samedi 2 mai 2015

LE TOP DES BARBES LES PLUS IMPROBABLES DU MONDE


Publié le 31 octobre 2013 dans art / photos
Greg Anderson a été à la Nouvelle-Orléans prendre en photos les participants au Champion du Monde des Barbes. Plus drôle et plus hype, tu meurs ! Voici le top des barbes les plus improbables du monde.

8/ La sculpture de barbe

La sculpture de barbe
Incroyable, cette barbe foisonnante qui semble tenir toute seule. Bien taillée et bien fournie, on dirait une sculpture !
Source: Wired

7/ Irish style

Irish style
Roux, habillé de vert, cet homme se distingue aussi par sa barbe bien travaillée !
Source: Wired

6/ Barbe tressée

Barbe tressée
Un style plutôt classique à première vue, mais cet homme a une longue et fine barbiche attachée. On se demande combien il lui a fallu de temps pour atteindre cette longueur.
Source: Wired

5/ La longue et fine moustache

La longue et fine moustache
Cet homme a surtout travaillé la moustache, bien longue et fine. C'est comme pour les chats, si la barbe passe, tout passe !

Source: http://iamtop.fr/top/barbes-plus-improbables-du-monde.html

LÉGISLATIVES DU 26 AVRIL 2015: LES GRANDES TENDANCES TELLES QUE DONNÉES PAR LA CENE




BENIN– LÉGISLATIVES 2015: Résultats et Grandes tendances publiés par la CENA
Inscrits: 4.470.591

Votants: 2.945.020

Taux de participation: 65,92%
Nombre de sièges probables par parti ou alliance de partis

ABT: 02

Eclaireur: 03

FCBE: 32

PRD: 10

UB: 02

AND: 04

Soleil: 04

FDU: 04

UN: 15

RB-RP: 07
Sources : ORTB – Président de la CENA

mardi 28 avril 2015

MOLIÈRES 2015: LE COMÉDIEN SÉBASTIEN THIERY TOTALEMENT NU FACE A FLEUR PELLERIN



Molières 2015 : Le comédien Sébastien Thiéry totalement nu face à Fleur Pellerin,Ministre française de la Culture et de la communication.

Le comédien est venu défendre face à la ministre de la Culture le régime des auteurs.
Les César peuvent aller se rhabiller. Avec bien moins de moyens que Canal+, Nicolas Bedos a une nouvelle fois dynamité la cérémonie qui récompense les talents du théâtre. Parmi les nombreuses surprises de la soirée, l'intervention d'un "représentant syndical". Il s'agissait en fait du comédien Sébastien Thiéry qui est venu, dans le plus simple appareil, porter les revendications des auteurs face à Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication présente dans le public.
"Durcir le régime des intermittents du spectacle et le rendre encore plus inégalitaire va à l'encontre de ce pourquoi il a été créé, a-t-il lancé très sérieusement et complètement à poil.Savez-vous, madame la ministre, que les auteurs encore vivants sont les seuls à ne pas bénéficier de l'assurance chômage ? On peut faire du théâtre sans costumière, n'est-ce pas ? Mais pas sans auteur !"

"Madame la ministre, je vous dégoûte ?"

Puis, Sébastien Thiéry s'est extrait de son pupitre et s'est retrouvé une nouvelle fois nu devant la ministre, visiblement très amusée (et un peu gênée) par ce moment. "Alors, parce que les auteurs sont laids comme des poux, ils n'ont pas droit à l'assurance chômage ? Je sais pas, madame la ministre, je vous dégoûte ?".
La salle a éclaté de rire face à cette situation pour le moins incongrue. La chaîne avait d'ailleurs pris la précaution d'afficher la signalétique "interdit aux moins de 12 ans" pendant toute la séquence. Le comédien a ensuite repris sa démonstration : "Un acteur mauvais qui joue faux pendant 507 heures, il a droit au chômage. Un auteur du privé qui écrit une merde, il se retrouve dedans".
Cette séquence n'est pas sans rappeler une confrontation entre la ministre de la Culture de l'époque, Aurélie Filippetti, et des intermittents du spectacle eux aussi complètement nus pour porter leurs revendications. La cérémonie des Molières a réalisé un très joli score hier soir, avec 1,35 million de téléspectateurs, soit 11,5% du public, en nette progression sur un an.puremedias.com vous propose de voir cette séquence si vous l'avez ratée.
Source: www.Puremedias.com

samedi 25 avril 2015

ELECTIONS LÉGISLATIVES AU BÉNIN: LA FRAUDE A VISAGE DÉCOUVERT?


