mercredi 23 juin 2010

CRISE AU SEIN DU CA/FITHEB, Isidore DOKPA saisit le Ministre de la Culture

DOKPA Isidore
Auteur et metteur en scène
BP : 416 Cotonou
Tél : 90 92 30 85 ou 95 58 61 71
Courriel : isdedokp@yahoo.fr
Blog : www.isidoredokpa.blogspot.com

Cotonou, le 11 juin 2010



/-) u

Ministre de la Culture, de l’Alphabétisation
Et de la promotion des Langues Nationales.

Objet : La démission de deux membres du CA/FITHEB.

Monsieur le Ministre,

Au mois de mars dernier, peu avant la tenue de la dixième édition du Festival International de Théâtre du Bénin (FITHEB) du 27 mars au 4 avril 2010, deux membres du Conseil d’Administration ont démissionné de l’institution. Il s’agit de :
Monsieur Florent COUAO-ZOTTI, représentant les écrivains ;
Madame Moudjibath DOUADA-KOUDJO, représentant les metteurs en scène.
Il ressort de leur analyse que le directeur du FITHEB n’a pas cru devoir, comme le demande l’article 13 alinéa 1 des statuts, soumettre son projet d’activités au conseil d’administration avant de le mettre à exécution. Outre cette grave entorse aux textes, source des cafouillages qui ont jalonné le FITHEB 2010, les deux conseillers ont surtout démissionné face aux refus du bureau du conseil d’administration d’interpeler le directeur sur sa gestion cavalière, solitaire et opaque de l’événement.
Les lettres de démission adressées au président du conseil d’administration et dont ampliations ont été faites au cabinet civil du Président de la République ainsi qu’au ministre en charge de la culture, sont restées sans suite à ce jour.
Pourtant, les statuts du FITHEB prévoient en son article 6 : je cite « En cas de vacance d’un siège d’administrateur pour cause de décès, de démission ou toutes autres raisons, la structure ayant proposé la nomination de celui-ci pourvoit dans un délai de trente(30) jours, à son remplacement pour la durée du mandat restant à courir. L’autorité compétente consacre cette nomination par arrêté ». Fin de citation.
Votre silence face à ces démissions malgré l’existence d’un cadre juridique pour leur trouver une solution rapide et adéquate portera atteinte au FITHEB et aux Hommes qui le dirigent.
Par ailleurs, je reste convaincu que la crise qui a conduit à ces démissions aurait pu être évitée, si votre représentant au sein de l’institution vous donnait des comptes rendus fidèles de la situation qui y prévalait, et vous avait suggéré, en votre qualité de ministre en charge de la culture, de rencontrer les protagonistes pour anticiper sur le pire.
Mon souhait Monsieur le ministre, est de vous voir remettre de l’ordre dans la maison FITHEB, après la catastrophe qu’a été la dixième édition, malgré l’alerte à vous donner, par ces deux cas de démission.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre de la Culture, l’expression de ma haute considération.





LES POPULATIONS DE VOSSA ONT INITIE UNE PETITION DE SIGNATURES POUR REVEILLER LES AUTORITES LOCALES DE LEUR TORPEUR.

Contact :
94 19 42 25
93 00 13 54

Cotonou, le 13 juin 2010

/-) u
Chef du 9ème Arrondissement
Cotonou-Bénin


Objet : Cinq cents signatures pour la cause
de Vossa-kpodji ; ses populations
et sa voie d’accès.

