Monsieur Jacques CHIRAC, ancien président Français vient d'être renvoyé en correctionnelle par la juge d'instruction, Maître Xavière SIMONI. C'est une première en France qu'un ancien président de la République se retrouve devant la justice. Les lois françaises ont prescrit une immunité formelle pour le président de la République durant toute la durée de son mandat. Mais cette immunité n'est nullement synonime d'imputé.
Dans le cas d'espèce, les faits reprochés à Monsieur CHIRAC remontent dans les années 1992-95, au moment où l'homme était encore maire de la ville de Paris.
Monsieur CHIRAC aurait usé d'abus de pouvoir et détourné des deniers publics par le truchement d'emplois fictifs, soient 481 emplois annoncés dans le temps. Aujourd'hui, seuls 21 sont reconnus fictifs par la justice qui demande la comparution du mise en cause pour explication.
Pour ces mêmes faits, le tribunal de Paris avait déjà requis un non lieu pour "l'accusé"; c'est donc contre toute attente que cette juge indépendante vient renvoyer l'affaire en correctionnelle.
Si dans les cinq jours qui suivent cette décision, le parquet de Paris ne fait pas appel de cette décision de Maître SIMONI, Monsieur CHIRAC risque dix anx de prison ferme, si les faits qui lui sont reprochés s'avéraient vrais.
Les avis sur cette décision de justice sont très divers dans l'hexagone de l'oppostion à l'UMP.
On retindra seulement qu'il est temps que la justice fasse la lumière sur cette affaire pour l'honneur de Monsieur CHIRAC et de sa famille; que les françaises et les français ont besoin enfin d'être fixé sur l'affaire des emplois fictifs et bien d'autres étroitement liées à Monsieur CHIRAC à tors ou à raison.
C'est vrai que pour l'âge de l'intéressé, ces nombreux services rendus à la nation Française et pour l'image de la France à l'étranger, Monsieur CHIRAC mérite mieux mais, seule une décision de justice pourra lever tout doute à son sujet. Ne pas passer Monsieur CHIRAC devant la justice mettrait la France dans une posture de République bananière comme c'est souvent le cas en Afrique et ailleurs. Vivement que l'exemple de Monsieur CHIRAC inspire les Etats africains où l'impunité est un mode de vie.
Enfin, si ce procès a lieu, il va montrer pour une ènième fois la nécessité impérieuse d'un juge d'instruction contrairement aux réformes de l'actuel Président Français qui tendent à le suprimer.