Demain les élections législatives ont lieu au Bénin; mais les résultats semblent être connus de certains paris ou de certaines alliances de formations politiques. 
Voici la scène que je viens de surprendre en compagnie de certaines autres personnes ce jour.  
J'avais rendez-vous pour ma répétition au ccf à 7 heures ce samedi 25 avril; autour de 9 heures l'agent sécurité dudit lieu est venu m'alerter de ce qu'il se prépare une fraude contre les élections de demain, dehors; je me suis porté vers ce dehors en question. Et sur le parking du ccf, jouxtant juste la présidence de la république,j'ai découvert deux voitures, l'une immatriculée BB 8880 RB et l'autre BB 8331 RB autour desquelles des individus s'affairent. A la demande et sur insistance de l'agent de sécurité, je me suis subtilement approché des deux véhicules sans me faire distinguer; j'ai pu voir à l'intérieur des malles arrières ouvertes, ds sachets noirs bien emballés et sur lesquels on a collé du papier où c'est écrit, pour ce que j'ai pu lire: 16ème circonscription; 7ème circonscription; 23 ème circonscription; 9 ème circonscription. 
Dans le premier véhicule se trouve ouvert un sachet noir duquel un monsieur ramasse par lot des cartes d'électeur pour les verser dans le second véhicule.
Intrigué par une telle manœuvre, un employé du ccf a hélé les gens en ces thèmes "C'est quoi ça là! Ici n'est pas un bureau de vote!   C'est cela la démocratie?"  C'est alors qu'un des hommes c'est bruyamment retourné vers lui en ces thèmes "Et alors? C'est quoi votre problème?" .Et comme il est en veste laissant ses boutons ouverts, on a pu apercevoir la crosse de son arme enfouie à hauteur de sa ceinture.... 
Les hommes autour des véhicules s'y sont engouffrés précipitamment et tous ont démarré à vive allure pour aller se perdre dans la présidence par l'entrée en face de la station d'essence "sonacop" non loin du ccf.
Entre temps, durant le transfèrement des documents électoraux, un curieux qui s'est mis en retrait pour mieux observer la scène, s'est fait interpeller et fouiller par l'un des hommes en veste lui aussi.
Visiblement, les hommes craignaient de se voir filmer.
La question que l'on se pose à présent est: 
Qui sont ces hommes avec autant de cartes d'électeurs et de documents électoraux? Qui sont-ils pour circuler en civil avec une arme en ces temps d'élections? Comment et pourquoi ces véhicules sont-ils tous allés à la présidence de la république sans fouille préalable? La présidence de la république est-elle impliquée dans le processus électoral au point de transporter de rues en rues et de parking en parking des documents aussi sensibles? Quand est-ce les institutions de la république vont-elles commencer à respecter le vote des citoyens? 
Sommes-nous encore sur la piste d'un K.O comme ce fut le cas en 2011?  
Bénin, mon pays!!!

