mardi 25 juin 2013

CULTE DE LA PERSONNAILITE: Où VA LE BENIN?

Il ne fait plus de doute, nous sommes sous un régime à la  feu Eyadéma Yassingbé. Je n'avais jamais idée de ce que sait que le culte de la personnalité d'un président au pouvoir.
 
Le mal est né au Bénin sous le régne de Yayi Boni avec ses photos postées à tous les coins de rue pour tout et rien.

Il fait carrément toute la déco de la ville à lui tout seul sur tous les panneaux publicitaires  pendant que les entreprises manquent de moyens financiers pour faire connaitre leurs produits par ces mêmes circuits.

Aucun de ces prédécesseurs ne nous a autant pourri la vie ni  la vue avec leurs images. L'image de Yayi est ce que vous voyez sur n'importe quelle chaîne de télévision dès que vous rentrez chez vous et elle est la dernière image que vous voyez avant de passer au lit, sauf si vous n'allumez pas votre poste téléviseur.
 
morceaux choisis:
Yayi boni est allé au vatican; ses photos trônet dans les feux tricolores de cotonou à côté du souverain pontif avec la mention: "le pape a prié pour le Bénin".

Pour quel pays au monde le pape ne prie-t-il pas? Et puis, ce n'est pas que le Pape est venu au Bénin; en quoi sa photo et celle de son visiteur trône-t-il dans les rues à Cotonou?
 
On fait un sommet minable ici ou là, les photos du président trônent dans les rues pour la pub; même pour des sommets à l'étranger auxquels Yayi participe en personne, ou se fait représenter, ses photos doivent inonder les rues de cotonou.
 
Opératon 120 jours pour équiper nos hôpitaux puis nos lycées agricoles, les photos du président nous envahissent dans les rues.
 
Pour tout et rien du tout, on nous impose de ne voir que Yayi dans les rues en affiche géante!
 
 Nous ne pouvons rien voir d'autres dans nos rues que les images de Yayi.
 
On sait où cela conduit: la dictature; les privations de liberté et la mise sous scellé de l'opposition. Et nous y sommes déjà.
 
Si quelqu'un aime Yayi, il peut bien lui dire que ses photos disposées partout dans la ville nous empêchent de voir l'avenir venir.

JEAN PAUL MONCHAU ADMIS DANS L'ORDRE DU COMMANDEUR DU BENIN: QUE LUI REPROCHAIT-ON ALORS?

 
Jean-Paul Monchau, il a fini par dire les vraies raison de départ du Bénin!
 
Monsieur Jean-Paul Monchau, désormais ex-ambassadeur de la France près le Bénin est officiellement remplacé à la tête de la chancellerie française par Aline Kuster-Manager, précédemment en poste en ouganda.
A l'origine, une profonde brouille en monchau et Yayi.
 
Le dernier reprocherait au premier d'avoir fait inscrire le nord-Bénin dans la zone orange mettant en garde les ressortissants français contre tout risque d'enlèvement et d'attentat de Aqmi.
 
 Apparu sur le site "conseils aux voyageurs", ledit communiqué a suscité la réprobation des autorités béninoises au point où elles ont exigé le retrait de l'accréditation del'ambassadeur. Il a été ainsi déclaré persona non grata par un décret pris en conseil des ministres....
 
Mais contre toue attente, le diplomate est resté en poste pendant plus de trois le temps qu'on lui trouve un successeur.
 
Enfin lors de sa passation de services, monsieur monchau, admis par le président Yayi boni dans l'ordre du commandeur du Bénin a dit ne rien reconnaitre de tout ce qui lui était reproché; que les conseils donnés sur "conseils aux voyageurs" n'étaient que des conseils classiques qui ne déclassaient en rien le Bénin vis-à-vis de la communauté internationale.
 
S'agissant des supposées affaires tentative de coup d'état et d'empoisonnement où le pouvoir lui reproche de n'avoir pas aidé à "capturer" monsieur Talon, auteur présumé desdits crimes et réfugié en France, le diplomate dit toute sa désaprobation et estime avoir respecté et fait respecter aux autorités béninoises les clauses liant le Bénin et la France en la matière. 
 
Comme quoi, qui veut noyer son chien, l'accuse de rage!
 
   

RAMU/ REGIME ASSURANCE MALADIE UNIVERSELLE AU BENIN : ENCORE DU LEURRE ! ET TOUJOURS DU LEURRE ?


 
Ne faites rien qui puisse nuire à la démocratie chèrement acquise par ce peuple, monsieur!
 
Le gouvernement du président Yayi Boni ne manque pas d’idées ;  sa dernière trouvaille est la mise en place d’un Régime d’Assurance Maladie Universelle (R.A.M.U) au Bénin. Ce que l’on peut appeler  un « événement » a été lancé au palais des sports ce vendredi 21 juin. Comme à son habitude, le pouvoir a rempli la salle de monde fait de crétins ; de courtisans ; de gens oisifs et aussi de quelques curieux et de gens bien en quête de soins et de prise en charge véritable pour leur question de santé.  
 
L’affaire repose sur une cotisation de 1000f cfa par personne chaque mois pour bénéficier en cas de maladies (celles concernées sont énumérées) d’une « bonne » prise en charge médicale et financière « gratuite » .

Voilà donc la nouvelle trouvaille de notre « très » cher président, bien populiste dans sa chair, dans ses actes et dans ses pensées… Seulement, les béninois  n’y croient pas beaucoup malgré tout le tapage médiatique; malgré les bons distribués aux nombreux propagandistes du pouvoir, chargés de convaincre les béninois à avaler et admettre la révision de la constitution de la république, aux fins entre autres, de maintenir le « roi » au pouvoir après 2016. 

Mais pourquoi ce scepticisme des béninois vis-à-vis d’un projet « porteur » pour leur santé et leur bourse en cas de soucis de santé ?

L’affaire icc-services est encore présente dans les mémoires.

Rappel : les béninois découvrent peu à peu sur leurs petits écrans des hommes d’affaires aux côtés du chef de l’Etat et des autres officiels du gouvernement et de l’armée. Ces supposés hommes d’affaires lancent une opération d’épargne avec un taux d’intérêt incroyable de 50% et parfois de 100%. Les béninois s’y jettent corps et âmes ; qui, après avoir vendu sa seule et unique maison pour y placer l’argent ; qui, pour y placer sa bourse d’étudient ; qui,  pour y placer sa pension de retraité et qui, encore pour y placer toute son économie. Des chefs de régies financières, des comptables de société d’état n’ont pas hésité à mettre dans ce bourbier l’argent du contribuable béninois. L’affaire a semblé bien démarré ; des ministres  de la république y percevaient même des primes hebdomadaires de vingt millions de (20.000.000) francs cfa. Les dits opérateurs économiques n’ont de  cesse fait des dons de véhicules à l’armée ; des dons de véhicules, de terrains bâtis ou en friche à certains chefs religieux. Ils ont même offert à la présidence de la république, à l’occasion d’une fête organisée par le président, des bouteilles vins, des verres à boire, des mouchoirs, des papiers jetables, bref des étrennes à l’effigie de Yayi Boni qui ne se cachaient  plus de s’afficher publiquement aux côtés de ses « généreux » donateurs, tellement la manne était juteuse.

Mais quand le pot aux roses a été découvert, quand les dits opérateurs économiques qui ont tout le temps défilé avec le chef de l’Etat, les autres membres du gouvernement et de l’armée sur nos écrans de télévision, se sont révélés être de vrais faussaires, de vrais arnaqueurs agissant avec l’appui et la complicité des membres du gouvernement, Yayi boni, comme à ses habitudes à juré n’être au courant de rien. Il a jeté quelques lampistes en pâture à la presse, aux spoliés et à la justice déjà sous ordres. Il a promis sur  tous les toits que les victimes de cette ténébreuse affaire entreront dans leurs fonds. Mais à ce jour, rien ! Rien que les verbiages, les charabias et les slogans sans contenu ni conviction du pouvoir. Les victimes meurent une à une et l’affaire est classée sans suite car, c’est un scandale d’Etat dont Yayi ne saurait sortir blanchi en cas de procès équitable.

La grande réticence des béninois face au RAMU réside donc dans ce grand hold-up d’état dont-ils ont été victime à ce jour sans excuses ni procès.

Conséquence, on est prêt ici à percevoir du pouvoir ou de ses sbires les cinq cent  ou mille francs cfa pour les marches de soutien aux actions du roi, mais jamais l’on ne veut plus se risquer à mettre un sous dans une opération menée par le pouvoir ou ses proches.