Monsieur Le Chef d’Arrondissement,

Par la présente, nous population de vossa-kpodji, signataires venons vous exprimer nos craintes et nos déceptions par rapport aux conditions de vie exécrables que le conseil d’arrondissement nous impose depuis peu.
En effet, si notre quartier est reconnu pour son inondation cyclique, il n’en demeure pas moins que, jamais par le passé, les eaux de pluie n’ont inquiété les populations de vossa.
La question des inondations de ce quartier trouve sa source dans la crue (haute marée) communément appelée (Zo).
Les désagréments causés à vossa-kpodji par les eaux de pluie sont intervenus ces dernières années, notamment à partir de 2009 en raison des travaux d’ouverture de voie entrepris sans tenir compte de l’existant.
Aujourd’hui à la moindre goute d’eau, non seulement la voie d’accès devient impraticable mais aussi les maisons et autres lieux deviennent sources de hantises, d’ennuis et d’insécurité.
Déjà en mars 2009, nombre de foyers sont inondés dans le quartier en raison de la non-traçabilité de tronçon de circulation pour l’eau et de l’absence de buz sur la voie pour l’écoulement de l’eau. Cette inondation précoce a eu de sérieux impact sur la santé, le commerce et le vécu quotidien des populations.
En 2010, le déversement anarchique de boue marécageuse et de déblais- au mépris des textes sur l’environnement et la santé- au travers des issues de circulation d’eau ont littéralement enfoncé le quartier et les populations dans le pire des cauchemars. Nombreux sont les cas d’accident dû aux glissades sur ces boues en ces moments de pluies.
On constate aisément que ces dernières années, ajouté à l’impraticabilité de la voie, à l’inondation précoce, forcée et prolongée, à l’absence d’eau potable et d’électricité, la ghettoïsation de notre quartier se fait à un rythme inquiétant.

Monsieur le chef du 9ème arrondissement, les populations de vossa ne peuvent plus admettre de subir et de subir sans mot dire. Elles sont à l’instar des populations des autres quartiers du 9ème, des citoyens à part entière, ayant des droits et des devoirs. Elles ne demandent qu’à vivre dans un cadre sain. Elles n’attendent du Conseil d’Arrondissement ni or ni argent ni pourboires mais juste l’accomplissement à temps réel des tâches pour lesquelles il est élu. Contraintes aujourd’hui de passer plus de temps dans l’eau qu’il n’en faut du fait de l’amateurisme des travaux entrepris et abandonnés ici, les populations sont exposées aux maladies endémiques comme le paludisme et aux risques permanents d’électrocution.
En prenant l’initiative de cette pétition de signatures, nous jeunes de vossa-kpodji, entendons inviter le Chef du 9ème Arrondissement et ses collaborateurs à intégrer notre quartier dans leurs priorités. Car plus aucun quartier n’est à l’image du nôtre dans l’arrondissement.
Il ne se passe plus de week end sans que, armées de houes, de coupecoupes, de pelles et de bassines, les populations ne s’assemblent pour raccommoder la voie.
Vossa a marre d’être le caniveau de tout Cotonou ; il a marre d’être la poubelle à ciel ouvert des boues, déblais et ramassis d’ailleurs. Il ne va pas continuer à être indéfiniment le réservoir de voix électorales des partis politiques sans jamais faire l’objet de soins ni d’attention.
Mesdames et messieurs les conseillers, nous populations de vossa, sommes conscientes de l’immensité de la tâche qui est la vôtre et, en même temps, nous devinons combien sont faibles les ressources dont vous disposez pour agir. Mais nous n’exigeons de vous que plus de volonté politique et administrative; plus de planification ; d’égalité de chance aux différents quartiers et surtout plus de vision prospective.

Les populations de vossa réalisent aujourd’hui qu’effectivement « les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient ». Evidemment, nous avions cru- aux promesses d’un candidat- qu’après les élections communales et municipales dernières, s’il était élu, la question de la voie d’accès à vossa ne relèverait que d’un lointain souvenir. Mais hélas ! Le candidat en question est élu et notre calvaire suit toujours son court, sinon qu’il s’est empiré.
Cependant, toute la population de vossa est désormais prête à défendre par tous moyens légaux son droit à un cadre de vie sain et prospère.

Nous sommes dans un pays où depuis quelques années, seuls ceux qui affrontent l’autorité, branchages en mains, à travers marches de protestation, cris, injures, grèves, paralysie de l’administration et autres menaces devant caméras et micros, sont entendus et satisfaits. Nous nous refusons pour l’heure de nous engager dans de telles initiatives. Nous restons convaincues que le conseil d’arrondissement ne nous y obligera en rien et prendra toutes dispositions jugées nécessaires pour l’amélioration de notre cadre de vie tenant désormais compte de l’existant. Au titre de ces dispositions, les populations souhaitent avoir une rencontre de vérité avec le Conseil d’Arrondissement tout entier ou à défaut, avec son Chef et ses proches collaborateurs à vossa aux fins de clarifier tout équivoque.