samedi 18 avril 2015

Intterview: Robert Ménard, de Reporters sans Frontières au Front National

Plus de vingt ans durant, il défendit avec pugnacité la liberté d'expression à travers le monde - notamment en Afrique. Et puis, en 2014, il s'est allié au parti de Marine Le Pen, dont il n'est pas membre, pour conquérir la mairie de Béziers. Il explique cet itinéraire hors normes.
De 1985 à 2008, Robert Ménard dirigea l'ONG Reporters sans frontières (RSF). Il défendait les journalistes sur tous les fronts et n'hésitait jamais à payer de sa personne pour un idéal souvent bafoué : la liberté d'expression. Il est ensuite devenu polémiste, ne portant plus sur les plateaux télé que sa propre parole.
Et puis, il y a un an, il s'est présenté aux élections municipales à Béziers sous les couleurs de l'extrême droite. Il a gagné avec le Front national, sans en être membre. Depuis, il multiplie les annonces chocs : armement de la police municipale, couvre-feu imposé aux enfants de moins de 13 ans non accompagnés pendant les vacances et les week-ends, interdiction d'étendre son linge aux balcons, inauguration d'une rue du Commandant-Hélie-Denoix-de-Saint-Marc en lieu et place de la rue du 19-Mars-1962 (date des accords d'Évian, qui mirent fin à la guerre d'Algérie), etc.
Son succès aux élections départementales du mois dernier l'a conforté dans ses choix. Petit et nerveux, il cogne à bras raccourcis sur ceux qu'il défendait hier et qu'il regroupe désormais sous le vocable de "landerneau médiatico-bobo parisien". Bref, les apôtres de la "bien-pensance" généralisée.
Le Robert Ménard d'aujourd'hui est-il le même que celui d'hier ? Personnage complexe, l'intéressé jure que oui, et sans doute faut-il lui accorder ce crédit. Reste à tenter de saisir ce qui expliquerait, chez lui, ce compagnonnage idéologique "à 80 %" avec le parti de Jean-Marie et Marine Le Pen. Pour ce faire, il faut sans doute chercher du côté d'Oran, où il est né en 1953. Quitter l'Algérie en 1962 a été pour la famille Ménard un traumatisme. Aujourd'hui encore, englué dans ce "temps béni des colonies", il paie sa dette à son père. Et rêve d'une France qui n'existe plus - si tant est qu'elle ait jamais existé.
Jeune afrique : Pour les élections départementales, vous avez conclu des accords avec le Front national...
Robert Ménard : Comme pour les municipales. Je ne suis membre ni du FN ni du Rassemblement bleu Marine, mais j'ai avec eux 80 % d'idées en commun.
Et les 20 % restants ?
Sur les questions de société, je suis largement d'accord avec le FN. En revanche, le regard qu'il porte sur l'Europe me paraît excessif. Les gens attachent trop peu d'importance au fait qu'on ne se fasse plus la guerre sur ce continent, ce qui ne veut pas dire qu'il ne faille pas renégocier les traités. Autre désaccord, ma vision économique est infiniment plus libérale que celle de Marine Le Pen.
Manuel Valls soutient que "le Front national n'aime pas la France"...
Quand il a prononcé cette phrase, c'était au sujet de la rue de Béziers que nous avons rebaptisée Hélie-de-Saint-Marc. Vous savez qui il est, c'est un héros. Je ne crois pas que le Premier ministre soit bien placé pour donner des leçons de patriotisme. Il parle de quelque chose qu'il ne connaît pas : la guerre d'Algérie. J'ai le plus grand respect pour son parcours, mais je voudrais quand même lui rappeler que quand un pays, la France, vous offre de devenir Premier ministre alors que vous n'y êtes pas né - et je suis ravi que ce soit arrivé ! -, on essaie de faire un petit peu attention avec son histoire.
Mais vous n'avez pas connu la guerre non plus !
Pardon, mais je suis parti d'Algérie à 9 ans. Je me souviens d'être sorti un jour de mon école, à Oran, en enjambant des cadavres. C'est une expérience qui vous marque pour quelques années, croyez-moi ! Mon enfance a été bercée par le souvenir de l'Algérie : les plages, la chaleur, les tortues qui nous volaient nos sandwiches en plein pique-nique, le chameau dans le jardin de mes parents... Mais aussi de mon oncle débarquant à la maison les armes à la main. Je ne suis pas sûr qu'on sorte jamais vraiment de son enfance. Pour moi, débaptiser la rue du 19-Mars-1962, c'était payer une dette à l'égard des communautés pied-noir et harkie, à l'égard de ma famille et de mon père.
Ces accords de paix sont quand même un symbole...
Les accords d'Évian ne sont pas des accords de paix, c'est une capitulation de la France. Dire que le 19 mars 1962 était un cessez-le-feu, c'est du révisionnisme. D'ailleurs, les plus importants massacres de Français d'Algérie et de harkis ont eu lieu après ! De manière générale, je préfère commémorer Austerlitz que Waterloo. Je ne suis pas dans la repentance.
Êtes-vous nostalgique de l'Algérie française ?
Non, cela n'aurait aucun sens, on ne revient pas sur l'Histoire. Mais, oui, j'ai la nostalgie de mon enfance. Notre départ a été un terrible traumatisme. En général, quand vous êtes enfant dans une famille catholique, on vous explique que le paradis est devant vous. Dans ma famille, il était derrière.
Il semble que vous amorciez un retour à la religion...
C'est ma femme qui m'a ramené à la foi. Je sauverai peut-être mon âme grâce à elle, je la bénis.
L'immigration est-elle le principal problème de la France ?
Oui. Je n'aurai jamais un mot désagréable pour quelqu'un qui fait tout pour venir en France, même de façon illégale, parce qu'il veut être plus heureux, qu'il veut pouvoir offrir un avenir meilleur à ses enfants. C'est la politique d'immigration qui pose un problème. Ouvrir la France, comme on l'a fait depuis 1974 avec le regroupement familial, à une population immigrée nombreuse est une folie.
L'immigration a été considérablement réduite ces dernières années...
Il n'y a que vous qui trouviez qu'elle se réduit ! Deux cent mille personnes en plus chaque année, dont l'immense majorité vient d'une autre civilisation que la nôtre, je vois les problèmes que cela crée dans ma ville. Demain, ce pays ne pourra plus se reconnaître dans une glace. Moi, je tiens à l'histoire, au mode de vie, au charme, aux paysages, à la convivialité, à la nourriture, aux vins et à la littérature de ce pays. Ce qui me sidère, c'est que des gens qui sont français depuis deux ou trois générations continuent à ne pas se sentir comme tels. Ils n'aiment pas ce pays.
Que pensez-vous des interventions françaises en Afrique ?
On a eu un chef d'État tellement va-t-en-guerre que, quand a commencé la guerre civile en Syrie, il était prêt à y aller lui-même. Il n'avait qu'à retourner en Afghanistan, tant qu'il y était ! Moi, je peux lui fournir une de liste de pays non démocratiques où l'on pourrait faire la guerre. En Centrafrique, croyez-vous vraiment qu'on va réconcilier les uns et les autres, vous y croyez cinq minutes ?
Avez-vous gardé des contacts avec l'Afrique ?
Oui, bien sûr. Quand Blaise Compaoré a quitté la scène, j'ai reçu plein de messages de mes amis burkinabè me disant : "Tu dois être tellement content !" Il faut dire que la dernière fois que j'ai quitté ce pays ils s'y sont mis à quatre pour me jeter dans un avion dont je ne savais même pas où il allait !
Après votre long combat pour la liberté de la presse, les Africains ne sont-ils pas surpris de votre proximité avec le FN ?
Je ne suis pas certain que ce que vous dites ne s'applique pas davantage à l'intelligentsia qu'aux Africains en général. Je suis sidéré par le nombre de fois où des Africains ont soutenu devant moi que dire "la France aux Français" c'était comme dire "l'Afrique aux Africains".
Le Robert Ménard d'aujourd'hui est-il le même que celui de RSF ?
Exactement le même, avec les mêmes révoltes contre le monde tel qu'il est. Simplement, je dis aujourd'hui tout haut ce qu'hier je pensais tout bas. Quand la gauche explique que les étudiants africains qui ont fait leurs études en France doivent pouvoir y rester, c'est un scandale. Si je m'y oppose, c'est parce que j'aime l'Afrique. Les médecins béninois qui ont commencé leurs études au Bénin et les ont achevées en France, je te les renvoie dans leur pays à coups de pied au cul. L'immigration choisie qu'on nous vante, c'est piller les cerveaux africains ! L'aide à l'Afrique est stupide. Elle ne sert à rien, est constamment détournée et fait le malheur de ses bénéficiaires supposés. Tout le monde le sait, mais le poids de la bien-pensance est tel que personne n'ose le dire.
Comment avez-vous réagi au massacre de Charlie Hebdo ?
Douloureusement. Face à cela, il n'y a plus de divisions politiques. Dieu sait pourtant que Charlie est odieux avec moi, mais j'ai toujours pensé que défendre la liberté de la presse c'était défendre la liberté de gens qui pensent de manière radicalement différente. Le problème, c'est que les Français sont tout sauf voltairiens, ils défendent la liberté de leurs copains.
Quelles limites reconnaissez-vous à la liberté d'expression ?
Seulement deux : les appels explicites à la violence et les attaques ad hominem. Cette position m'a conduit à défendre des gens dont je pensais le plus grand mal, en Afrique notamment. Une partie de la presse africaine est composée de torchons, mais est-ce une raison pour mettre en taule ses journalistes ? Non, donc je les défendais. Mais j'ai aussi défendu des gens remarquables comme le Camerounais Pius Njawé, paix à son âme.
Que pensez-vous de Dieudonné ?
Je conteste tout ce qu'il dit, mais je suis contre le fait qu'on le condamne. Je ne suis pas révisionniste, mais je suis contre les lois sur le révisionnisme parce qu'elles font une publicité incroyable à ceux qu'elles permettent de condamner. Pour en revenir à l'extrême droite, qui vous intéresse, j'ajoute que l'antisémitisme en France est d'abord aujourd'hui le fait des banlieues. L'antisémitisme d'extrême droite existe, bien sûr, mais il est résiduel. La communauté juive est d'ailleurs en train de s'en apercevoir. 