Autre raison possible de rejet des béninois de cette pseudo aubaine ; c’est le coup et le système de couverture qui n’arrangent pas les familles nombreuse car la carte est strictement personnelle. Alors, à titre d’exemple : pour un père de famille de cinq enfants (c’est le minimum ici par ces temps de vaches maigres) ; il devra donc débourser tous les mois sept (07) mille francs cfa pour se couvrir, couvrir madame et les enfants pour une hypothétique maladie qui ne viendrait peut-être jamais. 

Combien de béninois peuvent dégager de son salaire sept mille(7000) francs tous les mois et pouvoir encore payer le louer, assurer la popote et faire face à l’école de plus en plus chère ?

Yayi trouvera certainement dans son job inventé de toute pièce au fin de nous endormir pour réviser la constitution, des hommes et des femmes du gouvernement ; ceux du parlement ; certains directeurs de société qui pillent en toute impunité nos ressources financières….. mais pas les vrais béninois confrontés aux questions : de chômage ; de précarité du pouvoir d’achat ; de mévente ; de vie…. Il ne verra certainement pas les vrais béninois victimes en ces années-ci de l’ethnicisassion du pays et des fonctions dans l’administration ; les vrais béninois victimes au quotidien de la corruption, du népotisme…. Du régionalisme et de la male gouvernance.    

En cause aussi dans ce projet pourtant très intéressant pour toute vie humaine, le moment que le pouvoir a choisi pour mettre en orbite son affaire. Il a tout l’aire d’une opération de charme pour nous conduire droit dans la révision de la constitution dont le pouvoir vient de déposer le projet de loi sur la table des députés au parlement, fort conscient que sa majorité numérique et politique aveugle la ferait passer comme une lettre à la poste. Une majorité muette et complice de tous les « crimes » qui se commettent jusque là. Il  y a  de fortes chances que nous subissions à nouveau  un autre K.O. Donc vigilance mes chers compatriotes !         

             

 

 

 

 

 

 

 

AFFAIRE CONVOCATION DU DGPN PAR LE JUGE DU 1er CABINET DEVANT LE TRIBUNAL: LOUIS PHILIPPE HOUNDEGNON A BEL ET BIEN DEFERE A LA CONVOCATION DU JUGE



C’est ce vendredi 21 juin 2013 au matin que sans galons, ni gardes du corps encore moins ni armes que le très controversé directeur général de la police nationale, Louis Philippe Houndégnon, convoqué par le juge du premier cabinet du tribunal de première instance de Cotonou, a déféré à la convocation du juge Georges Toumantou à charge du dossier violences et voie faits sur la personne du magistrat Houssou  Angelo qui a porté plainte contre contres  ses « agresseurs ».

Le bruit avait couru que monsieur Houndégnon ne se présenterait pas à cette convocation du juge ; on a même vu la mobilisation du synapolice, syndicat national des fonctionnaires de la police dont le secrétaire général, le commissaire de police Waïdi Akodjènou, s’est insurgé contre la dite convocation aux motifs qu’elle a été délivrée sur injonction de l’unamab et du juge Houssou…

Aujourd’hui, c’est tout calmement et dans la discipline totale que   le dgpn s’est présenté au cabinet du juge ; il y a passé environ une trentaine de minutes avant d’en ressortir pour s’engouffrer dans son véhicule.

Mais alors, si le dgpn se savait capable de tant de politesse et de discipline envers la justice, pourquoi avoir laissé sa bande faire tout ce bruit et toutes ces agitations ;  les menaces proférées par le sg du synapolice lors de ce fameux congrès pourraient bien être utilisées contre lui. Car aucun syndicat fut-il celui de la police ne peut ni ne doit s’opposer à la convocation d’un juge. C’est carrément à un acte d’insubordination et de non respect de la procédure judiciaire que le Bénin entier a assisté. Et il ne doit pas resté impuni.

CRISE UNAMAB/GOUVERNEMENT : LES INJUSTICES DU POUVOIR METTENT A MAL LES HOMMES DE LOI....ET TOUT LE PEUPLE BENINOIS.


 L’union nationale des magistrats du bénin (u.na.ma.b) qui est le syndicat des magistrats est monté au créneau depuis les dernières affectations opérées par le pouvoir au sein de la famille des magistrats. Ceux-ci reprochent au gouvernement d’avoir surclassé certains et d’avoir sous classé d’autres en fonction de leurs liens supposés avec le juge Houssou qui a prononcé deux « non-lieu à poursuivre » dans les affaires tentative de coup d’état et tentative d’empoisonnement du chef de l’état. Le pouvoir justifie que ces propositions de nomination étaient prêtes depuis août 2012 ; et que le redéploiement du personnel judiciaire n’a rien à voir avec les ordonnances du juge houssou.

Pourtant, maître claire H. Ayémonnan, substitue du procureur à Cotonou s’est retrouvée brusquement mutée conseillère au tribunal d’Abomey. Elle a d'ailleurs saisi la cour constitutionnelle par un mémoir afin que ses droits soient respectés.
Ces cas de rétrogradation sont légion dans le dernier redéploiement au niveau de la justice. C’est donc face à cela que le syndicat des magistrats, ayant rencontré monsieur Ousmane Batoko, premier-vice président du conseil supérieur de la magistrature, et qui a reconnu quelques erreurs dans les affectations, a promis revoir avec le chef de l’état, président du conseil supérieur de la magistrature, les corrections nécessaires. C’est bien dans cette attente que, comme tous  les béninois, les magistrats ont appris que le gouvernement a instruit pour les passations de service.

Alors, pourquoi Yayi peut-il pas un tout petit peu respecter les autres comme étant aussi des serviteurs de ce pays? Pourquoi ne veut-il  pas réparer les irrégularités que même le premier vice-présent du conseil a reconnu, avant de lancer la passation de service. Pourquoi toujours vouloir piétiner les autres et attendre d’eux le silence et la soumission ?

Un exemple:  au conseil supérieur de la magistrature, la loi dispose que deux magistrats membre du syndicat doivent siéger après un décret pris en conseil des ministres. Depuis longtemps et malgré les nombreuses relances de l’union des magistrats, ce décret n’a jamais été pris ; de sorte que le conseil se tient toujours sans les deux représentants dudit syndicat. Du coup, le conseil est amputé de deux représentants importants du personnel judiciaire ; et les décisions qu’il prend ne sont que sous la loupe et la volonté du seul Yayi et de ses autres associés. Cela ne peut et ne doit pas continuer ainsi.

Pourquoi alors Yayi choisi-t-il ainsi de violer constamment et en toute impunité toutes nos lois. Et après, il est le premier à montrer du doigt les autres comme étant ceux qui ne veulent pas de l’évolution du pays.  
 
La révision de la constitution engagée envers et contre tout le  vaillent et digne peuple est-elle plus importante que la signature de ce décret pour le bon fonctionnement de cette institution ? Yayi boni aime des Hommes aux ordres ; des institutions qu’il doit contrôler fut-elles de contre pouvoir.

Honte à nous dans ce pays, jadis démocratique !

    

 

mercredi 19 juin 2013

REVISION DE LA CONSTITUTION AU BENIN : LE GOUVENEMENT TRANSMET UNE NOUVELLE VERSION DE LA CONSTITUTION AU PARLEMENT.


Yayi Boni
 Rester ou partir en 2016!
 
On savait la polémique en cours depuis longtemps ; on savait que la révision de la constitution était un enjeu pour le pouvoir Yayi. On savait la classe politique divisée à ce sujet, selon qu’elle est de la mouvance ou de l’opposition.
 
On se souvient aussi que monsieur Talon patrice, auteur présumé des tentatives de coup d’état et d’empoisonnement sur la personne du chef de l’état béninois, lors d’une interview sur rfi, a déclaré :

« …je suis victime de mon refus de soutenir financièrement le chef de l’état béninois pour la modification de la constitution aux fins qu’il se maintienne au pouvoir à la fin de son mandat en 2016…. ».

On se souvient aussi que, confronté aux contestations de la rue, des médias et surtout des politiques, le pouvoir Yayi a dû retirer du parlement son projet de révision de la constitution en 2012.
 
On se souvient enfin que dans le cadre des affaires dites tentatives de coup d’état et d’empoisonnement du chef de l’état, celui-ci, par le biais de ses avocats a demandé au tribunal de paris, l’extradition de monsieur talon patrice, refugié en France. Mais entre autres exigences, Paris a demandé à Yayi et à ses avocats, la présentation de l’évolution du projet de révision de la constitution.

Depuis le 6 juin dernier, une nouvelle monture est envoyée sur la table des députés à l’assemblée nationale, pour tenir dans le temps. Paris a bien exigé ces preuves pour un délai de deux mois au plus.

