Le président de la
République s’est rendu en visite d’inspection sur les chantiers de la so.n.e.b
(société nationale des eaux du bénin) ce samedi 8 juin. Il s’agit d’un vaste
chantier, reconnaissons-le, de construction d’un château d’eau ; de
raccordement de divers points d’eau et
d’adduction d’eau en milieu urbain pour
un montant de 23 milliards. Comme on pouvait si attendre, il s’est trouvé sur
les lieux, un godillot, un griot: le directeur de la so.n.e.b, pour chanter à nous rompre les timpans les louanges de yayi à n’en pas
finir. Cela s’entend ; il est parent ethnique au président. Et par ces
temps où Yayi a régionalisé tout le pays, cela ne peut passer inaperçu. Morceaux
choisis : « …C’est du jamais vu monsieur le président ! Aucun
régime n’a fait cela dans l’histoire de notre pays, monsieur le président… ;
Aucun régime n’a jamais investi autant d’argent dans le secteur de l’eau au
Bénin, monsieur le président ; même sur les fêtes tournantes du 1er
août, ce que vous avez investi dans l’eau est unique, monsieur… quand on aura
fini ce projet en 2015, vous aurez réglé définitivement les questions d’eau en
milieu urbain ; on va même dépasser les OMD….. ». Mais que ce soit
clair ; le bénin dispose déjà de château d’eau ; ce n’est pas yayi
qui est le premier chef d’état à en faire
construire. Et ce qu’on aura investit maintenant dans ces infrastructures est proportionnel
au coût actuel de la vie. Aussi, tout ce qui est fait l’est sur le compte du
contribuable béninois. Si les gouvernements qui ont précédé yayi n’avaient rien
fait en thème d’adduction d’eau, yayi n’aurait pas seulement à faire ce qu’il
fait là. Il n’est pas venu voir un pays désert, sans infrastructure. La preuve : les locaux qu’il occupe à la
présidence de la république ont été construits par ceux qui l’ont précédé. Et Kérékou qui l’a rénové n’y a pas siégé une
minute avant de quitter le pouvoir.
Donc que les griots se
taisent. Yayi ne fait rien pour le Bénin qui soit sur ses fonds propres. Aucun pays, aucune banque n’accorde de crédit ou de
prêt à notre pays pour les beaux yeux de
yayi. C’est bien une question d’intérêt. Et c'est nous qui payons; nous et les générations à venir.
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