Source: Jeune Afrique, 

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samedi 4 avril 2015

PROPOS RÉGIONALISTES ET DISCRIMINATOIRES TENUS DANS LE NORD BÉNIN: ISIDORE DOKPA SAISIT LA COUR

DOKPA Sossa Isidore                   
Acteur et metteur en scène de théâtre
01bp : 416 Cotonou
Tél : 95 58 61 71
Courriel : isdedokp@yahoo.fr


Cotonou, le 30 mars 2015


/-)
Monsieur le Président de la cour Constitutionnelle
République du Bénin


Objet 

Saisine de la haute juridiction contre les propos tenus à Banikoara, le dimanche 22 mars 2015  par monsieur Yayi Boni.

Monsieur le Président,
Il m’a été donné de lire dans la presse béninoise ce qui suit :
 Le Matinal n° 4565 du lundi 23 mars 2015.
Titre de l’article querellé:
 « Yayi Boni : Chef de l’Etat ou président des FCBE ».
« … Ce sont des traitres vendus aux fon, aux gens du sud. Ceux qui ont tenté de m’empoisonner et de me faire un coup d’état. Voter pour ceux là, c’est voter pour ceux qui veulent de ma mort et m’arracher le pouvoir. Tenez-vous bien mes frères… »
Autre organe de presse ayant relayé les mêmes propos.
La nouvelle Tribune n° 2992 du mercredi 25 mars 2015.
Titre de l’article querellé:
«Propos régionalistes et incitations à la partition du pays : Yayi Boni récidive à Banikoara »  
 « Ce sont des traitres vendus aux fon, aux gens du sud. Ceux qui ont tenté de m’empoisonner et de me faire un coup d’Etat. Voter pour ceux-là, c’est voté pour ceux qui veulent de ma mort et m’arracher le pouvoir. Tenez-vous bien mes frères…. »  
Quoi que relevés dans deux organes de presse différents parus à des jours différents, les propos sont les mêmes et portent tous des germes de la haine d’une région de ce pays ; la haine d’un groupe ethnique.
Les propos relatés ci-dessus ont été tenus par monsieur Yayi Boni, Président de la République lors de sa visite à Banikoara le dimanche 22 mars 2015. Ces mots et propos d’une rare violence et d’une stigmatisation à nul autre pareil sont tenus contre monsieur Sina Bio Gounou originaire de ladite localité, ancien ministre  et ex directeur général de la sonapra sous le régime du président Yayi Boni. Le sieur Sina Bio Gounou  est candidat aux élections législatives du 26 avril 2015 sur la liste And (Alliance Nationale pour la Démocratie et le Développement) de l’honorable Valentin Aditi Houdé originaire du sud Bénin. Et c’est ce qui lui a valu la fatwa ainsi  déclenchée contre lui devant tout son village, ses amis, et tous ses parents réunis.
Les propos  du chef de l’Etat sont en violation directe  de l’article 41 de la constitution du 11 décembre 1990 qui stipule :
« Le président de la République est le chef de l’Etat. Il est l’élu de la nation et incarne l’unité nationale.
Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité territoriale et du respect de la constitution,… ».
En tenant ces propos relayés par la presse, monsieur Yayi Boni n’a pas agi en personne  garante du respect de la constitution du 11 décembre 1990 ni comme  une autorité ayant à charge l’unité  nationale. Il a au contraire invité à une partition du pays  en deux blocs distincts : gens du nord à part et gens du sud part. Il tente ainsi d’opposer les groupes ethniques les uns aux autres ; d’opposer les régions les unes aux autres.
Ces mêmes propos du président de la République violent aussi l’article 53 de la constitution du 11 décembre 1990 qui a consacré son serment à la nation :
« …de respecter et de défendre la constitution que le peuple béninois s’est librement donnée »
« … de nous laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits humains, de consacrer toutes nos forces à la recherche du bien commun, de la paix et de l’unité nationale… »
« …de préserver l’intégrité du territoire national »
Il ressort de la lecture des propos du président de la République qu’il n’est mu que par son intérêt personnel et celui de son clan politique : les FCBE. Qu’il incite les béninois au régionalisme ; à l’affrontement et à la violence ethnico-politique. Que le président n’a nullement, à travers  ses propos, fait la promotion de la paix ni de l’unité nationale comme le lui impose son serment. Et il convient de souligner que nous sommes en face d’un cas  de haute trahison comme le définit l’article 74 de notre constitution : « Il y a haute trahison lorsque le président de la République a violé son serment… ».
Lesdits propos du président de la République tenus ce 22 mars à bankoara, violent enfin le premier tiret du préambule de la constitution du 11 décembre 1990  en ce qu’il déclare :
« NOUS PEUPLE BENINOIS
-Réaffirmons notre opposition fondamentale à tout régime politique fondé sur l’arbitraire, la dictature, l’injustice, la corruption, la concussion, le régionalisme, le népotisme, la confiscation du  pouvoir et le pouvoir personnel ».
En conséquence, je souhaite qu’il plaise à la haute juridiction, et pour nous préserver des dérives qui pointent à l’horizon, de déclarer que Monsieur Yayi Boni, président de la République  a violé :
Le premier tiret du préambule de la constitution du 11 décembre 1990 ;  
L’article 2 de la constitution du 11 décembre 1990 ;
L’article 36 de la constitution du 11 décembre 1990 ;
L’article 41 de la constitution du 11 décembre 1990 ;
L’article 53 de la constitution du 11 décembre 1990, lors de son adresse à ses partisans à banikoara le 22 mars 2015.
Je prie la cour de reconnaitre par conséquent  que monsieur Yayi Boni, Président de la République a violé son propre serment à la nation et que dès lors, il y a lieu de parler de haute trahison.
Veuillez recevoir, Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle,  l’expression de mes sentiments déférents.

