Le Bénin traverse une situation économique et politique des plus critiques et désastreuses.
En effet, le pays est cité au jour d'aujourd'hui comme l'une des dernières économies de la CEDEAO et même de l'espace UEMOA. Pourtant, dans un passé encore récent, ce pays est cité comme un exemple de démocratie politique et même de gouvernance économique.
Le mal a commencé depuis l'avènement du régime du président Yayi BONI en 2006 où cafouillage, précipitation et improvisation sont érigées en règle de gouvernance et de conduite.
Depuis lors, notre pays ne cesse de reculer au plan mondial, sous-régional, régional et continental sur les plans économiques, politiques et sociaux.
L'exemple le plus récent est ce qu'est devenu le port autonome du Cotonou, jadis poumon économique du pays.
Aujourd'hui, l'espace portuaire béninois est déclassé, isolé voir boycotté au profit des ports du Togo, du Ghana et du Nigéria. Tout ceci en raison de la mise en oeuvre d'une réforme improvisée nommée PVI (Programme de Vérification Interne) décrié en son temps par les douaniers béninois et les autres acteurs portuaires.
Le même gouvernement qui a encouragé et signé les actes de ce programme en est encore à le décrier aujourd'hui au point de compliquer l'existence à son promoteur pour "surfacturation, manque de transparence dans l'acquisition des matériels de travail et dans la mise en oeuvre du programme."
Voilà donc un gouvernement qui ne prend jamais le temps de vérifier où et comment il s'engage avant de mettre les choses en oeuvre et c'est bien après coup qu'il commence à crier. On se souviendra encore longtemps du cas de la mafia Malézienne qui est venue bluffer toute la République et se faire recevoir pompeusement à la Marina(Présidence de la République). En effet, Un groupe de délinquants inconnu au bataillon des Hommes d'affaires surgit par on ne sait quel canal et se vente de vouloir réhabiliter la filière palmier à huile au Bénin. Sans réfléchir ni prendre des renseignements fiables sur ces individus, le gouvernement y met toute la fortune du pays: il entretien les bandits, les loge et les nourrit dans les hôtels les plus chers du pays aux frais du pays. On a mis tous les citoyens à contribution; fait marcher les cadres de l'administration dans les brousses en quête de terres cultivables. Puis plus rien. Les voyous sont partis sans crier gars avec toute une fortune arrachée au gouvernement. Comment peut-on conduire un pays avec autant d’amateurisme et rêver avoir une croissance à deux chiffres? Comment peut-on traiter les affaires d'une nation avec autant de légèreté, de laisser-aller, d'absence de vision et de rigueur et croire, que dis-je, proclamer tous les jours que ce pays sera un pays émergent?
C'est le désastre au Bénin sous le règne de Yayi BONI. Le pays a reculé comme ce n'est pas permis. Pourtant c'est un docteur en économie m'a-t-on dit. Il est essentiellement entouré de docteurs en économie. Notamment son premier ministre et bien d'autres. Et pourtant!!!
Vivement que ce règne prenne fin un jour. Car nul ne maîtrise point les ambitions du président. Au sujet de la révision de la constitution contestée par toute la société, l'homme a abdiqué mais il a publiquement reconnu avoir reculé pour mieux sauter. Veillons donc aux grains.