Et selon toute vraisemblance, la nouvelle ossature de la constitution envoyée au parlement vient couper court aux rumeurs. Il ne faut pas que le parquet de paris trouve les traces de ce qui se trame.

En effet, cette nouvelle monture n’ampute ni l’article 42 ni le 44 relatifs respectivement à la limitation du nombre de mandat et de l'âge requis  des candidats à la fonction présidentielle.

Mais en réalité, cette diligence de Yayi et de son gouvernement à transmettre au parlement un projet de révision de la constitution lavé de toute équivoque et de toute suspicion, répond bien à des objectifs précis : montrer au parquet de paris que la révision de la constitution telle que évoquée par le sieur talon est un faux argument ; que le président yayi n’a nullement l’intention de se maintenir au pouvoir après 2016 comme l’a insinué le présumé coupable.

Mais alors, si Yayi  n’a aucune intention de se maintenir au pouvoir après 2016, comment s’expliquer le premier projet de révision de la constitution dont les députés membres de sa majorité présidentielle ont unanimement amputé les articles 42 et 44 ? Qu’est-ce que Yayi a-t-il fait lui-même en son temps pour les en dissuader ? Yayi ne nous dira pas qu’il n’est pas au courant de cette turpitude qui, si elle avait abouti, lui permettrait sans peine ni honte, à se porter candidat à sa propre succession après 2016 !  Donc l’intention de rempiler existe toujours ; la volonté de garder le pouvoir après 2016 existe toujours dans les plans de Yayi à en juger par les rassemblements politiques tous azimuts, les marches de soutien, les messes d’action de grâce et de soutien demandées par les profiteurs du système à son intention….  

Que se soit clair, quelque soit le cas de figure, Yayi trouvera le mécanisme de se maintenir au pouvoir au terme de son mandat.

Une seule piste : toute révision de la constitution suppose un changement de république. Ce qui veut dire que les interdits liés au nombre de mandat ne frappe que ceux qui auraientt été élus deux fois présidents sous cette nouvelle république (constitution) ; et comme yayi n’a pas  encore été candidat sous cette  nouvelle république (constitution), tout bonnement et juridiquement, il sera candidat avec la pression organisée de la rue et des médias sous sa coup ! Il opposera violence policière et militaire à ces contradicteurs qui n’ont que l’exil pour lui échapper.   
 
Dieu! Nous avons bien plus urgents et plus graves à faire que la révision de la constitution: le délestage pour lequel des milliards sont engloutis à mariagléta; un football bien agonisant; une agriculture encore de famille, avec des machines agricoles jamais vues ni fonctionnelles; nos routes (akassaato-bohicon) qui sont des mouroirs; une justice confisquée mais qui se débat avec atermoiement; une police peu soucieuse des droits de l'homme e"t du respect de la justice ; des cas de corruption et de détournement à n'en point finir! 
 
Seule une insurection à l'égyptienne ou à la tunisienne sauvera le Bénin. Mais pour le moment, chacun calcule sa tête; chacun tient à garder à lui sa poitrine. Mais jusqu'à quand?        

 

INSUBORDINATION DE LOUIS PHILIPPE HOUN DEGNON AUX AU JUGE DU PREMIER CABINET DANS L'AFFAIRE VIOLENCE ET VOIE DE FAITS SUR LA PERSONNE DE HOUSSOU ANGELO: LE SOLDAT HOUNDEGNON EST COUTUMIER DES FAITS

Monsieur le dgpn,
vous gagnerez à donner autre image de vous que celle que l'on vous connait jusque-là!
 
Les agitations du syndicat de la police nationale auxquels nous avons été confrontées ces derniers jours ne doivent pas cacher la nature même et la personnalité du dgpn, Louis Philippe Houndégnon, ancien commandant des CRS; ancien commissaire central.
 
A plusieurs reprises, l'homme s'était déjà illustré dans des faits du genre par le passé.
 
En 2006, c'est bien armé que le bénin entier l'a découvert sur les écrans de la télévision, réfugié à sa base des CRS au PLM, où il a menacé de rendre la vie dure qui à quiconque qui essayerait de le prendre.
 
On se souvient que l'ex-commandant de la capitainerie, monsieur Oussoukpèvi avait porté plainte contre Louis Philippe Houndégnon devant la cour constitutionnelle; mais jamais ce dernier n'a fait la politesse à la haute juridiction de se présenter aux nombreuse convocations à lui adressées. Donc, nous sommes en présence d'un individu  multirécidiviste des faits à lui reprochés.
 
Et un tel individu ne peut servir la nation à un niveau aussi élevé qu'est la direction générale de la police nationale; à moins que celui-là qui l'a promu à ce poste, vise des objectifs autres que le respect des institutions de la république, le bon fonctionnement de la démocratie qui veut aussi que tout individu réponde à une convocaton du juge ou de la police sans broncher.
 
La convocation avec mandat d'arrêt ou d'amener délivrée par le juge à l'encontre du sieur Houndégnon et de ses collabos, fait suite à deux autres convocations auxquelles aucun des présumés auteurs des violence exercées sur le juge Angelo Houssou ne s'est présenté. Et aucun d'eux ne bénéficie de quelque immunité que ce soi liée à leur fonction. Il va s'en dire que leur refus de se présenter au juge suite à ces deux convocations relève d'un entêtement stricto-personnel et d'une volonté de se mettre au-dessus des lois de la république. Et ça, venant des policiers! cela donne à réfléchir.
 
Dans la même affaire, le procureur de la république a été convoqué; et c'est sans jambage qu'il s'est présenté et écouté. Les policiers auteurs de ces bras de fer qui s'annocent doivent savoir que tôt ou tard, ils seront rattrapés par leurs actes: résistance et insoumission à magistrat dans l'exercice de ses fonctions. En tout état de cause, force doit rester à la loi.
 

REVISION DE LA CONSTITUTION DU BENIN: LETTRE OUVERTE DE JANVIER YAOUEDEOU AU CHEF DE L'ETAT BENINOIS


Le projet de révision de la Constitution du 11 décembre 1990 introduit à l’Assemblée nationale depuis peu continue de  susciter des réactions.  La dernière en date est celle du président du parti « Réveil patriotique ».

A ce sujet, l’ancien député Janvier Yahouédéou a adressé une lettre ouverte au chef de l’Etat à travers laquelle, il demande à Yayi Boni d’abandonner le processus pour trois principales raisons.

Lire la lettre ouverte de l’ancien collaborateur du chef de l'état.

Janvier Yahouédéou
Président du Parti "Réveil Patriotique"
02 BP 1528 - Cotonou

Lettre ouverte n°1
A son Excellence Docteur Boni Yayi

Président de la République
Chef de l’Etat
Chef du Gouvernement
Ministre de la Défense
Cotonou – Bénin

OBJET : 3 bonnes raisons pour dire NON à la Révision de la Constitution

Excellence Monsieur le Président de la République,

C’est avec un profond respect que je me permets de vous adresser la présente lettre ouverte, suite au décret n° 2013-255 DU 06 JUIN 2013 portant transmission à l’Assemblée Nationale du projet de loi portant révision de la Constitution de la République du Bénin.
Excellence Monsieur le Président de la République, notre Constitution n’est pas parfaite, certes, mais pourquoi la modifier en cette période de profonde suspicion et d’inquiétude du vaillant peuple béninois ? Je voudrais par la présente lettre vous dire les trois raisons qui obligent mon parti politique (Réveil Patriotique) et moi-même à dire non à ce projet de révision de la Constitution de notre pays.

1-La Constitution du Bénin est le fruit d’un large consensus national, après 17 ans de dictature et de souffrance. Sa révision ne saurait se faire sans un large consensus national. Ce principe a d’ailleurs été consacré par la décision DCC-06-074 du 08 Juillet 2006 de la Cour Constitutionnelle qui, se prononçant sur la constitutionnalité de la Loi constitutionnelle n° 2006-13 portant révision de l’article 80 de la Constitution du 11 décembre 1990 votée par l’Assemblée Nationale le 23 juin 2006, portant modification de la durée du mandat des députés a affirmé ceci : ‘’ Considérant que ce mandat de quatre (4) ans, qui est une situation constitutionnellement établie, est le résultat du consensus national dégagé par la Conférence des Forces Vives de la Nation de février 1990 et consacré par la Constitution en son Préambule qui réaffirme l’opposition fondamentale du peuple béninois à …la confiscation du pouvoir ; que même si la Constitution a prévu les modalités de sa propre révision, la détermination du peuple béninois à créer un Etat de droit et de démocratie pluraliste, la sauvegarde de la sécurité juridique et de la cohésion nationale commandent que toute révision tienne compte des idéaux qui ont présidé à l’adoption de la Constitution du 11 décembre 1990, notamment le consensus national, principe à valeur constitutionnelle ; qu’en conséquence, les articles 1 et 2 de la Loi constitutionnelle n° 2006-13 adoptée par l’Assemblée Nationale le 23 juin 2006, sans respecter le principe à valeur constitutionnelle ainsi rappelé, sont contraires à la Constitution ; et sans qu’il soit besoin de statuer sur les autres moyens ; ‘’
Cette décision constitue donc une jurisprudence qui empêche l’Assemblée nationale à se substituer au consensus national.