Par ailleurs, cette pétition de signatures est la première activité d’une série que nous populations entendons mener pour sortir notre quartier de l’anonymat et de l’oubli des autorités décentralisées.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Chef du 9ème arrondissement, nos sentiments de franches collaborations.

Suivent les signatures

RECRUDESCENCE DES INONDATIONS ET DE L'INSALUBRUITE A COTONOU.


INONDATION ET INSALUBRITE A COTONOU : A QUOI JOUENT LE MAIRE ET SON PREMIER ADJOINT?
Depuis quelques années, la ville capitale économique du Bénin, Cotonou est objet d’une recrudescence sans précédent d’inondation et d’insalubrité. Pourtant il ne se passe pas de jour sans qu’on ne voit le maire ou son premier adjoint monter au créneau pour clamer la mise en œuvre de mesures pour juguler l’insalubrité et l’inondation dans la ville.


Après les premières gouttes de pluie du mois d’avril, certaines localités de Cotonou, capitale économique et vitrine du Bénin sont inaccessibles pour raison d’inondation.
Aujourd’hui en plein mois de juin, c’est toute la ville qui est inondée et impraticable.
On peut remarquer des effondrements de bâtiments ; des effondrements de ponts et de routes suivis de morts d’Hommes. Des écoles, collèges et autres services administratifs entièrement submergés par l’eau.
Le pire, c’est les maisons et les chambres où des populations entières vivent en permanence dans l’eau avec toutes ses conséquences.
Un récent caniveau que la ville aurait fait ériger à coût de milliards a révélé de graves insuffisances techniques dès les premières grandes pluies. En effet, l’ouvrage peu profond et mal orienté n’a pas pu contenir et drainer toute l’eau en direction du lac qui traverse la ville. Il a rejeté tout le trop plein d’eau dans les habitations environnantes. Conséquence : des quartiers jamais inondés à Cotonou se sont retrouvés dans l’eau du dehors jusqu’à l’intérieur des chambres ; des routes sont restées coupées durant des jours ; des quartiers sont sans électricités ni eau courante. L’eau est montée dans certains milieux jusqu’à hauteur des fenêtres.
Pourtant, cela fait bien des lustres que le maire de Cotonou, Monsieur Nicéphore SOGLO clame haut et fort que « l’édification de cette de ce caniveau à ciel ouvert mettrait fin aux inondations dans la ville ». Ce slogan a même servi de thème de campagne pour la famille SOGLO lors des dernières élections municipales.
Face à cette grave inondation, on est en droit de se demander ce que fait la dynastie SOGLO à la tête de la ville. Le premier adjoint au maire, Monsieur Lehady SOGLO, fils du maire se complait lui dans des apparitions et déclarations –sans preuves tangibles- sur ce que fait la mairie pour endiguer les inondations. C’est le cas du fameux projet intitulé les 3CI (Cotonou en Campagne Contre l’Inondation) pompeusement inventés pour nous distraire au lieu de s’occuper de l’essentiel. Depuis le lancement et la mise en œuvre des 3CI, Cotonou n’a pas pu échapper aux inondations et pour cause. Comme mesures contre les inondations, la mairie n’a fait que déverser du sable lagunaire là cela lui parait important. Comment lutter contre des inondations avec du sable ? Comment répandre de la boue marécageuse sur la voie publique en signe de lutte contre l’inondation ?
Le maire de Cotonou et ses collaborateurs sont entièrement responsables de la catastrophe qui se profile à l’horizon dans notre ville. En effet, ils ont dans leurs politiques aveugles de lotissement et de recasement admis le lotissement de certains marécages de Cotonou, là où traditionnellement les eaux de pluie vont échouer. Aujourd’hui ces zones sont habitées sans que l’on est prévu autres issues de circulation et de stagnation.
Il est à reconnaitre que le disfonctionnement observé dans les différents compartiments de l’administration de la ville relève tout simplement des pleins pouvoirs que Monsieur Nicéphore SOGLO a donnés à son fils et premier adjoint pour conduire la ville.