DOKPA S. Isidore

Pièces jointes :
1- 1 photocopie du journal « Le Matinal » n° 4565 page 4

2- 1photocopie du journal « La nouvelle Tribune » n°2992 page 3

mercredi 14 janvier 2015

JE NE SUIS PAS CHARLIE






TRISTE ET REGRETTABLE EST L' ATTENTAT CONTRE L'ORGANE DE PRESSE CHARLIE HEBDO.

QUE CES ÂMES SAUVAGEMENT FAUCHÉES REPOSENT EN PAIX.

MAIS CECI NE FAIT PAS DE MOI POUR AUTANT UN CHARLIE.

CAR EN TOUTE CHOSE IL FAUT DE LA MESURE. IL DOIT Y AVOIR UNE LIMITE QUE CHARLIE NE DOIT PAS FRANCHIR.

NUL NE DOIT ET NE PEUT PRÉTENDRE OFFENSER L'AUTRE ET FAIRE FI DE SA RÉACTION.

IL N'Y  A POINT DE LIBERTÉ DE PRESSE SANS LIMITE.

TOUT A UNE LIMITE DANS LA VIE.

ET LA VIE ELLE MÊME EST LIMITÉE. ELLE EST MÊME LIMITE, JE DIRAI.  LIMITE A NOS ENVIES. LIMITE DE NOS COURSES ET BESOINS EFFRÉNÉS.

ET IL EST UN PRÉCEPTE  VULGAIRE MAIS PRÉCIEUX QUI VEUT QUE LA LIBERTÉ DE L'UN S’ARRÊTE AU MOMENT ET AU LIEU MÊME OU COMMENCE CELLE DE L'AUTRE.

 FAISONS-EN UNE RÈGLE DE CONDUITE DANS LA VIE.



JE NE SUIS PAS CHARLIE,  TERRORISTE NON PLUS.




INTERPELLATION DE YAYI BONI POUR LA LIBERTÉ DE PRESSE SUR L'ORTB: LA RÉVOLUTION PARTIRA-T-ELLE DE LA PRESSE DU SERVICE PUBLIC?

C'est avec beaucoup d'humilité et de respect que Osias Sounouvou, journaliste et présentateur du 20 heures sur l'ortb a interpellé le président de la République sur la liberté de presse et particulièrement la liberté des journalistes du service public béninois à exercer leur métier en toute indépendance.
"...Etre heureux et fier du sens de l'engagement de Boni Yayi, devenu Charlie pour la liberté de presse en France et à l'international. Comme on aurait aussi aimé que pour aller jusqu'au bout de cet engagement,  que le chef de l'Etat devienne Charlie Ortb. Charlie-Ortb pour la liberté de presse sur le service public de l'audiovisuel au Bénin. Liberté de presse qui rime avec ouverture des antennes de la télévision nationale aux vrais débats contradictoires sur les grandes questions politiques et autres qui engagent le présent et l'avenir de la nation. Monsieur le président de la République, sauvez la liberté des journalistes à l'Ortb, précieux héritage de la conférence nationale, entre autres, et entrer dans l'histoire! Pardon pour cette impertinence, n'est-ce pas là aussi l'esprit Charlie! Clause de conscience et devoir Républicain oblige! Monsieur le président de la République, vous êtes notre recours, rendu obligé ce soir après trois pétitions infructueuses des journalistes de l'Ortb, pour le retour de la liberté de presse sur le service public. Nous voulons juste faire notre métier et prendre notre part à la construction de la République.
Vive le service public de l'information sur la chaîne publique".
Et voilà le groupe de phrases qui a fait de ce jeune journaliste l'idole de tout un peuple. Ce fut une émeute sur le net et sur les réseaux sociaux en particulier dès la fin dudit journal, où le désormais téméraire et brave journaliste a osé briser les liens qui tenaient les journalistes de la chaîne nationale dans l'enfermement et l'enfer de porter la bonne et vraie information made in Yayi.
La réaction du pouvoir se fait toujours attendre. Quant à la direction de la chaîne mère comme on l'appelle ici, les bourreaux multiplient réunion sur réunion. Du directeur général au plus petit des chefs, tous courent, s'agitent et cherchent dans leurs méninges quelles sanctions inhumaines infligées à leur ex-otage qui a osé leur brûlé la politesse.
Mais de l'autre côté, le peuple est debout et suit d'un œil attentif tout ce qui arriverait.Les réactions sont unanimes de la classe politique à la société civile. Trop c'est trop, libérer enfin l'audiovisuel du service public de ses chaînes.
Depuis l'avènement en 2006 de l'actuel président au pouvoir, la chaîne de télévision du service public est entré progressivement dans un monologue pour finir par ne plus exister, sauf pour le président de la République, les membres de son gouvernement et certains partisans. Nombreux sont les béninois qui n'osent plus capter cette chaîne qui est pourtant du service public. Tous les partis de l'opposition et la société civile y sont exclus au motif qu'ils pourraient tenir des propos outrageux à l'encontre du chef de l'Etat. Sur la télévision nationale, on y passe que pour louanger Yayi Boni. Quiconque a une idée contraire est interdit de parole et d'accès. Et la Haac, organe chargé de réguler les média et la presse est muette.
C'est trop facile d'aller jouer les défenseurs de la liberté de presse à Paris. L'essentiel, c'est d'oser dire ou montrer en public comment l'on traite la presse de son pays.
Tous ceux qui se réclament aujourd'hui Charlie, ne savent pas de quoi ils parlent!
  
