La campagne électorale française dont le dernier tour oppose le président français sortant, candidat à sa propre succession à monsieur François Hollande, candidat du PS français, n'arrête pas de nous révéler des surprises.
On était tous d'accord que c'est bien pour la première fois sous la cinquième République, qu'un président en fonction et candidat à sa succession, ne soit pas venu en tête après le premier tour!
On était aussi tous d'accord que venir en tête au premier de la présidentielle n'était nullement signe de victoire finale. Enfin, tout le monde craignait pour monsieur Hollande à ce débat de l'entre deux tours qui devra l'opposer à monsieur Sarkozy, conformément à l'usage et à la tradition sous la cinquième République.
On craignait pour monsieur Hollande et à juste titre; car très souvent, un peu trop même parfois, monsieur Sarkozy a été présenté comme un grand débatteur; meneur acharné et invétéré des débats politiques et idéologiques.
Et toujours, monsieur Hollande vu comme la petite tortue; une petite poussée presque molle est présenté dans le cadre de ce face à face comme le David que le grand Goliath viendrait écraser. c'est donc avec cette assurance que le président sortant était venu sur le plateau hier. Mais c'est bien un Sarkozy à la traîne et à court d'arguments que le public a découvert hier sur les écrans. On connait parfaitement le fonctionnement du "sarkosisme" qui veut que tout tourne autour des idées que l'homme impose. Mais lors du débat, la main était à chaque fois du côté de monsieur Hollande qui devra lancer le thème et les idées sur lesquels devra réagir celui qui malheureusement se trouvait en position de challenger. monsieur Hollande a aussi su éviter de tomber dans le piège des insultes inutiles et les grossièretés auxquelles s'accrochait désespérément le président candidat en difficulté.
Dans cet exercice, monsieur Hollande n'a pas que convaincu; il a su garder l'étoffe du chef; du président de la République. Il n'a raté aucune occasion de dire ce qu'il ferait s'il était élu, après toujours avoir dit ce que son vis-à-vis a fait, lui, des cinq ans à lui accordé par le peuple français. Et comme si on était dans le concours du pire, monsieur Sarkozy n'a souvent cité en référence que des faits opposables à la gestion de monsieur Mitterrand, ancien président français et membre du PS.
Il est des signes qui ne trompent pas! sauf miracle du siècle, le peuple français est bien sur le point de se débarrasser de monsieur Sarkozy qui a fait reculer la France et les français dans les annales des temps modernes.
Mais attendons de voir!
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