Or il ne fait plus de doute que ce monsieur n’a aucune expérience en matière de gestion administrative ni humaine ni financière. Il n’a stabilité ni efficacité. Peu sociable, Peu courtois, méprisant, arrogant et insolant, l’homme à qui le maire de Cotonou laisse les pleins pouvoir pour administrer la ville, la conduit à coup sûr dans les abîmes. Nombreux sont les fonctionnaires de la municipalité qui se plaignent des manquements graves dont ils sont victimes de ce monsieur et surtout de ces incompétences qu’il tient à ériger en règles d’administration.
Voilà depuis sept ans que le clan SOGLO est à la tête de cette ville sans pouvoir trouver de solution aux problèmes liés à l’inondation ; à l’insalubrité ; à l’occupation anarchique des trottoirs ; à l’installation anarchique des populations sur les cites d’eau….
Il est temps que la famille SOGLO se rende compte de son incapacité à moderniser la ville et à la rendre attrayante.
Il est temps que cesse cette gestion archaïque, complaisante et clanique d’une cité destinée à un meilleur avenir.
Il est temps que les sept ans de gestion du clan SOGLO soient passés aux peignes fins au moyen d’une inspection générale indépendante.
Il est temps que les Cotonois et les Cotonoises se décident à se débarrasser de cette famille qui les conduit tout droit dans le décor sur le plan de l’environnement et de la santé publique.
La crétinisation et la ghettoïsation de la ville ne semblent pas émouvoir outre mesure le roi et son prince héritier ; pourtant ce qui frappe à l’œil aujourd’hui dans cette ville, c’est les tas d’immondices qui atteignent parfois la hauteur insoupçonnables.
La ville a un budget annuel de plus quinze milliards; cela ne s’explique pas qu’elle soit encore dans ce dénuement total.
La politisation outrancière de tout ce qui se fait ici ; l’incompétence notoire dans la direction des affaires ; le manque de vision et de leadership ; le clientélisme ambiant ; la caporalisation des initiatives et de leurs résultats par certains proches du maire, sont les maitres maux qui tuent la ville et qui annihile son développement et son urbanisation.
Tournons à présent les pages des longs et beaux discours sans impact sur l’amélioration des conditions de vie des populations de Cotonou.
Monsieur Nicéphore SOGLO a certes été un exemple de président pour le Bénin et le monde aussi, pourquoi pas. Mais aujourd’hui, l’homme ne tient en main la mairie de Cotonou juste que pour sa santé politique et financière ; juste pour le positionnement politique de son fils sur l’échiquier national et international.
La succession de monsieur Lehady SOGLO à son père ne fait plus de doute mais qu’à cela ne tienne ; les populations de Cotonou ne doivent pas faire plus longtemps les frais de l’ascension politique du « fils à papa » dont les carences, le manque de personnalité et d’humilité ne sont plus à démontrer.
S’il y a quelques années encore notre capitale économique se faisait appeler-non sans gêne- « Cototrou » en raison des nombreux nids de poules et des crevasses qui peuplent ses artères, aujourd’hui, malgré l’érection de passages supérieurs et de voie de très bonne facture, la ville est encore baptisée « Cotonou la poubelle » pour ces tas d’ordure érigées partout et dont les services de ramassage font preuve d’amateurisme frustrant et constipant.
Il en est de même pour le désensablement des voies publiques et le curage des caniveaux. Confiées le plus souvent aux membres du parti politique du maire et aux courtisans politiques en toute complaisance, ces tâches qui sont d’une importance capitale pour la propreté de la ville sont toujours bâclées. Ce qui explique la présence continue des tas de sables et de déblais aux abords de nos artères. Les accidents causés par ces déchets abandonnés sont énormes et la ville n’a pas conscience à nous les éviter.

