INSURRECTION POPULAIRE EN TUNISIE : LE COURAGE ET LA DIGNITE QUI MANQUENT AUX IVOIRIENS.
Je suis tenté de dire bravo, mille bravos au peuple tunisien, élites, technocrates et simples gens du bas peuples, y compris. Mais pour l’heure, je me contente de dire juste : courage et bonne continuation. Car le plus dur reste à venir. Le plus dur sera en effet, la gestion efficiente et rationnelle de cette victoire jamais connue dans et par le peuple arabe dans sa globalité et dans sa pluralité.
Ne nous le cachons, tout le Maghreb vit depuis toujours sous la domination de despotes devenus de cruels dictateurs et bien soutenus et renforcés à tous les coups et moyens par les capitales européennes et les Etats-Unis d’Amérique pour des intérêts financiers et de géopolitiques.
Il s’agira maintenant pour ces révolutionnaires pacifistes de ne pas se faire voler le label ; d’avoir un cap et un plan de restauration d’une Tunisie nouvelle, démocratique et où les peurs de toutes sortes ne relèveront que du passé.
Malgré le silence nauséeux et constipant de paris et des capitales arabes, alliés fidèles du Jean Claude DUVALIER ou du Pinochet arable enfin déchu, l’héroïque peuple tunisien a continué inlassablement sa marche jour après jour sur le gouvernement criminel et les autres instituions de la République, prêt à consentir le maximum de sacrifices en vies humaines mais déterminer à s’arracher du pouvoir clanique, dictatorial sans pudeur, sans honneur mais bardé de crimes et d’horreurs.
Après 23 ans de règne sans partage ni concession encore moins de dialogues avec son peuple, Ben Ali, sinistre et infâme dictateur arabe corrompu jusqu’aux os a, avec son épouse, chantre de la corruption, et certains Hommes de son clan familiale, financier et politique, prit le large au terme d’une « battue » de moins de deux mois organisée par des hommes et des femmes sans armes ni « pouvoir » mais avec une foi inaltérable.
Rien, ni limogeage de gouvernement, ni promesse d’élection anticipée, ni promesse de 300.000 emplois, ni arrestations policières et militaires, ni meurtres et tortures, ni répression d’opposants et du peuple révolté, ni couvre-feux injustifié n’a pu sauver Ben Ali qui a bien fini par céder à la volonté populaire.
C’est donc dans la précipitation que le désormais ex-président tunisien a quitté son pays pour se poser en Arabie Saoudite après s’être fait refouler par la France et l’Italie entre autre.
Par cet acte, le peuple tunisien vient de montrer son courage, sa ténacité mais aussi et surtout sa dignité.
Courage, ténacité et dignité ? Heureusement que la Tunisie a donné cet exemple et cette leçon en ce moment précis de l’histoire du continent. Un continent sur lequel de plus en plus, ces mots n’ont aucun sens ni aucune valeur. C’est le cas du Togo, du Gabon, du Burkina Faso et bien d’autres où la tragédie suit son court. Pourtant, en mars 1991 après une série de vastes et horribles massacres de plusieurs de femmes et de jeunes aspirant à plus de démocratie, de liberté et du minimum vital, l’ex-président malien Moussa TRAORE, faisant toujours la sourde oreille aux pressions de la rue, a été mis aux arrêt et déchu de son pouvoir par l’armée. N’eût été le courage et la ténacité du peuple, ce « petit » dictateur aurait poursuivi en toute impunité le massacre. Cela a été aussi le cas de Mathieu KEREKOU au Bénin qui a fini par céder devant la pression de la rue. L’habile homme politique béninois, loin de fuir son pays ou de se laisser déposer par son armée, a fait organiser une mémorable conférence des forces vives de tout le pays où qu’elles se trouvent pour aboutir à un processus démocratique.