 

jeudi 13 novembre 2014

REPORT SINE DIE DU FITHEB 2014 POUR RAISONS SANITAIRES: LE COUP DE GUEULE DE ISIDORE DOKPA



                           
        Isidore Dokpa, metteur en scène à propos du report du Fitheb

« Le Bénin trouverait 860 millions à mettre aujourd’hui dans le Fitheb ? »
 Face aux nombreux disfonctionnements enregistrés dans le cadre de l’organisation de l’édition 2014 du Festival international de théâtre du Bénin et à la suggestion du report du festival, les acteurs culturels ont commencé par donner de la voix. C’est le cas du  metteur en scène Isidore Dokpa, qui a tenu à mettre en garde non seulement les autorités en charge de la culture mais également, les responsables impliqués dans l’organisation du Fitheb contre ce complot qui se prépare contre les professionnels du théâtre. Il évoque le retard dans le décaissement des fonds nécessaires et la nécessité de faire renaître le Fitheb de ses cendres. Lisez-plutôt.

Votre création théâtrale « La tragédie du roi Christophe » a été programmée pour le Fitheb 2014.  Pensez-vous pouvoir la présentez ?
A mon avis oui. Mais aux dernières nouvelles, le directeur du Fitheb nous informe que pour des raisons sanitaires, surtout à cause de la maladie à virus Ebola, le Fitheb est reporté sine die. C’est là toute l’inquiétude. Je dois avouer que dans un 1er temps, si réellement le pays court des risques de la maladie à virus Ebola, il est de sagesse que l’évènement soit reporté parce qu’on s’ imagine la catastrophe que cette maladie cause dans les pays touchés. On pourrait donc préserver la vie des populations, des acteurs culturels en déplaçant l’évènement de quelques mois. Mais en profondeur, de quoi cela retourne ? Je n’en sais rien. Si cela ne tient qu’à cette raison, j’y adhère.

Mais vous savez bien que le Bénin n’est pas touché par cette maladie. Ne pensez-vous pas que les raisons de ce report sont ailleurs ?
Le Bénin n’est pas touché par cette maladie, c’est vrai qu’il y a eu quelques cas de spéculation testés, mais il s’est avéré que le Bénin n’est pas touché. Si le ministère a pu mettre ce communiqué qui est parvenu à nos compagnies de théâtre signé du directeur du Fitheb, ça veut dire que l’Etat béninois a des raisons de s’inquiéter.

Mais apparemment le ministère n’était pas informé de cette correspondance avant qu’elle ne parvienne aux compagnies.
Je voudrais toute proportion gardée, dire que si les raisons sanitaires évoquées ne sont que des raisons inventées de toutes pièces, là je dirai que j’ai mal. Parce que nous sommes déjà reconnus pour un pays dans où les évènements majeurs ne sont jamais tenus à bonne date. Vous avez encore en mémoire, les élections communales, municipales et locales. Alors dire que le Fitheb est reporté sine die et que ce report ne relève pas de l’autorité de tutelle du Fitheb, je voudrais simplement manifester quelque inquiétude pour mon pays. Si tant est que le ministère n’est pas associé à la décision de Mr Ousmane  Alédji, qu’attend-il alors pour donner les moyens financiers qu’il faut pour l’organisation du Fitheb ? Nous sommes en novembre à moins d’un mois du festival. A la  rencontre du lundi passé, dans son speech, Ousmane  nous a confirmé que les signaux pour organiser un bon festival, c’est effectivement les moyens financiers, les moyens de communication, la mise à jour des salles devant accueillir les représentations et bien d’autres choses ne sont pas au beau fixe. Faites un tour dans les lieux qui doivent abriter ces spectacles, tout est encore poussiéreux. Si Ousmane Alédji a été obligé de balancer cette décision, cela va en défaveur du ministère. Si le ministère a cru devoir lancer des reformes pour sauver le Fitheb, si ce sont les reformes qui nous conduisent maintenant à ce cafouillage, à cette pagaille où l’Etat n’a pas pu mettre à disposition les fonds nécessaires, je dis c’est dangereux. Mais là, ça pose un problème. Est-ce  que notre pays veut vraiment du Fitheb ?

Ne pensez-vous pas que ce 3ème report risque encore de plonger le Fitheb dans un coma profond ?
Nous en sommes à un 3ème rapport, un 1er pour raison de francophonie et un autre qui est sine die pour raisons, dit-on, sanitaires. Je crois que nous sommes entrain d’ensevelir le festival. Nous devons faire en sorte que ce festival, au lieu d’être enterré, puisse renaître de ses cendres. Et pour que le festival renaisse de ces cendres, la responsabilité est à tous les niveaux.