vendredi 11 juin 2010

MALE GOUVERNANCE EN FRANCE : LE TOURBILLON MEDIATIQUE EMPORTE CERTAINS UMP ET MADAME BOUTIN


Si Madame BOUTIN sourit fièrement à ses nombrex salaires et primes accumulés dans ses multiples fonctions politiques, le français ordinaire, peine à sortir la tête de l'eau face à la chèreté de la vie. Grâce à la presse, un violent coup de boutoir vient d'être donné dans cette " caverne d'ali baba" des rémunérations politiques.
L’ancien ministre du logement s’est vu confiée une très « importante mission » par l’Elysée sur « les conséquences de la mondialisation », depuis son éviction du gouvernement.
A cet titre, il lui est affecté un salaire de 9500 Euros nets le mois ; quatre collaborateurs tous issus de son parti ; un chauffeur et une voiture de fonction tous à la charge du contribuable français.
Or, Christine BOUTIN, présidente du parti CHRETIEN-DEMOCRATE probable candidate à la présidentielle de 2012 cumulait déjà bien des rémunérations politiques notamment celles liées à son titre de député UDF des Yvelines pendant plus de vingt ans.
Et cela le plein qui a fait déborder le vase.
Au moment même où toute l’Europe est en crise financière et économique, et qu’il est fortement recommandé aux contribuables de serrer les ceintures, les Hommes politiques se permettent au nom de pseudo mission, de s’en mettre les poches, et n’importe comment.
D’aucun raconte que cette mission « claire-obscure » n’a été confiée à l’ancien ministre que pour la faire taire ; elle qui avait eu de violents mots contre monsieur Sarkozy au lendemain de son éconduite du gouvernement.
D’autres pensent que l’Elysée a donné rétribution à Christine aux fins de la dissuader à ne pas se présenter en challenger de Sarkozy en 2012.
La presse française, artisane et cheville ouvrière de cette campagne pour une meilleure gestion du denier publique dans l’hexagone a fini par avoir raison des politique français.
En effet devant le tourbillon médiatique, nombre de d’élus et ministres UMP ont jugé utile que madame BOUTIN soit moins gourmande. Conséquence, la chargée de mission de l’Elysée a capitulé. Elle s’est engagée sur le plateau de France 2 à renoncer aux avantages financiers liés à cette mission.
Forcément le cas Boutin crée une jurisprudence mais à qui le tour ?
Cette victoire de la presse française pour la bonne gouvernance devrait pouvoir inspirer les médias africains qui n’ont pas encore le sens du combat utile, le combat pour le bon sens. Car ce n’est pas ici sous les tropiques que manquent les cumules d’indemnités, les doubles emplois…. De même, la sagesse de Madame BOUTIN à renoncer à ces émoluments de trop devrait être l’habit que vont revêtir les Hommes politiques du sud dont le penchant pour les doubles, triples et même quintuples salaires n’est plus à démontrer.

jeudi 3 juin 2010

FRANCE-AFRIQUE: LA COLONISATION SOUS UNE NOUVELLE FORME.


SOMMET FRANCE AFRIQUE : LA MEME HYPOCRISIE, LE MEME FOLKLORE ET L’ECART SE CREUSE ENTRE NATIONS.
Le sommet France-Afrique tenu dernièrement à Nice, du 31 mai au 1er juin 2010 vient confirmer une fois de plus le caractère colonialiste de cette rencontre entre les chefs d’Etat et de gouvernements africains et français.
Quand le président français Sarkozy se bombe le torse d’avoir supprimé le tristement célèbre « diner des amis », rencontre réservée au cours du sommet à certains chefs d’Etat africain et leur homologue français pour prolonger le festin et la java, qu’a-t-il dit ou fait de la situation des droits de l’Hommes qui se dégradent sans cesse dans certains Etats africains ? La France a-t-elle jamais eu une position claire face aux dictateurs qui tournent et retournent dans tous les sens la constitution de leur pays aux fins de s’éterniser au pouvoir et pour ne servir que la France ?
Sarkozy ne peut aujourd’hui se présenter en défenseur de l’Afrique ni en partenaire privilégié, lui qui, le 26 juillet 2007 à l’université Cheikh Anta Diop, devant toute l’Afrique réunie pour l’écouter déclarait :
« … La méditerranée est un lac de civilisation ; ce n’est, certes, pas pour rien que la méditerranée a sur l’un de ses bords le vieil univers et sur l’autre l’univers ignoré, cest-à-dire d’un côté toute une civilisation, et de l’autre toute la barbarie……Quelle terre que cette Afrique ! L’Asie a son histoire, l’Amérique a son histoire, l’Australie elle-même a son histoire qui date de son commencement dans la mémoire humaine ; l’Afrique n’a pas d’histoire….. » L'Afrique n'a plus besoin de tuteur ni de parrain; surtout pas de tuteur de la trempe de la Sarkozy.
Que cessent donc la duperie et l’hypocrisie, que cessent le folklore et le négationnisme de notre histoire et de nos valeurs culturelles. Sarkozy et les siens réunis à Nice n’ont plus rien de crédible à dire au nom de l’Afrique.
Certes que l’Afrique mérite d’être présente parmi les membres permanents de l’ONU avec un droit de véto. C’est même une nécessité et une exigence que l’Afrique soit représentée dans ce cercle fermé des membres permanents de l’ONU ; mais pour y arriver, l'Afrique n’a nullement besoin de tuteur ni de médiateur. Après cinquante années d'indépendance, l'Afrique est assez mûre et capable de défendre toute seule son destin ou de se choisir des alliés crédibles si elle le juge utile.
Monsieur Sarkozy est discalifié pour parler au nom de l'Afrique en raison de sa conception"patiale, partielle et parcellaire" de l'Afrique, pour emprunter l'expression à Aimé Césaire.
On ne peut défendre ce qu'on ne connait pas; on ne peut défendre ce qu'on refuse de connaitre; monsieur Sarkozy ne connait pas l'afrique et ne veut même pas la connaitre, tellement il est imbu de ses clichets. Son brusque intérêt pour un continent qu'il a défini comme "sans histoire et sans passé" nous inquiète beaucoup.

