Le Bénin bascule tout doucement vers une crise politique liée à la mal-gouvernance du pays du fait de l'équipe dirigeante actuelle.
Les déclarations univoques, partielles et parcellaires du chef de l'Etat, à l'occasion de la célébration du 52 ème anniversaire de l’accession de notre pays à l'indépendance, sont le rubicond le plus élevé qu'un régime ait franchi dans notre pays, et qui donc, a fait déborder la vase.
Jamais on a entendu un président de la République élu ici au Bénin, menacé publiquement au nez et à la barbe des béninois, qu'il ferait descendre ses partisans dans les rues pour affronter l'autre partie du peuple.
Jamais on entendu un président de la République élu ici au Bénin, opposer vertement et outrancièrement les opérateurs économiques privés les uns aux autres, brandissant à la télévision la liste des pires et celle des meilleurs.
Jamais on entendu un président de la République élu ici au Bénin, menacé en des termes aussi bas que vulgaires, une frange importante de la population, les traitant de petits.
Enfin, jamais on entendu un président de la République élu ici au Bénin, travaillé autant à la haine raciale, à la division, au régionalisme, au népotisme et à la gabegie.
Le régime actuel tente par tous les moyens savamment choisis de conduire le peuple vers une guerre civile dont l'issue sera même incertaine au président de la République, contrairement à ses prévisions.
En faisant descendre ses "partisans" dans la salle de conférence que l'opposition a retenu pour répondre aux attaques et contres vérités contenues dans les déclarations du chef de l'Etat, celui-ci a montré une fois de plus son peu de penchant pour la démocratie et la contradiction. Il a montré qu'il entretien avec la jeune de ce pays- pour ceux qui le suivent- un lien humiliant de dépendance. Une jeunesse aux ordres et commise aux basses et sordides tâches.
Ce qui est certain, tous ceux qui, par le passé, se sont rendus coupables d'actes, de comportements et de propos comme ceux de Yayi BONI en ce moment, ont fini devant le Tribunal Pénal International. C'est le cas de Charles TAYLOR, Laurent GBAGBO et bien d'autres zélés et dirigeants politiques peu soucieux de la dignité humaine. Yayi ne saurait déroger à la règle ni au principe. Il suffira qu'il remplisse bien les conditions, et pour l'heure, il n'en est pas loin. Un peu de patience donc chers compatriotes.
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