2- Le contexte régional ne s’y prête pas. Modifier la Constitution de son pays au cours du deuxième et dernier mandat est la nouvelle trouvaille de certains chefs d’Etat africains pour s’éterniser au pouvoir. La stratégie est simple et reste la même : • Dans un premier temps, annoncer au peuple son engagement ferme à ne pas briguer un autre mandat pour endormir les esprits ; •Dans un deuxième temps, utiliser des arguments comme la modernisation et la création de nouvelles institutions afin d’honorer des obligations vis-à-vis de partenaires financiers, etc. comme prétextes pour modifier la loi fondamentale avec comme conséquence une nouvelle République, permettant de facto au chef de l’Etat sortant de se repositionner pour d’autres nouveaux mandats. Les exemples font aujourd’hui légion.

3- Le contexte national ne s’y prête pas. Il y a des besoins plus urgents :
- En 2006 vous aviez promis aux béninois l’autonomie énergétique, où en sommes-nous 7 ans après au regard des graves situations de délestage ?
- En 2006, vous aviez promis aux béninois, de transformer notre pays en un village numérique, où en sommes-nous sachant que le Bénin est classé avant-dernier en termes de qualité de l’internet par socialnetlink ?
- En 2006, vous aviez promis aux béninois un taux de croissance à deux chiffres. Où en sommes-nous sachant qu’en 2012 le Bénin a été classé dernier des pays de l’Uemoa selon les chiffres de la Bceao ;
- Avant votre prise de pouvoir, notre pays fut classé 1er en Afrique et 23ème sur le plan mondial en termes de liberté de presse et d’expression par Reporter Sans Frontières. Où en sommes-nous aujourd’hui sachant que notre pays a été classé 91ème en 2012 ?
- Avant 2006, notre justice avait toute sa lettre de noblesse. Où en sommes-nous aujourd’hui face à cette crise ?
- Etc.

Excellence Monsieur le Président de la République, face à ce bilan désastreux, nous voudrions par la présente vous suggérer d’abandonner ce projet de révision de notre loi fondamentale qui ne présente aucune urgence, mais de consacrer vos énergies à améliorer le quotidien du peuple béninois.
Excellence Monsieur le Président de la République, nous sommes conscients que cette lettre peut ne pas plaire et pourrait déclencher des avalanches de réactions de persécutions sur toutes les formes (inquisitions fiscales, asphyxie économique, arrestations arbitraires, etc.) mais les membres de mon parti Réveil patriotique et moi même sommes prêts à dire NON à tout arbitraire pouvant contraindre à la privation de la liberté ou à l’exil forcé.
Veuillez recevoir Excellence Monsieur le Président de la République, l’expression de notre engagement patriotique.

Pour le Parti "Réveil Patriotique"
Le Président
Janvier Yahouédéou



CONGRES EXTRAORDINAIRE DU SYNAPOLICE: LOUIS PHILIPPE HOUNDEGNON ET SES OUAILLES: BONBENT LES MUSCLES CONTRE LA JUSTICE ET L'ETAT DE DROIT AU BENIN.


Une police qui ne respecte pas la procédure judiciaire n'est rien d'autre qu'un club de cancres et de gens inutilement violents!
 
Comme annoncé par communiqué radio et télédiffusé, le syndicat national de la police s’est réuni ce samedi 15 juin à l’école de police. A l’issue de la réunion tenue hors caméras et micros, c’est le secrétaire général du synapolice, le commissaire Waïdi Akodjenou qui a bien voulu donner une interview à la presse pour situer le bénin entier sur la position du synapolice dans l'affaire de la convocation du dgpn et de certains de ses hommes :

 « Nous n’allons pas nous laisser faire aussi facilement comme ça. Nous n’allons pas répondre à une convocation sur injonctions du juge Angelo Houssou et de l’unamab (Union Nationale des Magistrats du Bénin). Trop c’est trop.

Le juge Houssou devra d’abord aller s’expliquer sur son comportement vis-à-vis de l’éthique et de la déontologie devant le conseil supérieur de la magistrature sur avant de venir nous convoquer, et là nous répondrons !

.....Si chaque foi qu’un policier interpelle un citoyen, fouille ses bagages et sa voiture, celui-ci doit l’assigner en justice, alors je ne vois pas comment le policier est libre dans l’exercice de sa profession ; je ne sais pas si une prochaine fois le policier ou n’importe quel policier voudra faire de gaité de cœur sa mission …. Nous sommes les garants de la sécurité publique, nous a-t-dit ;  nous sommes protégés dans l’exercice de notre fonction nous a-t-on dit aussi.  Mais alors, où se trouve notre protection dans tout ça..… qui veut la paix prépare la guerre dit-on ; pour préparer la guerre il faut qu’il y ait quelques uns qui acceptent de se faire tuer ; et c’est nous autres policiers. Combien sommes-nous dans le pays à avoir entendu des crépitements d’armes ? Combien sommes-nous capables d’aller dans la direction des crépitements d’armes pour défendre le pays ?... Vous savez, c’est nous qui restons dans les feux tricolores pour réguler la circulation et assurer la paix mais dans les feux, il n’y a pas de climatisation… » Voilà entre autres propos ce que le secrétaire général du syndicat de la police a déclaré à la presse au terme de l’assemblée générale extraordinaire. A bien étudier ces propos, on se rend compte que les policiers convoqués par le juge, sous la bannière de leur syndicat ne se rendrons pas à la convocation ; que le syndicat menace le ou les juges : « … nous n’allons pas nous laisser faire… » ; que les policiers ne reconnaissent pas les prérogatives du juge ; que les policier se mettent au-dessus des lois de la république en raison des difficultés ou risques liés à leur métier    : « …combien sommes-nous capables d’aller dans la direction du crépitement des armes pour défendre le pays… qui veut la paix prépare la guerre…et il faut qu’il y aient quelques-uns qui acceptent de se faire tuer pour qu’il y ait la paix ; et c’est nous les policiers qui avons fait cette option… »

Je voudrais simplement rappeler aux policiers que personne ne les a recrutés de force dans le corps ; c’est bien au terme d’un concours auquel les gens ont été librement candidats,  qu’ils se retrouvent policiers. Ils avaient bien connaissance des difficultés liées à ce corps avant de se porter candidat, donc personne n’a à les plaindre et ils ne doivent forcer les mains à qui que se soi s’agissant des risques qu’ils prennent. S’agissant des feux tricolores non-climatisés (j’en ris), là aussi je dis que si quelqu’un a le niveau de travailler sous climatisation, il y sera ; et si  son niveau impose qu’il travaille au soleil pourquoi s’en plaindra-t-il ? Tous les policiers ne sont pas dans les feux tricolores, au soleil ! Les hauts gradés et autres, c’est eux qui roulent les grosses caisses aux vitres tintées à travers la ville ; leurs bureaux hyper climatisés. On retrouve souvent les véhicules de luxes de la police dans nos marchés avec à bord, les épouses, les amantes ou encore les enfants de tels ou tels hauts gradés venus pour des emplettes…. Donc la police béninoise, contrairement à ce que le commissaire Akodjenou veut nous faire croire, n’est pas que logée aux feux tricolores et au soleil. Il y existe bien des places et postes douillets pour qui les méritent.  

Mais en réalité, cette résistance  affichée de l’ensemble des policiers à la justice montre bien dans quelle république nous sommes. Une république où certains doivent êtres jugés pour leurs faits, gestes et mêmes leurs propos, mais d’autres non !
 
Le cercle de ces intouchables et impunis de la république vient d’enregistrer ces nouveaux membres. Longtemps, on croyait que ce cercle de faux gens, mafieux invétérés, prédateurs de l’économie nationale, politiciens tueurs s’arrêtait aux anciens directeurs de sociétés d’état, aux anciens ministres ou d’ancien responsables de projets, refugiés au parlement pour leur immunité ad vitam aeterm ; mais non les policiers aussi se sont invités au festin puant et constipant.  
 