Et si on devrait situer les responsabilités au niveau de tous les acteurs impliqués dans l’organisation du festival, que direz-vous ?
Je commencerai d’abord par le chef de l’Etat lui-même. Si nous avions à la tête de ce pays, quelqu’un de culturel, le système ne serait pas dans cet état. Avez-vous jamais vu le président de la République aller voir un spectacle de théâtre, une exposition photo ou une exposition d’art plastique ? Avez- vous jamais vu les différents ministres de la Culture que nous avons eus sous le régime de monsieur Yayi aller voir un spectacle de théâtre pour leur propre plaisir? Non. Cela veut dire  tout simplement qu’ils ne s’y connaissent pas ; qu’ils n’ont pas la fibre artistique nécessaire. Le  1èr niveau de  responsabilité est le Chef de l’Etat qui a toujours vu et traité le secteur de la culture comme là où il faut envoyer un militant politique et non pas un cadre technique capable de concevoir et de conduire une politique culturelle ambitieuse ; la preuve : celui qui est à la tête du ministère en ce moment est là parce qu’il a montré ses limites ailleurs ; le 2ème est le ministre de la culture. Qu’a-t-il fait ce monsieur depuis pour qu’on puisse avoir les moyens afin d’organiser le Fitheb 2014 ? Ce n’est pas à la mi-novembre qu’il faut donner les moyens au directeur pour qu’il fasse le Fitheb !  Selon mes investigations, le directeur a déposé son budget depuis  le mois d’avril dernier, aussitôt nommé en février. C’est la preuve de sa capacité et de son ambition à faire une belle œuvre. Et depuis ce temps, plus rien. Pas de décaissement ?

Vous, acteurs culturels, qu’avez-vous fait pour mettre une pression sur le gouvernement afin qu’il décaisse les fonds ?
Avant que nous n’arrivions aux acteurs culturels, je voudrais également évoquer la responsabilité du directeur du Fitheb. Lorsque les signaux sont au rouge ou à l’orange si vous préférez, il revient au directeur du Fitheb, de mobiliser les associations culturelles, les leaders d’opinion dans le secteur, les opérateurs culturels afin qu’ils puissent engager des plaidoyers en direction du pouvoir. Vous convenez avec moi, que dans le mensuel du Fitheb, les annonces qui ont été faites, nous informent que le Fitheb aura lieu et que tout se passait  très bien et que nous aurons même un label ! Je pense que le directeur a fait économie de vérité à ce niveau là. Il n’a pas en temps réel appelé au secours. Il n’a pas collaboré avec les associations sur le terrain  de manière à fédérer les énergies pour engager une campagne en direction du gouvernement. Vous avez vu tout ce qui s’est passé quand le Cos-Lépi a fait comprendre aux béninois, que l’institution n’avait pas les moyens pour organiser les élections ? Les politiciens ont marché dans les rues et le gouvernement a fait un repli vite et net.

Et en ce qui concerne les acteurs culturels ?
C’est là le grand mal de notre théâtre ou de nos arts si vous voulez. Lorsque vous êtes acteur culturel et vous n’avez pour aptitude, que d’aller chanter et danser au domicile du Chef de l’Etat, les jours de l’an, danser, faire des sketchs pour plaire au président de la République, vous ne pouvez pas militer pour des causes nobles. Lorsque vous êtes en quête permanente de financement et autres prébendes au fonds d’aide alors que vous n’en n’avez ni le mérite ni un projet bancable, vous n’oserez jamais à dénoncer quoique ce soit  du ministère;  Parce que vous avez déjà fait le mariage avec le diable comme on le dit. Nombre d’acteurs culturels sont aujourd’hui comme des ministres du gouvernement ou des députés de la mouvance, je veux dire des béni-oui-oui. Parce que craignant pour le rejet de leur demande de financement au fonds, tellement le pouvoir a tout verrouillé. La tenue effective et à bonne date du Fitheb était un combat. Et ce combat ne devrait pas être que celui de Mr Alédji!  C’est celui de tous les acteurs du monde du théâtre.  Mais, chacun est resté dans son coin, les bras croisés, calculant et protégeant ses intérêts, et croyant que le miracle se produira. Et  nous voilà bien pris au piège du pouvoir.

De sources concordantes, le ministère tient toujours à organiser le Fitheb pour le mois de décembre prochain. Pensez-vous que c’est possible ?
Ils peuvent organiser l’édition de 2016 pas celle de 2014 !

Pourquoi ?
Organiser un festival de théâtre de cette envergure, ce n’est pas aller au marché faire le tour des vendeuses et rentrer chez soi. C’est vrai que le directeur a tout préparé et qu’il ne manque que l’argent. Mais le directeur a déposé un budget de 860 millions. Le Bénin trouverait 860 millions à mettre aujourd’hui dans la culture alors que le président de la République dit qu’il n’y a pas de l’argent pour organiser les élections, socles même de la démocratie et de l’alternance au pouvoir?

Donc vous ne croyez pas à la tenue de ce festival pour décembre 2014 ?
Oh, vous savez le Bénin mon pays est champion toute catégorie confondue en matière d’improvisation et de cafouillage. Cela ne me surprendrait pas que le ministère fasse organiser le fitheb dès ce soir même. Mais Si cela se fait avec cette annonce qui est déjà lancée et qui a fini de faire le tour de la planète, ce sera un désaveu pour le directeur du Fthieb et une mauvaise communication pour le ministère lui même. Dans ce cas,  des têtes devront impérativement tombées.

