samedi 3 septembre 2011

INDEPENDANCE DAY : LE TOURISME ANNUEL



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Edito

Independance day : le tourisme annuel !


Je voulais parler de la célébration du cinquante-et-unième anniversaire de l’indépendance du Bénin. Je voulais parler de la fête nationale à Natitingou au Nord du pays. Je voulais donc parler du 1er août, mais presque tout m’en empêche.

Je ne supporte pas la redondance. Si je m’y mets, je parlerais du défilé. Des discours. Des majorettes. Des personnalités. Des invités. Des ministres. Des députés. Je parlerais du président de la République. Je parlerai des journalistes qui ont commenté l’événement en direct et en différé à la radio et à la télévision.

Je voulais parler du 1er août version Nati. Je parlerais, si je m’y mets, de la foire de l’indépendance, du combat pour trouver un hébergement à Natitingou. Je parlerais des populations sorties nombreuses pour accueillir dans la ferveur l’événement. Je voulais parler, mais pas de ces choses là. Ni de la mauvaise ou de la bonne organisation de tel ou tel aspect de la célébration, ni de la ponctualité de telle personnalité et le grand retard de telle autre. Je voulais parler de la fête nationale Nati 2011. Mais si je commence, je parlerais des chantiers inachevés, de futurs éléphants blancs ou blanchâtres. Je voulais parler de notre independance day 2011. Mais si je démarre, je dirais des choses du genre… Comme dans les autres villes qui ont accueilli les autres années l’événement, des chantiers ont été ouverts. Des réfections d’infrastructures ont été faites. Comme dans les autres villes, les travaux ont commencé en retard.

Je dirais des choses du genre… Comme à l’occasion des autres veilles de 1er aout sous le « changement », les entrepreneurs ont promis de relever le défi. De tenir dans les délais. A l’heure de la « Refondation », ils ont promis mais…voilà. Et patati et patata.

Si l’occasion m’était donnée de parler de la fête de l’indépendance 2011, j’allais nous poser des questions du genre … Pourquoi n’arrivons nous pas à tenir dans les délais ? Pourquoi ouvrons-nous des chantiers qui sont abandonnés aussitôt la fête passée ? Pourquoi ? Alors, je ne parlerai donc pas du 1er août. Tout m’en empêche sauf que c’est l’actualité.

Voilà pour quoi je vais tout de même dire quelques mots de cette manifestation qui a fait bouger du monde vers Natitingou. Et c’est ce qui me plait dans l’affaire. Une sorte de tourisme forcé…

Pour certains, c’est la première fois qu’ils voyagent dans la partie septentrionale de leur pays. C’est la première fois qu’ils traversent Parakou.

La première fois qu’ils découvrent les paysages de Bohicon, Dassa, Savè,…Rien que pour ça je dis merci au président de la République

Merci pour ce tourisme annuel. C’est du concret. Non ?

Lad

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