Alors, si ces mots d’ordre « … nous n’allons pas nous laisser faire aussi facilement … ; ne me demandez pas répondre à une convocation sur injonction du juge houssou et de l’unamab» du syndicat de la police passe, ce sera la fin de la république. Et ce sera aussi sous le règne de yayi boni que la république aura été autant foulé aux pieds avec un dénie total des prorogatives du juge ; une police encouragée à faire du n’importe quoi : semer la terreur ; commettre les bavures les plus innommables sous le faux prétexte de l’opération « folklorique » dite djakpata….

Il urge donc que les magistrats à tous les niveaux qu’ils soient s’organisent pour faire front à cette  « rébellion » organisée qui , à mon sens,  ne peut exister sans l'onction du pouvoir.
 
La faiblesse de la justice dans ce combat, c’est qu’elle n’a aucune force de police contre la police elle-même; à moins de recourir à l’armée qui risque de ne pas obéir, vu que les policiers contestataires ont le soutien des autorités politiques dans leur bras de fer.

Louis Philippe et ses complices convoqués doivent se présenter au juge pour s’expliquer afin que plus jamais plus personne ne se croit au-dessus de la loi.

Au pire des cas, les magistrats devront déclencher des grèves illimitées aux fins que le gouvernement oblige le dgpn et ses collabos à obéir à la loi.  

vendredi 14 juin 2013

CONVOCATION DE MONSIEUR LOUIS PHILIPPE HOUNDEGNON ET DE SES ASSOCIES DANS LE CADRE DES TRAITEMENTS INFLIGES AU JUGE HOUSSOU: REEL BRAS DE FER OU TENTATIVE D'INTIMIDATION DE LA PART DE LA POLICE.

Monsieur le dgpn, disciplinez vos troupes et rendez-vous à la justice sans tapage.
 
 
On se souvient que maître Angelo Houssou, juge du 6ème cabinet près le tribunal de première instance de cotonou, avait prononcé des "non-lieu" dans les affaires dites "tentatives de coup d'état et d'empoisonnement" sur la personne de yayi boni.
On se souvient aussi que dès la reddition de ces ordonnances, et ayant tenté de quitter le pays, ledit magistrat a été objet d'arrestation, violence et voix  faits, perquisition de de domicile et mise sous surveillance illégale de la part de certains policiers (14) au total  sur injonction du directeur général de la police Louis Philippe Houndégnon.
Dans la seamaine d'après ces faits sus évoqués, le juge houssou a porté plainte contre les concernés. c'est ainsi que le juge du deuxième cabinet en charge de l'affaire a convoqué les mis en cause; mais le syndicat de la police nationale ne l'entend pas de cette oreille; par un communiqué radio-télé, il convoque tous les fonctionnaires de police à une assemblée générale extraordnaire pour dit-on une "riposte sbséquente"  "vu la gravité de la situation".
Alors, qu'entend le syndicat par une "riposte subséquente"? Est-ce à dire que le syndicat fera obstruction à la convocatin du juge? Est-ce à dire que le syndicat mobilisera ses syndiqués pour empêcher la tenue de l'audiance? est-ce à dire que ces policiers feront usage de leurs armes pour empêcher l'entrée du tribunal au juge? Est-ce à dire que la vie du juge est désormais en danger?.... Ce sont là autant de questions sans réponses qui nous préoccupent.
Et quand on parle de "gravité de la situation"; je la cherche sans la trouver. On a uste convoqué un citoyen béninois pour des faits qu'il a commis dans l'exrcice de ces fonctions. Il devrait pour se rendre à la justice et répondre aux questions qui lui seront poser.
Le dgpn et ses camarades impliqués dans les déboires du juge houssou sont-ils au-dessus de la loi? Ne peuvent-ils pas être écouter par la justice?
Ce communiqué diffusé en boucle sur la télévisin nationale n'est-il pas une pression sur le magistrat dans l'exercice de ces fonctions? Où se trouvent donc l'indépendance de la justice et la sécurié du juge dans toute cette affaire?
Louis Philippe Houndégnon passera-t-il ainsi pour le super-homme du pays? Le super-flic infaible et intouchable du pays?
Les policiens n'ont-ils pas toujours conduit des gens devant les juges? Et pourquoi refusent-ils à présent de se prêter à l'exercice? De toute façon, Yayi boni devra prendre  ses responsabilités; c'est de sa volonté de manipulé tout le monde, et justice, et policier, et politique et société civile que découlent tous ces dérapages.
Et tout état de cause, force doit rester à la loi et les concernés devront se présenter à la justice sans pression aucune ni menace aucune  sur les juges.
Au besoin, le juge doit solliciter l'intervention de l'armée pour discipliner les policiers récalcitrants 
 

mardi 11 juin 2013

LES JOURNEES DE REFLEXIONS DES 6 ET 7 SUR LE FITHEB A GRAND POPO ONT REVELE LES GACHIS ET LES LIMITES DE PASCAL WANOU A DIRIGER L'INSTITUTION DE MANIERE EFFICIENTE


Pascal Wanou
à vouloir diviser pour régner, on finit par perdre.
 
Le festival International de Théâtre du Bénin depuis bien des éditions connait des soubresauts. Ces mouvements ont soient lieu à la veille de la désignation d’un nouveau directeur ou carrément à la tenue de la biennale proprement dite. On se souvient encore des agitations, des déclarations et autres insinuations de monsieur Pascal Wanou et des sa clique alors que l’homme était candidat au poste de directeur du fitheb. Ses manœuvres orchestrées dans le seul dessin d’accéder au poste tant envisagé ont fini par donner leurs fruits. Que n’a-t-on pas inventé sur le compte des gens d’en face notamment Orden et Isidore ? On a dû créer de toutes pièces une prétendue association des associations de théâtre ; on a récupéré et approprié pour soi  à des fin  bassement électoralistes le CBIIT, (Centre Béninois de l’Institut International de Théâtre) ; les ReTHeb (Rencontres Théâtrales du Bénin)…Monsieur Wanou dans sa folie de récupérer le Fitheb pour en faire une affaire de clans sans professionnalisme aucun, a tout inventé et tout détruit sur son passage : les mensonges les plus grotesques et les plus ridicules ; la cassure de la cohésion qui a toujours existé au sein de la famille des artistes du théâtre; la chasse aux récépissés d’associations pour contrôler tous les postes électifs dans le secteur : à ce sujet il détiendrait près de mille différents récépissés d’associations. Voilà comment après la fin du mandat  de monsieur Alladatin,  porté par des godillots qu’il a eu le temps de placer au conseil d’administration du festival, l’homme est devenu directeur de l’institution. Mais une chose est de se faire élire, une autre en est de pouvoir gérer, diriger de manière efficiente.

Le ministre en charge de la culture vient de réunir des acteurs culturels du domaine du théâtre  pour deux journées de réflexion au sujet du festival. Ces réflexions qui ont eut lieu les 6 et 7 juin à grand-popo ont porté sur la  vision, la gouvernance et le statut juridique de l’institution fitheb dans son ensemble.

Au dire du ministre, ces journées lui auraient été inspirées par les deux éditions organisées par monsieur Wanou et les bilans administratifs et financiers qui s’en sont suivis.

Le ministre a lui-même sollicité une double vérification vérification de la gestion du directeur du fitheb par l’IGM (inspection générale du ministère) et l’IGE (inspection générale d’état) ; les rapports sont là et très accablants ; on parlerait non pas seulement de mauvaise gestion mais de détournement de plusieurs millions de francs CFA. Le directeur du fitheb aurait pour une même biennale  présentée deux bilans financiers. Le rapport financier présenté par le directeur aurait fait état d’un gap de 50.000.000 (cinquante millions) F cfa ; et face aux mécontentements et observations des ses supérieurs hiérarchiques, l’homme a  introduit à nouveau un deuxième rapport financier équilibré en dépenses et en recettes ; en somme un rapport sans déficit financier.  Mais avant  par deux fois, le conseil d’administration a rejeté les rapports du directeur ;  il dit ne pas comprendre que le directeur ait eu 350.000 (trois cents cinquante  milles) F cfa en espèce du gouvernement sur le compte du festival au moins un moins avant la biennale pour en arriver à un bilan aussi « nul »… Voilà entre autres des faits qui ont éveillé le ministre à vouloir voir le dessous de cette gestion pour le moins scrabbleuse.  

