agitent la bible et Dieu auxquels ils ne savent rien. 

Donnons nos poitrines à frapper; nos têtes à écraser; nos sangs à répandre sur l’asphalte bref, risquons nos vies pour le pays et les générations à venir, à l’image de ces Brésiliens qui démontrent qu'ils ne sont pas que capable d'être les meilleurs au foot!