Ces deux cas pour montrer que sur le continent, et en Afrique noire subsaharienne plus précisément, des peuples se sont déjà montrés dignes, courageux et tenaces en faisant fléchir des dictatures ; et pas des moindres.
Mais en Côte d’Ivoire, Laurent GBAGBO, déchu par les urnes refuse de céder son fauteuil au président élu. Et depuis lors, nul dans ce pays, ni homme ni femme, ni vieux ni jeune, ni militaire ni civile, ni humain ni animal n’a osé hausser le ton, ni battre le macadam pour troubler le sommeil de cet ivoirien, apprenti Hitler.
Les ivoiriens auraient-ils manqué de courage et de dignité à ce point, pour laisser faire ce petit tyran des temps nouveaux? C’est avoir de la dignité que de dire non à un régime dictatorial ; c’est faire preuve de courage que d’initier des actions de désobéissance et de contestation du pouvoir infâme, illégal et illégitime de GBAGBO, le putschiste électoral. C’est faire preuve de ténacité que de continuer à tenir ces actions tant que le honteux pouvoir, corrompu, clanique et sanguinaire de GBAGBO n’aurait pas plié.
Et c’est l’absence de ces trois valeurs et qualités majeurs qui maintient encore GBAGBO, son clan et ses nombreux mercenaires au pouvoir pour des exactions chaque jour plus grandes. Que pourrait bien faire une communauté internationale si le peuple ivoirien même ne se décide pas à se débarrasser de son dictateur ?
Les tunisiens n’ont pas recouru à la communauté internationale pour mettre à la porte leur ex-roi bien aimé devenu cruel, monstrueux et encombrant pour leur sécurité et leur liberté.
Si les ivoiriens n’ont aucune envie de se libérer d’un minable putschiste sans éthique, sans mérite ni morale, à quoi serviraient ces nombreuses missions diplomatiques dépêchées depuis décembre?
A craindre le nombre des victimes on ne fait jamais de révolution. Et tant que chacun voudra sauver sa tête, le dictateur finit toujours par se payer toutes les têtes, même les plus innocentes. Montrez-vous enfin dignes et courageux peuples ivoiriens, le monde vous attend pour des ovations nourries et méritées.
Vivement que les tunisiens vous inspirent, si tant est que le cas du Bénin et du Mali relèvent déjà de l’histoire.
Ne nous le cachons, tout le Maghreb vit depuis toujours sous la domination de despotes devenus de cruels dictateurs et bien soutenus et renforcés à tous les coups et moyens par les capitales européennes et les Etats-Unis d’Amérique pour des intérêts financiers et de géopolitiques.
Il s’agira maintenant pour ces révolutionnaires pacifistes de ne pas se faire voler le label ; d’avoir un cap et un plan de restauration d’une Tunisie nouvelle, démocratique et où les peurs de toutes sortes ne relèveront que du passé.
Malgré le silence nauséeux et constipant de paris et des capitales arabes, alliés fidèles du Jean Claude DUVALIER ou du Pinochet arable enfin déchu, l’héroïque peuple tunisien a continué inlassablement sa marche jour après jour sur le gouvernement criminel et les autres instituions de la République, prêt à consentir le maximum de sacrifices en vies humaines mais déterminer à s’arracher du pouvoir clanique, dictatorial sans pudeur, sans honneur mais bardé de crimes et d’horreurs.
Après 23 ans de règne sans partage ni concession encore moins de dialogues avec son peuple, Ben Ali, sinistre et infâme dictateur arabe corrompu jusqu’aux os a, avec son épouse, chantre de la corruption, et certains Hommes de son clan familiale, financier et politique, prit le large au terme d’une « battue » de moins de deux mois organisée par des hommes et des femmes sans armes ni « pouvoir » mais avec une foi inaltérable.
Rien, ni limogeage de gouvernement, ni promesse d’élection anticipée, ni promesse de 300.000 emplois, ni arrestations policières et militaires, ni meurtres et tortures, ni répression d’opposants et du peuple révolté, ni couvre-feux injustifié n’a pu sauver Ben Ali qui a bien fini par céder à la volonté populaire.