En réalité au-delà de ses résultats, monsieur Wanou a un réel problème de personnalité, d’engagement personnel et de management. A aucun moment dans la vie associative culturelle, l’homme n’a rien entrepris qui soit de son propre chef ; il n’a non plus rien dirigé de son propre talent. Il a toujours été dans l’ombre des autres, notamment de : orden Alladatin ; Claude Paqui ; Koto yériman ; Didier Applogan… Et c’est à  tout ce beau monde qu’il a tourné le dos pour aller créer son royaume aux fins uniques de prendre le fitheb pour en faire ce que les différentes commissions de contrôle ont révélé. Il n’était en réalité qu’un acteur très inconnu du point de vue de son  leadership ; de ses pratiques théâtres et même de son engagement militant dans le secteur. L’homme a  créé quelques  personnages au sein de la troupe « les muses du Bénin ». Dans la perspective de sa conquête du fitheb, il a forcé des mains et créé des amitiés de metteurs en scène ici, choses qui lui ont valu quelques minables distributions….

 Aujourd’hui, Pascal Wanou est comme un général sans troupe. Car les hommes qu’il placés au conseil d’administration du festival ne parlent plus le même langage  que lui ; ils estiment avoir été trahis par leur ancien copain. Pascal n’aurait honoré aucun des engagements pris avec ceux-ci. notamment: bonne gouvenance; transparence dans la gestion et passage de témoin à quelqu'un de la fédération après deux biennales... 
 
Au sein de la fédération créée de toutes pièces, pascal ne fait plus l’unanimité. A titre d’exemple, c’est seul contre tous qu’il s’est porté candidat à sa propre succession au poste de directeur du fitheb ; l’association lui ayant préféré un autre. Du coup, ils sont deux candidats de cette association à vouloir briguer le poste.

PRESIDENTIELLE DE 2016: YAYI DEJA EN CAMPAGNE SUR LES DIVERS CHANTIERS AVEC SES GRIOTS BIEN DISPOSES


Le président de la République s’est rendu en visite d’inspection sur les chantiers de la so.n.e.b (société nationale des eaux du bénin) ce samedi 8 juin. Il s’agit d’un vaste chantier, reconnaissons-le, de construction d’un château d’eau ; de raccordement de divers points d’eau  et d’adduction d’eau  en milieu urbain pour un montant de 23 milliards. Comme on pouvait si attendre, il s’est trouvé sur les lieux, un godillot,  un griot: le directeur de la so.n.e.b,  pour chanter à nous rompre les timpans les louanges de yayi à n’en pas finir. Cela s’entend ; il est parent ethnique au président. Et par ces temps où Yayi a régionalisé tout le pays, cela ne peut passer inaperçu. Morceaux choisis : « …C’est du jamais vu monsieur le président ! Aucun régime n’a fait cela dans l’histoire de notre pays, monsieur le président… ; Aucun régime n’a jamais investi autant d’argent dans le secteur de l’eau au Bénin, monsieur le président ; même sur les fêtes tournantes du 1er août, ce que vous avez investi dans l’eau est unique, monsieur… quand on aura fini ce projet en 2015, vous aurez réglé définitivement les questions d’eau en milieu urbain ; on va même dépasser les OMD….. ». Mais que ce soit clair ; le bénin dispose déjà de château d’eau ; ce n’est pas yayi qui est le premier chef d’état à  en faire construire. Et ce qu’on aura investit maintenant dans ces infrastructures est proportionnel au coût actuel de la vie. Aussi, tout ce qui est fait l’est sur le compte du contribuable béninois. Si les gouvernements qui ont précédé yayi n’avaient rien fait en thème d’adduction d’eau, yayi n’aurait pas seulement à faire ce qu’il fait là. Il n’est pas venu voir un pays désert, sans infrastructure.  La preuve : les locaux qu’il occupe à la présidence de la république ont été construits  par ceux qui l’ont précédé.  Et Kérékou qui l’a rénové n’y a pas siégé une minute avant de quitter le pouvoir.

Donc que les griots se taisent. Yayi ne fait rien pour le Bénin qui soit sur ses fonds propres. Aucun  pays, aucune banque n’accorde de crédit ou de prêt  à notre pays pour les beaux yeux de yayi. C’est bien une question d’intérêt. Et c'est nous qui payons; nous et les générations à venir.

AFFAIRES TENTATIVES DE COUP D'ETAT ET D'EMPOISONNEMENT: LA HAAC DEVRAIT SE TAIRE POLIMENT



En bon médecin après la mort, la haac vient de sortir un communiqué rappelant les organes de presse à l’ordre au sujet de leur immixtion dans les affaires pendantes devant la justice. Elle dit  vouloir sanctionner tout contrevenant à la règle en la matière (rire) !Je précise au passage que cette espèce de communiqué de la haac est relative aux dossiers tentatives d'empoisonnement et de coup d'Etat.
Je crois que le peuple béninois tout entier devrait rire de la haac et de son machin de communiqué.  Rions mes chers compatriotes ! Rions de l’amnésie de ces cancres et bénis oui-oui qui tiennent leurs ordres de yayi et de sa mouvance ordurière.
Où était la haac et que faisait la haac-elle pour ne pas avoir lancé son communiqué au moment où la situation était au rouge ; au moment où la presse vilipendait le juge Angelo Housou ; au moment où Yayi ses sbires utilisaient  les médias même publics  pour intimider la justice et tout le peuple….Oh ! haac kpayo.  

INSECURITE AU ENIN: UN CORTEGE DE LA POLICE ET DE L'ARMEE PRIS AU PIEGE DES MALFRATS


Dans la nuit du samedi 8 juin aux environs minuit, un cortège de la police et de l’armée béninoise a été attaqué par des bandits pour le moins courageux, à hauteur du poste de péage de kpèdékpo. C’est d’abord le directeur adjoint de la police nationale et son garde du corps qui sont tombés dans l’embuscade ; leur véhicule a été criblé de balles. Un lieutenant-colonel de l’armée est tué sur le champ;  le chef d’état-major adjoint de la marine est grièvement blessé de même que  plusieurs hauts gradés de la police et de l’armée. des véhicules de passagers civils ont été aussi tenus en respect par les voyous qui ont blessé plusieurs personnes.
 
Les assaillants dans leur retraite sont partis avec un AKM et un pistolet automatique des hommes en uniformes. Cette attaque et le résultat qui s’en est suivi montrent bien le niveau de défense ou de réaction  de notre police et de notre armée face à des cas d’attaque.
 
Combien sont ces assaillants pour avoir  eu raison d’un cortège aussi impressionnant  qui comprend les directeurs généraux adjoints de la marine et de la police nationale ? Comment ces malfrats se sont-ils arrangés pour repartir tous indemne à la fin de l’attaque ?  Bien plus, les bandits dans leur retraite  ont emporté des armes. Tout porte à croire que les malfrats ont ligoté nos hommes en uniforme avant de passer à l’acte ? C’est quoi cette police ou cette armée à laquelle n’importe quel voyou peut facilement arracher des armes.  Où se trouve alors la sécurité des personnes et des biens?
Il s’observe depuis un moment que notre police devient le refuge de gens peu engagés, peu courageux. Ils aiment les opérations d’éclats sans résultat patent ni convainquant. Notre police, tout comme notre armée  glisse sur la piste de la facilité depuis qu’on lui a assigné comme mission de mener la chasse à la vente de l’essence de contrebande. Ici la tâche est aisée ; rien qu’à la vue de l’uniforme, les pauvres populations détalent. On se saisit alors des produits.  
La conséquence première   de cette facilité d'action et d'opération est que notre police ne peut plus faire face à des attaques d’où qu’elles viennent. On se plaignait d’une police corrompue ; d’une police rançonneuse sur nos axes routiers. Nous voici avec une police inefficace, incapable de se défendre  et de nous protéger contre les agresseurs. Où allons-nous finalement avec l’insécurité sous la gouvernance Yayi ? Pourtant, c'est à grands  cris que face aux micros et caméras, yayi et son ministre de l'intérieur nous ont brandit l'opération dite "djakpata" comme la solution idéale aux problèmes d'insécurité. Trois mois après, ces policiers et militaires commis pour l'opération "djakpata" naviguent toujours à vue; confondant excès, abus et répression.
 
Pour corriger le tir, il urge que la police se reprenne au sérieux ; que le crachoir ou l’initiative ne soit plus laissés aux plus bavards encore moins aux plus agités  qui viennent nous distraire sur les écrans brandissant des innocents attrapés à la va-vite pour des coupables. Une police qui travaille, le fait discrètement et ces résultats ne sont pas brandis comme des trophées de guerre à la télévision.
Vivement que les hors la loi qui ont commis le crime de kpèdépko soit  effectivement retrouvés et pas qu'on nous présente comme par le passé des innocents en lieu et place.        

vendredi 7 juin 2013

REVISION DE LA CONSTITUTION AU BENIN: VOICI TOUS LES PLANS POSSIBLES DE YAYI ET DE SES SEIDES

 
 Connaîssez-vous ce monsieur? C'est un dangereux tueur de démocratie!
 
