La police béninoise est passée à la phase répressive de l'opération "port de casque obligatoire pour tout citoyen à moto à deux ou à trois roux". Si l'opération est fondée et que nul ne devrait trouver à redire sur la nécessité du port de casque, c'est plutôt le style et les méthodes employés par la police qui sont en cause: que de brutalités; que d'agressions verbales et physiques. Que de tirs de gaz lacrymogène et fumigène sur des populations déjà à la peine ces années-ci du roi YAyi Boni. De l'avis d'observateurs, notre police ne peut se comporter autrement parce que peu ou presque pas formée. Les recrutements de ces dernières années sous l'ère YAyi Boni en disent long sur la qualité morale de certains agents de notre police. Ce qui fait que de plus en plus, on entend parler de policiers braqueurs; de policiers receleurs; de policiers voleurs, de policiers violeurs.... Lorsque les citoyens ont eu le temps d'entendre la presse relayer ce type d'information sur une institution ou des personnes d'une institution chargée de veiller à leur sécurité; des personnes sensées donner l'exemple; l'ordre, la discipline... il est normal que de moins en moins le peuple se soumette aussi facilement aux injonctions de la police nationale. Et ajouté à tout ceci, lorsque les hommes et les femmes chargée de faire appliquer la loi n'ont pas la formation requise; ils n'ont pas le flair ni le feeling de convaincre le citoyen landa du bien fonder de leur action, forcément il y aura résistance. La répression dont fait montre la police dans cette affaire de "port de casque obligatoire" est assimilée à une opération d'intimidation de la population aux fins de prévenir toutes résistances de celle-ci quant à la volonté de Yayi de s'éterniser au pouvoir après 2016. On ne saurait s'appuyer que sur la force policière; la brutalité et autre forme de violence pour faire entendre raison aux populations. Ce peuple est un peuple pacifique et calme mais qui sait réagir quand il le faut. Comment les béninois et béninoises en sont parvenus à admettre sans violence policière aucune qu'il est utile pour eux de dormir sous une moustiquaire imprégnée sans violence policière? Commet ce peuple que l'on tente d'assimiler, sous l'ère Yayi, à un peuple fait que de débiles mentaux, en est-il arrivé à admettre dans son immense majorité que tout rapport sexuel non-protégé est dangereux pour les deux amoureux, alors que l'on pas eu besoin de recourir aux services d'une police aussi peu professionnelle, peu engagée et dont la grande majorité des agents qui la constitue est une gangrène pour ce peuple!
Si l'opération encours ne cache aucunes autres intentions politiques dictées et protégées depuis le sommet de l'Etat, il est donc temps de procéder à un recadre de la démarche de nos forces de l'ordre et de sécurité. Elles ont versé assez de sang alors qu'elles pouvaient et devaient en préserver!
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