mardi 11 juin 2013

LES JOURNEES DE REFLEXIONS DES 6 ET 7 SUR LE FITHEB A GRAND POPO ONT REVELE LES GACHIS ET LES LIMITES DE PASCAL WANOU A DIRIGER L'INSTITUTION DE MANIERE EFFICIENTE


Pascal Wanou
à vouloir diviser pour régner, on finit par perdre.
 
Le festival International de Théâtre du Bénin depuis bien des éditions connait des soubresauts. Ces mouvements ont soient lieu à la veille de la désignation d’un nouveau directeur ou carrément à la tenue de la biennale proprement dite. On se souvient encore des agitations, des déclarations et autres insinuations de monsieur Pascal Wanou et des sa clique alors que l’homme était candidat au poste de directeur du fitheb. Ses manœuvres orchestrées dans le seul dessin d’accéder au poste tant envisagé ont fini par donner leurs fruits. Que n’a-t-on pas inventé sur le compte des gens d’en face notamment Orden et Isidore ? On a dû créer de toutes pièces une prétendue association des associations de théâtre ; on a récupéré et approprié pour soi  à des fin  bassement électoralistes le CBIIT, (Centre Béninois de l’Institut International de Théâtre) ; les ReTHeb (Rencontres Théâtrales du Bénin)…Monsieur Wanou dans sa folie de récupérer le Fitheb pour en faire une affaire de clans sans professionnalisme aucun, a tout inventé et tout détruit sur son passage : les mensonges les plus grotesques et les plus ridicules ; la cassure de la cohésion qui a toujours existé au sein de la famille des artistes du théâtre; la chasse aux récépissés d’associations pour contrôler tous les postes électifs dans le secteur : à ce sujet il détiendrait près de mille différents récépissés d’associations. Voilà comment après la fin du mandat  de monsieur Alladatin,  porté par des godillots qu’il a eu le temps de placer au conseil d’administration du festival, l’homme est devenu directeur de l’institution. Mais une chose est de se faire élire, une autre en est de pouvoir gérer, diriger de manière efficiente.

Le ministre en charge de la culture vient de réunir des acteurs culturels du domaine du théâtre  pour deux journées de réflexion au sujet du festival. Ces réflexions qui ont eut lieu les 6 et 7 juin à grand-popo ont porté sur la  vision, la gouvernance et le statut juridique de l’institution fitheb dans son ensemble.

Au dire du ministre, ces journées lui auraient été inspirées par les deux éditions organisées par monsieur Wanou et les bilans administratifs et financiers qui s’en sont suivis.

Le ministre a lui-même sollicité une double vérification vérification de la gestion du directeur du fitheb par l’IGM (inspection générale du ministère) et l’IGE (inspection générale d’état) ; les rapports sont là et très accablants ; on parlerait non pas seulement de mauvaise gestion mais de détournement de plusieurs millions de francs CFA. Le directeur du fitheb aurait pour une même biennale  présentée deux bilans financiers. Le rapport financier présenté par le directeur aurait fait état d’un gap de 50.000.000 (cinquante millions) F cfa ; et face aux mécontentements et observations des ses supérieurs hiérarchiques, l’homme a  introduit à nouveau un deuxième rapport financier équilibré en dépenses et en recettes ; en somme un rapport sans déficit financier.  Mais avant  par deux fois, le conseil d’administration a rejeté les rapports du directeur ;  il dit ne pas comprendre que le directeur ait eu 350.000 (trois cents cinquante  milles) F cfa en espèce du gouvernement sur le compte du festival au moins un moins avant la biennale pour en arriver à un bilan aussi « nul »… Voilà entre autres des faits qui ont éveillé le ministre à vouloir voir le dessous de cette gestion pour le moins scrabbleuse.  

En réalité au-delà de ses résultats, monsieur Wanou a un réel problème de personnalité, d’engagement personnel et de management. A aucun moment dans la vie associative culturelle, l’homme n’a rien entrepris qui soit de son propre chef ; il n’a non plus rien dirigé de son propre talent. Il a toujours été dans l’ombre des autres, notamment de : orden Alladatin ; Claude Paqui ; Koto yériman ; Didier Applogan… Et c’est à  tout ce beau monde qu’il a tourné le dos pour aller créer son royaume aux fins uniques de prendre le fitheb pour en faire ce que les différentes commissions de contrôle ont révélé. Il n’était en réalité qu’un acteur très inconnu du point de vue de son  leadership ; de ses pratiques théâtres et même de son engagement militant dans le secteur. L’homme a  créé quelques  personnages au sein de la troupe « les muses du Bénin ». Dans la perspective de sa conquête du fitheb, il a forcé des mains et créé des amitiés de metteurs en scène ici, choses qui lui ont valu quelques minables distributions….

 Aujourd’hui, Pascal Wanou est comme un général sans troupe. Car les hommes qu’il placés au conseil d’administration du festival ne parlent plus le même langage  que lui ; ils estiment avoir été trahis par leur ancien copain. Pascal n’aurait honoré aucun des engagements pris avec ceux-ci. notamment: bonne gouvenance; transparence dans la gestion et passage de témoin à quelqu'un de la fédération après deux biennales... 
 
Au sein de la fédération créée de toutes pièces, pascal ne fait plus l’unanimité. A titre d’exemple, c’est seul contre tous qu’il s’est porté candidat à sa propre succession au poste de directeur du fitheb ; l’association lui ayant préféré un autre. Du coup, ils sont deux candidats de cette association à vouloir briguer le poste.

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