Politique nationale :« Touche pas à ma Constitution »
Amos Elègbè : « …c’est qu’il faut que soient nécessairement préservés à tout point de vue, l’Etat de droit, …la limitation du mandat du président de la République, … ».
Comme vous le constatez, tous font économie de vérité. Ils mentent sur les véritables intentions du Baron d’Araruna, Dieu devant ses esclaves.

Le seul qui a inconsciemment dit la vérité c’est Chabi Sika. Il a dit que c’est la plénière qui a décidé du retrait de certaines options fondamentales de la Conférence nationale de cette loi soumise à la Cour. Parmi ces options, la limitation de mandat. Or, on sait que la mouvance détient la majorité. Et cette mouvance obéit aveuglément à son Chef, Yayi Boni. Donc, la mouvance de Yayi Boni a décidé de supprimer la limitation de mandat de la loi pour permettre à son chef de se maintenir au pouvoir en 2016. En tout cas, c’est ce que nous renseigne le monologue de Chabi Sika.
 
Si Yayi ne voulait pas s’éterniser au pouvoir au-delà de 2016, pourquoi n’a-t-il pas fait pression sur sa majorité à l’Assemblée (comme d’habitude) pour qu’une telle loi ne soit pas adoptée ? En tout cas, Robert Dossou ne s’est pas laissé faire lui. Il a dit niet.
Le mérite de Robert Dossou, c’est d’avoir dit non à cette entreprise machiavélique. Le courage de Robert Dossou, c’est d’avoir sauvé contre vents et marées les acquis de la conférence nationale. Et ça, le secrétaire général du gouvernement, le conseiller politique de Yayi et Chabi Sika ne veulent pas lui reconnaitre ce mérite. Parce que Robert Dossou a mis fin à leur funeste dessin. Robert Dossou a mis en déroute la mouvance Yayi qui a osé adopter une telle loi. Aussi, la Cour de Robert Dossou a-t-elle décidé : « …ne peuvent faire l’objet de question à soumettre au référendum, les options fondamentales de la Conférence nationale de février 1990 à savoir : ….le mandat présidentiel de 5 ans renouvelable une fois… ». Conséquence, il a été éjecté de la Cour constitutionnelle…Comme une vielle chaussette qu’on a utilisée…
Après cet échec cuisant, ils ont changé leur fusil d’épaule tout en nourrissant la même ambition : modifier la constitution. Ils ont monté une nouvelle pièce composée de plusieurs actes. Une pièce version sénégalaise de Wade en prétextant un changement de régime et en faisant un hold-up électoral comme en 2011.
 
 
 
Acte N°01 : Trouver un sponsor.
 
 
Tout le malheur de Patrice Talon, vient du fait qu’il a dit non à toute tentative de modification de notre loi fondamentale. Voici sa déclaration sur RFI : « …Vous savez, c’est un secret de polichinelle ! je vais vous le dire et tout le monde le sait. Dès que Yayi Boni a été réélu en 2011, sa principale préoccupation était de réviser la constitution….Pour rester au pouvoir…donc le président m’a sollicité pour que j’accompagne son nouveau programme politique en utilisant mes relations, mes moyens pour obtenir auprès de l’Assemblée le nombre de députés qu’il faut pour voter ce genre de modifications qui nécessitent une majorité qualifiée. Mais j’ai résisté. Comme nous sommes des amis, j’ai pu quand même lui faire comprendre que ce n’était pas indiqué, que ce n’était pas faisable, que ce n’était pas bien ».
A partir de cet instant, il est devenu la bête noire à abattre. Bénin control Sa est détruit. Ses usines menacées. Il est sorti du groupe de fournisseurs d’intrants agricoles. On murmure à la présidence que Talon sera appauvri. On a dit même qu’il roulera à vélo. On envoie des militaires pour l’arrêter, il quitte le pays. Car, pour les Dieux au pouvoir, tant que Talon vit, il bloquera la révision de la Constitution.
Mais ce que Talon ne sait pas, c’est qu’il venait de montrer à Yayi que les hommes d’affaires constituent un danger pour lui en 2016. D’où l’acharnement contre Ajavon. Issa Salifou lui a été carrément réduit au silence. Tous ceux qui sont riches et qui peuvent dire non à la révision sont persécutés. Notez que la plupart sont du sud. Car au nord, il a déjà tué tous ceux qui peuvent compter 50 millions d’économie. Ne me parlez surtout pas de Sasif.
Ce sont là les conséquences du refus de Talon. Mais, les caciques du pouvoir avaient un plan B.
 
 
Acte N°02 : Remplacer Robert Dossou.
 
 
Quand Robert Dossou a pris sa décision, des témoins ont affirmé que le Baron d’Araruna a piqué une de ces colères qu’on lui connaît. Il s’attendait à tout sauf cette décision de son ami Robert Dossou, géniteur du KO de 2011. Ce jour là même la décision a été prise de le renvoyer de la Cour. Il fallait l’humilier. Ce qui a été fait.
Mais lorsque vous regardez attentivement la composition de la nouvelle Cour, vous vous rendez compte qu’il y a plus de bénis oui oui que dans n’importe quelle autre institution de la République. Des cadres dits personnalités mais qui n’ont aucune expérience. Des gamines de 41 ans à qui l’on confie la vie de tout un pays. L’objectif est simple : il faut avoir une vraie Cour aux ordres pour revenir sur la décision de Robert Dossou. Une Cour qui peut supprimer et la limitation d’âge, et la limitation de mandat de la Constitution du Bénin. Ainsi, un boulevard sera ouvert pour la révision à l’Assemblée.
 
 
 
 
Acte N°03 : Révision à l’Assemblée…
 
Après cette décision, on passera au toilettage de la constitution. Si la Cour élimine la limitation d’âge et celle du mandat, la révision passe sans encombre. Mais si, par hasard la Cour n’arrivait pas à les éliminer, le pouvoir a prévu la solution sénégalaise de Wade. C’est-à-dire que nous sommes dans une nouvelle République. Et que Yayi est libre de se présenter ou pas. Il pourra faire dix autres années s’il le voulait.
C’est pour cela que malgré les contestations, malgré les mobilisations, Yayi tient dure à sa révision. Et ses garçons de course sont montés au créneau pour le rappeler. L’un d’entre eux rappelle même que c’est un contrat signé depuis 2006 entre l’Union fait la Nation, ex ABN et Yayi. On y reviendra.
Ils veulent endormir le peuple. L’histoire de la Cour des comptes n’est que chimère. Yayi veut que les députés touchent une virgule pour dire que nous nous trouvons dans une nouvelle République. Et se représenter. C’est le plan.
Vous n’avez pas compris pourquoi Yayi a demandé de laisser tomber le siège en construction de l’Assemblée ? C’est pour tenir en laisse les députés qui ont gagné des marchés. Le discours sera le suivant : « Ecoutez, vous avez volé dans la construction du siège de l’Assemblée, vous votez la révision ou … prison ».
 
 
Acte 04 : les juristes de Yayi entrent en action…
 
 
Dès que l’Assemblée modifiera la constitution (même si elle ne touche pas à la limitation d’âge et à celle de mandat), les juristes de Yayi entreront en action. Comme toutes les chaînes de télévision sont sous sa coupe, ils vont occuper les temps d’antenne. Ils vont nous assommer à longueur de journée avec des théories fumeuses sur la nouvelle République qui permettra à Yayi de se présenter. Ils vont monopoliser les ondes…acheté des espaces dans les journaux. Le battage médiatique sera poussé à son paroxysme…pour un autre double mandat de Yayi. Des professeurs d’université, des avocats, des magistrats, des cancres, des malades mentaux, des juristes patriotes, ceux non patriotes…tous diront que c’est une nouvelle République…
 
 
 
Acte 05 : Marcheurs et prieurs vont se mobiliser….
 
 
Vous connaissez la recette ? Des marches de soutien payantes vont être organisées…On connait le principe. Vous prenez quelques délinquants affamés, vous les mettez sur le macadam. Vous vous arrangez pour payer toutes les télévisions pour qu’elles soient là par hasard. Des journalistes prépayés de la presse écrite débarqueront. Tout ça pour que le soir on voit à la télévision des slogans comme « Yayi…20 ans ». Tout ceci spontanément de façon programmée.
Toutes les communes du nord seront mises à contribution. « Les miens » comme les appelle Yayi débarqueront à Cotonou de manière qu’on croit que ce sont des sudistes qui marchent.
 
