Depuis quelques temps des rumeurs les plus persistantes font état de ce que le Bénin sera bientôt le théâtre d'un coup d'Etat militaire.
Cette rumeur qui n'ébranle guère les béninois a fini par échouer dans la bouche du ministre de l'intérieur lui-même.
En effet, dans un communiqué radio télévisé, le ministre a fait état de ce que des Hommes politiques et des opérateurs économiques se préparent à renverser par la force le régime du président Yayi Boni.
Je ne jure de rien. Mais on connait tous, ces techniques d'un régime en difficulté de gouvernance politique, social et économique mais qui crie aux complots partout afin de s'attirer la sympathie et le soutien du peuple, et même celle de certains bailleurs.
Toutes les nuits à Cotonou-pour ce que je sais-, des chars d'assaut, des véhicules militaires et des contingents entiers de soldats armés, sillonnent les rues, terrorisant psychologiquement les populations.
Que personne ne se leurre, les béninois ont moins à craindre d'un coup d'Etat militaire aujourd'hui, que de la gouvernance de Yayi et de ses conséquences sur l'avenir du pays.
Un coup d'Etat pourquoi faire? Pour récupérer quoi, et pour gérer quoi? Les caisses de l'Etat sont vides; le taux de croissance est autour de 2%; le Bénin est ce moment la dernière économie de l'U.E.M.O.A et même de la C.E.D.E.A.O.
Le pays est aujourd'hui beaucoup plus menacé par la gestion approximative, calamiteuse et dangereusement régionaliste et clanique du président que par des logiques de coup de force ou de remise en cause du régime.
Depuis ce triste et ridicule annonce par le ministre de l'intérieur, le bal des obligés a repris. Tous les jours, du matin au soir, sous la pluie comme au soleil, chaussés ou pas, nus ou à demi nus, certains ne nos compatriotes se croient obligés de marcher pour soutenir les actions du gouvernement et de son chef, moyennant quelques centimes de nos francs. Pourtant, le peuple a moins besoin de marche que de centimes; il a moins besoin de centimes circonstanciels que de travail.
On se croirait au Togo sous le tristement célèbre Eyassingbé Eyadéman.
La crétinisation et la manipulation des populations à des fins honteusement politique a atteint des niveaux jamais égalés dans ce pays.
Si coup d'Etat il doit y avoir sous ce régime, ce ne serait qu'une révolution de palais. Ce serait tout simplement une entente entre Yayi et ses dépositaires pour le décharger de la tâche. Car la preuve est là qu'il n'en est pas capable.
la lutte affichée contre l'impunité a entaîné ce que vous êtes entrain de dénoncer:la baisse du taux de croissance.ce qui veut dire que un pays de mafia peut avoir un taux excellent de croissance alors que les ressourceq qui alimentent cette croissance sont ou proviennent de la fraude de la corruption et de la drogue.voilà ce qui nourissait la croissance et que le chef de l'etat veut bannir.il nous faut un chiffre de croissance entretenu par des ressources internes et internationales vertueuses...oui vertueuses et qui profitent réelement à la population de façon qualitative.et ça vous n'y comprenez pas.vous ne voyez que la face visible de l'iceberg.et c'est dommage. l
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