Lesquelles par exemple ?
D’abord celle du ministre de la culture lui-même pour défaut de résultat et défaut de coordination car il ne peut pas nous avoir engagé dans d’autant de réformes pour le bien-être dit-on du Fitheb pour ces résultats que nous voyons ; celles des hommes et des femmes au sein du CPS, ce «machin de truc » mit là dit-on pour conseiller ou superviser les actions du D/Fitheb et qui ferait office conseil d’administration ; j’y ai des amis très intéressants et même des frères, mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit ici et maintenant. Ils n’ont à aucun moment jouer leur rôle ; ils n’ont pas donné l’alerte qu’il faut ni contenir le directeur, à mon sens. Et bien entendu celle du directeur du Fitheb lui-même. A mon sens, il devra en bon gentleman rendre le tablier pour n’avoir pas pu atteindre ses objectifs prédéfinis en temps réel  malgré toute sa bonne volonté….. C’est dans ce même pays qu’un certain Gabin Allognon est passé sur une télévision de la place en tant que Drfm du ministère des finances. Il a publiquement dit que le Fitheb n’aura pas le financement et qu’il demanderait à son ministre de ne pas mettre les moyens à la disposition de l’institution. Je suppose à présent que c’est bien ce qui est fait. Alors, en son temps qu’est ce que Monsieur Alédji a fait ou dit pour tirer l’attention sur ce monsieur ? Qu’est-ce que le ministre de la culture ou son cabinet a fait pour mettre hors d’état de nuire ce monsieur ? Enfin qu’est-ce que le CPS a fait face à une telle déclaration ? J’invite donc les acteurs de cette « honte généralisée » à ne pas fuir leurs responsabilités. Je vous remercie.

jeudi 6 novembre 2014

INSURRECTION POPULAIRE AU BURKINA FASO: QUAND LA FRANCE DÉCIDE DES RÉVOLUTIONS ET DE LEURS COULEURS EN AFRIQUE NOIRE





MONSIEUR CHIRAC, ANCIEN PRÉSIDENT FRANCAIS ET BLAISE COMPAORE ANCIEN COLLABO DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE EN AFRIQUE NOIRE.

Mesdames et messieurs , chers amis lecteurs!
Je voudrais me permettre un avis tout à fait différent et très inverse de tout ce qui se dit, est dit et se dira encore sur la situation qui a conduit à la capitulation de l'ancien président du Faso, le meilleur allié et collabo de la France dans la zone Ouest africaine depuis bientôt une trentaine d'années.
Le monde entier a vu ces pauvres burkinabé en effervescence dans les rues de leur pays criant et scandant des slogans hostiles à leur président de ces trois dernières décennies, Blaise Compaoré. Et brusquement, comme un château de sable, la presse internationale nous informe que le tout puissant président, celui-là même qui a résisté devant pire assaut, a décampé. L'homme aurait déposé sa démission à la tête de l'Etat burkinabé et aurait couru cherché axile chez le voisin.
C'est trop beau et trop facile pour être vrai et réel.
Je voudrais nous dire ici et maintenant qu'aucune révolution n'aura lieu en Afrique noire si la France ne donne sa caution!
Juste quelques questionnements?
Nous voici au lendemain du départ précipité du président compaoré de la tête de son pays. Et la France, restée muette jusqu'alors annonce au monde entier via la bouche de son président, qu'elle a aidé à évacuer monsieur compaoré pour éviter les heurts!
Mais diantre! Où était donc cette France quand monsieur compaoré tuais des vies humaines, notamment Sankara, Zongo... pour l'extirper ou l'en empêcher?
Où était cette France, cette bonne secouriste de France depuis près de trente années que monsieur Compaoré tripatouillait la constitution de son pays à sa guise pour se maintenir au pouvoir?
Si la France est aussi habile et professionnelle dans le sauvetage de chef d'Etat en difficulté vis-à-vis de son peuple, au nom de quoi n'a-t-on pas "extirpé" Mouhammar Khadafi des griffes de ses tueurs? Parce que ceci est un crime autorisé par l'ONU? me dites-vous?
Au nom de quoi n'a-t-on pas "extirpé" Hosni Moubarak des griffes des révolutionnaires égyptiens?
Au nom de quoi n'a-t-on pas "extirpé" ni prévenu feu Sankara contre le coup de d'Etat qui lui a été fatal?
Ces questionnements pour dire que nous, africains, nous devons nous arrêter de nous réjouir de la chute de Compaoré. C'est vrai, je l'ai toujours souhaité, cette chute de Blaise depuis son avènement au pouvoir le 15 octobre 1987.  Mais il faut que nos révolutions portent nos marques; il ne faut pas que la France, fatiguée de compaoré, nous utilise aujourd'hui comme bouc émissaire pour se débarrasser de son allié d'hier; celui-là à qui elle confié tous les sales boulots de la sous région, et qui s'en est acquitté avec abnégation et efficacité.
Il ne faut pas que la France nous utilise pour se donner bonne conscience dans la sous région.
Monsieur Compaoré, loin d'avoir été un président à la tête du Burkina, a toujours été dans la posture d'un agent du renseignement français  en poste en Afrique de l'Ouest avec résidence au Burkina.
Tous les régimes de la gauche comme de la droite Française ont commandité des crimes sous le couvert de Blaise. On a fini de l'utilisé et à présent. Et au moment de se séparer de lui, on commence à lui exiger des leçons de démocratie et de bonne gouvernance. Où était donc la France quand ce même peuple du Faso pleurait ses morts tombés sous les balles du criminel Compaoré? Où était-ce donc la France quand ce peuple du Faso demandant à corps et à cris plus de démocratie, plus de liberté?
Aujourd'hui, le format de Blaise est usé; on lui trouve un successeur et comme il n'entend pas raison, des services secrets à la con ont envahi le Burkina et ont poussé la population à la révolte!
NON, TROP C'EST TROP. LA FRANCE PEUT NOUS LAISSER FAIRE NOS PROPRES REVOLUTIONS