 
 
Acte 06 : La Cour tranchera…
 
 
Des personnes éprises de liberté et de démocratie, saisiront la Cour constitutionnelle pour qu’elle dise le droit. Peine perdue. La Cour actuelle est taillée sur mesure. Elle est là pour appliquer la volonté du baron.
D’office, elle dira que c’est une nouvelle République et que Yayi a le droit de postuler. Incident clos. On passe ailleurs. Yayi selon la Cour, pourra avoir deux mandats supplémentaires. Ce qui lui fera 20 ans de pouvoir. C’est le rêve du clan Yayi.
Cette Cour est là pour ça. Rien que pour ça. Une Cour dont la raison d’être est de donner 20 ans à Yayi.
 
 
 
Acte O7 : L’Armée dans les rues…
 
 
Fidèle à son habitude, le président fera sortir des chars dans les rues de Cotonou. Des militaires armés jusqu’aux dents patrouilleront. Ils ont tué dans la répression de l’essence frelatée. Ils n’hésiteront pas à tuer pour permettre au Baron de se maintenir au pouvoir.
Les syndicalistes seront confinés à la bourse du travail. Les révoltés seront matraqués. Comme à Lomé sous Eyadéma, la paix sera maintenue de force. Le lac Nokoué deviendra la lagune de Bèh à Lomé.
 
 
 
Acte 08 : Yayi Boni candidat…
 
 
Yayi Boni tiendra approximativement ce discours : « …chers compatriotes. Vous vous rappelez que j’ai dit que je ne me présente plus. Vous vous rappelez que j’ai dit que j’aurai deux mandats à faire. Vous vous rappelez que je n’ai jamais voulu modifier la constitution. Mais qui suis-je moi, pour m’opposer à la volonté de toute une Nation ? L’Assemblée a modifié la Constitution. La Cour constitutionnelle a confirmé qu’il s’agit bien d’une nouvelle République. Et vous, mes très chers parents, vous m’avez sollicité. A travers vos marches, vos prières, vos supplications,… je ne suis pas un ingrat. Je suis obligé de suivre vos désirs. Je suis un serviteur de Dieu. Et Dieu dit de servir son peuple. J’ai juré vous servir. J’ai juré verser mon sang pour vous.
J’accepte donc de vous servir. J’obéis à votre volonté. Je suis candidat… ».
 
 
 
Acte 09 : liesse populaire orchestrée et payée.
 
 
Dès le lendemain, des marches de soutien seront organisées sur l’ensemble du territoire. Comme par enchantement, les télévisions, les radios et certains journaux seront là pour couvrir toutes les marches de soutien à la candidature de Yayi Boni.
Ayant tué tous les opérateurs économiques, il se présentera comme le messie. Affamée, appauvrie, menacée, la population n’aura qu’un seul choix : le messie Yayi Boni.
 
 
 
Acte 10 : Yayi Boni président...


Elu une troisième fois, Yayi Boni pensera déjà à son quatrième mandat. Des voyages intempestifs, des sorties démagogiques, des arrestations arbitraires, les Béninois deviendront des zèbres comme l’avait pensé Alioun Fantouré. Des individus sans âmes ni consciences. Des robots, des marionnettes aux mains du Baron.
Bref, on est parti pour dix autres années. Sans avoir la certitude que ce sera la fin. Nous serons en plein cercle des tropiques.
C’est pour en arriver là qu’on s’est battu depuis 1989 ? C’est pour tuer la démocratie que Monseigneur Isidore de Souza s’est donné corps et âme ? Que reste-t-il aujourd’hui des acquis de la Conférence nationale ?
C’est peut être pour ça que le professeur Tévoedjrè parle sur Rfi de : « …l’ennemi de ce peuple, c’est sa haine, l’indiscipline et l’indolence ». Le mot le plus intéressant, c’est l’indolence, absence de douleur ou alors, insensibilité. Professeur, appelez un chat un chat. Qui est indolent au Bénin ? Vous à qui on a fait un lit douillet avec votre machin de médiateur alors même qu’on a jamais sollicité vos services ni vos conseils ? Le président Soglo qui a été payé en monnaie de singe et dont on a divisé la famille ? Le président Kérékou dont les fils ont été utilisés comme des gadgets électoraux ? Houngbédji à qui on miroite des postes ministériels et qui avait été crucifié par la Rb de Soglo en 2011 ?
Qui est indolent professeur ?
Charles Toko
Les Nagot de la présidence réagissent ?
Dans son intervention télécommandée depuis Paris, Monsieur tous les régimes, Amos Elègbè, a eu cette réflexion très intéressante digne d’une vieille toupie. Pour lui, voici d’où vient l’idée de la révision de la Constitution : cette idée vient d’un protocole portant partenariat politique qui a été signé « le 17 Mars 2006 entre le candidat Yayi Boni et le groupe ABN comprenant la Rb, le Psd et le Madep. Il s’agit donc des groupes qui ont décidé de le soutenir au deuxième tour…les membres du groupe ABN à savoir la Rb, le Psd et le Madep déclarent que les engagements qui vont suivre tiennent lieu de feuille de route…le troisième engagement dit ceci …évaluer la Constitution du 11 décembre 1990 ». Et Monsieur tous les régimes, de conclure que réviser la constitution vient de là.
Pour lui, évaluer une Constitution veut dire la réviser. Je ne sais quel est le niveau d’étude d’Amos Elègbè, ni qui sont ceux qui ont été ses professeurs. Parce que si moi, j’avais été son professeur…il aurait eu quelques corrections.
Dans ce cas précis, évaluer la Constitution, veut simplement dire faire le bilan de son application depuis son adoption. Et qui dit bilan parle de passif et d’actif. En d’autres termes qu’est-ce qu’on peut retenir de positif et quels sont les points négatifs.
Pour évaluer une constitution, il faut organiser des séminaires. Par exemple, en ce qui concerne la Haac, rassembler des journalistes des différentes catégories des médias.
De façon plus générale, toutes les composantes de la Nation doivent être associées. Les partis politiques, les syndicats, les associations…etc…Pour évaluer la Constitution du 11 décembre, a-t-on pris ces précautions ? Non.
On a rassemblé quelques dinosaures à qui on avait promis ou donné des postes de responsabilité. Des consignes fermes leurs ont été données et puis, ils ont accouché d’un bébé qu’ils ont eu honte de présenter au public : jusqu’ici rares sont ceux qui peuvent dire avoir lu le rapport de cette commission Ahanhanzo-Glèlè.
Et brusquement, comme un voleur qui retourne l’objet volé, on va déposer un texte taillé sur mesure pour dire qu’on veut réviser la Constitution. Et on s’en prend à Robert Dossou qui a eu le courage (chose rare chez lui, en tout cas durant son mandat) de dire non.
Savez-vous ceux qui ont réagi ? Des parents Nagot de Yayi Boni, lui-même Nagot.
Le Secrétaire général du gouvernement réagit. Un texte insipide que lui-même aura du mal à expliquer. Avec un contenu auquel il est le premier à ne pas croire. Le Secrétaire général du gouvernement, Eugène Dossoumou, est de Diho. Un village de Savè. Il est Nagot (Shabè).
Il est suivi du cousin de Yayi Boni, le député Chabi Sika de Tchatchou, un village de Tchaourou. En voulant se défendre, il accuse injustement son frère président. Il tire son épingle du jeu en disant que c’est la plénière qui a adopté la loi sur le référendum. Or, c’est Yayi Boni qui a la majorité à l’Assemblée…donc, la majorité de Yayi Boni a voulu lui dresser le tapis rouge au-delà de 2016.
Enfin, pour clôturer le bal, l’oncle Nagot de Yayi, Amos Elègbè de Savè vient nous bourrer la tête. En confondant évaluation et révision. A dessein je suppose. En jetant l’opprobre sur le Madep, parti qu’il a soutenu en 2006 en traitant de tous les noms celui qu’il adule aujourd’hui. Nous y reviendrons dans nos prochaines parutions.
La politique est devenue une affaire d’ethnie. Les trois intervenants dans ce dossier Robert Dossou sont les proches parents du président, ou tout au moins les membres de son ethnie.
Quand une dictature en vient à se baser sur le cercle familial ou ethnique, c’est qu’elle est atteinte. Agonisante. Moribonde.
En attendant l’intervention des Enfants Yayi, de ses autres cousins et cousines…bref, sur les autres Nagot du Bénin, on doit pouvoir dire :
Stop. Y en a marre !
Ch. T.