mardi 1 juin 2010

ISRAEL FAIT COULER A NOUVEAU DU SANG INNOCENT

ABORDAGE BRUTAL ET SANGLANT D’UNE FLOTTILLE HUMANITAIRE : ISRAEL FAIT COULER A NOUVEAU DU SANG INNOCENT.
Au petit matin de ce lundi 31 mai, un commando de la marine Israël lourdement armé a abordé de manière violente et sanglante six bateaux chargés de vivres et des produits de première nécessité pour les habitants de Gaza, ville palestinienne sous blocus humiliant et dégradant Israélien depuis 2007.
Cette flottille affrétée par des OSC humanitaires turques, et à bord de laquelle on peut voir des députés, des journalistes, des artistes, des activistes humanitaires de plusieurs nationalités, bref des hommes et des femmes de bonnes volontés décidés à forcer l’enferment infligé aux habitants de Gaza, a été envahie par la marine Israélienne avec pour bilan 10 morts parmi les humanitaires et six blessés légers parmi les militaires.
Une fois encore la quatrième armée du monde a encore frappé des innocents sans armes et nul autre moyen de défense.
De plus en plus Israël transgresse toutes les lois et accords internationaux en toute impunité. En évoquant une violente résistance de la part des humanitaire à bord des bateaux, et une légitime défense, l’armée israélienne cache à peine qu’elle ment ; comment des Hommes sans armes de défense peuvent-ils oser affronter une marine lourdement armée avec des hélicoptères de guerre. L’armée israélienne peut, si elle le veut arraisonner autrement cette flotte sans tuerie.
Déjà, les contestations fusent de partout à travers le monde : l’armée israélienne ne peut en aucun cas, attaquer de manière aussi violente et gratuite, des hommes et des femmes non armés et qui se trouvaient bien plus dans les eaux internationales. Des hommes et des femmes désireux justes de porter assistance à un peuple en souffrance ne peuvent être abattus aussi froidement.
Beaucoup de capitales ayant des relations diplomatiques avec Israël ont soit convoqué leurs ambassadeurs soit l’ambassadeur israélien pour explication.
Mais au-delà de ces condamnations toutes azimuts, c’est surtout la réaction des Etats-Unis d’Amérique qui est attendue. Car ce n’est plus un secret que ce pays est le protecteur et défenseur contre vents et marrées, en tout temps et en tout lieu, d’Israël quel que soit la situation et quel que soit le crime.
Attendu aussi la réaction de l’Union Européenne qui vient d’admettre Israël au sein de l’OCDE.
L’ONU, a défaut d’une condamnation ferme a baragouiné ci et ça ; mais tant que la politique de deux poids deux mesures appliquées, s’agissant des crimes israéliens commis depuis longtemps contre la Palestine sera la règle de gouvernance internationale, cela risque bien d’être à nouveau le point de départ de bien des soulèvements à travers le monde.