C’est donc dans la précipitation que le désormais ex-président tunisien a quitté son pays pour se poser en Arabie Saoudite après s’être fait refouler par la France et l’Italie entre autre.
Par cet acte, le peuple tunisien vient de montrer son courage, sa ténacité mais aussi et surtout sa dignité.
Courage, ténacité et dignité ? Heureusement que la Tunisie a donné cet exemple et cette leçon en ce moment précis de l’histoire du continent. Un continent sur lequel de plus en plus, ces mots n’ont aucun sens ni aucune valeur. C’est le cas du Togo, du Gabon, du Burkina Faso et bien d’autres où la tragédie suit son court. Pourtant, en mars 1991 après une série de vastes et horribles massacres de plusieurs de femmes et de jeunes aspirant à plus de démocratie, de liberté et du minimum vital, l’ex-président malien Moussa TRAORE, faisant toujours la sourde oreille aux pressions de la rue, a été mis aux arrêt et déchu de son pouvoir par l’armée. N’eût été le courage et la ténacité du peuple, ce « petit » dictateur aurait poursuivi en toute impunité le massacre. Cela a été aussi le cas de Mathieu KEREKOU au Bénin qui a fini par céder devant la pression de la rue. L’habile homme politique béninois, loin de fuir son pays ou de se laisser déposer par son armée, a fait organiser une mémorable conférence des forces vives de tout le pays où qu’elles se trouvent pour aboutir à un processus démocratique.
Ces deux cas pour montrer que sur le continent, et en Afrique noire subsaharienne plus précisément, des peuples se sont déjà montrés dignes, courageux et tenaces en faisant fléchir des dictatures ; et pas des moindres.
Mais en Côte d’Ivoire, Laurent GBAGBO, déchu par les urnes refuse de céder son fauteuil au président élu. Et depuis lors, nul dans ce pays, ni homme ni femme, ni vieux ni jeune, ni militaire ni civile, ni humain ni animal n’a osé hausser le ton, ni battre le macadam pour troubler le sommeil de cet ivoirien, apprenti Hitler.
Les ivoiriens auraient-ils manqué de courage et de dignité à ce point, pour laisser faire ce petit tyran des temps nouveaux? C’est avoir de la dignité que de dire non à un régime dictatorial ; c’est faire preuve de courage que d’initier des actions de désobéissance et de contestation du pouvoir infâme, illégal et illégitime de GBAGBO, le putschiste électoral. C’est faire preuve de ténacité que de continuer à tenir ces actions tant que le honteux pouvoir, corrompu, clanique et sanguinaire de GBAGBO n’aurait pas plié.
Et c’est l’absence de ces trois valeurs et qualités majeurs qui maintient encore GBAGBO, son clan et ses nombreux mercenaires au pouvoir pour des exactions chaque jour plus grandes. Que pourrait bien faire une communauté internationale si le peuple ivoirien même ne se décide pas à se débarrasser de son dictateur ?
Les tunisiens n’ont pas recouru à la communauté internationale pour mettre à la porte leur ex-roi bien aimé devenu cruel, monstrueux et encombrant pour leur sécurité et leur liberté.
Si les ivoiriens n’ont aucune envie de se libérer d’un minable putschiste sans éthique, sans mérite ni morale, à quoi serviraient ces nombreuses missions diplomatiques dépêchées depuis décembre?
A craindre le nombre des victimes on ne fait jamais de révolution. Et tant que chacun voudra sauver sa tête, le dictateur finit toujours par se payer toutes les têtes, même les plus innocentes. Montrez-vous enfin dignes et courageux peuples ivoiriens, le monde vous attend pour des ovations nourries et méritées.
Vivement que les tunisiens vous inspirent, si tant est que le cas du Bénin et du Mali relèvent déjà de l’histoire.
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