Pascal Wanou
à vouloir diviser pour régner, on finit par perdre.
Le festival International
de Théâtre du Bénin depuis bien des éditions connait des soubresauts. Ces
mouvements ont soient lieu à la veille de la désignation d’un nouveau directeur
ou carrément à la tenue de la biennale proprement dite. On se souvient encore
des agitations, des déclarations et autres insinuations de monsieur Pascal
Wanou et des sa clique alors que l’homme était candidat au poste de directeur
du fitheb. Ses manœuvres orchestrées dans le seul dessin d’accéder au poste
tant envisagé ont fini par donner leurs fruits. Que n’a-t-on pas inventé sur le
compte des gens d’en face notamment Orden et Isidore ? On a dû créer de
toutes pièces une prétendue association des associations de théâtre ; on a
récupéré et approprié pour soi à des fin
bassement électoralistes le CBIIT, (Centre
Béninois de l’Institut International de Théâtre) ; les ReTHeb (Rencontres
Théâtrales du Bénin)…Monsieur Wanou dans sa folie de récupérer le Fitheb pour
en faire une affaire de clans sans professionnalisme aucun, a tout inventé et
tout détruit sur son passage : les mensonges les plus grotesques et les
plus ridicules ; la cassure de la cohésion qui a toujours existé au sein
de la famille des artistes du théâtre; la chasse aux récépissés d’associations
pour contrôler tous les postes électifs dans le secteur : à ce sujet il
détiendrait près de mille différents récépissés d’associations. Voilà comment
après la fin du mandat de monsieur
Alladatin, porté par des godillots qu’il
a eu le temps de placer au conseil d’administration du festival, l’homme est
devenu directeur de l’institution. Mais une chose est de se faire élire, une
autre en est de pouvoir gérer, diriger de manière efficiente.
Le ministre en charge de
la culture vient de réunir des acteurs culturels du domaine du théâtre pour deux journées de réflexion au sujet du
festival. Ces réflexions qui ont eut lieu les 6 et 7 juin à grand-popo ont
porté sur la vision, la gouvernance et le
statut juridique de l’institution fitheb dans son ensemble.
Au dire du ministre, ces
journées lui auraient été inspirées par les deux éditions organisées par
monsieur Wanou et les bilans administratifs et financiers qui s’en sont suivis.
Le ministre a lui-même
sollicité une double vérification vérification de la gestion du directeur du
fitheb par l’IGM (inspection générale du ministère) et l’IGE (inspection
générale d’état) ; les rapports sont là et très accablants ; on
parlerait non pas seulement de mauvaise gestion mais de détournement de
plusieurs millions de francs CFA. Le directeur du fitheb aurait pour une même
biennale présentée deux bilans
financiers. Le rapport financier présenté par le directeur aurait fait état
d’un gap de 50.000.000 (cinquante millions) F cfa ; et face aux
mécontentements et observations des ses supérieurs hiérarchiques, l’homme a introduit à nouveau un deuxième rapport
financier équilibré en dépenses et en recettes ; en somme un rapport sans
déficit financier. Mais avant par deux fois, le conseil d’administration a
rejeté les rapports du directeur ;
il dit ne pas comprendre que le directeur ait eu 350.000 (trois cents
cinquante milles) F cfa en espèce du
gouvernement sur le compte du festival au moins un moins avant la biennale pour
en arriver à un bilan aussi « nul »… Voilà entre autres des faits qui
ont éveillé le ministre à vouloir voir le dessous de cette gestion pour le
moins scrabbleuse.
En réalité au-delà de ses
résultats, monsieur Wanou a un réel problème de personnalité, d’engagement
personnel et de management. A aucun moment dans la vie associative culturelle,
l’homme n’a rien entrepris qui soit de son propre chef ; il n’a non plus
rien dirigé de son propre talent. Il a toujours été dans l’ombre des autres,
notamment de : orden Alladatin ; Claude Paqui ; Koto
yériman ; Didier Applogan… Et c’est à tout ce beau monde qu’il a tourné le dos pour
aller créer son royaume aux fins uniques de prendre le fitheb pour en faire ce
que les différentes commissions de contrôle ont révélé. Il n’était en réalité
qu’un acteur très inconnu du point de vue de son leadership ; de ses pratiques théâtres
et même de son engagement militant dans le secteur. L’homme a créé quelques personnages au sein de la troupe « les
muses du Bénin ». Dans la perspective de sa conquête du fitheb, il a forcé
des mains et créé des amitiés de metteurs en scène ici, choses qui lui ont valu
quelques minables distributions….
Aujourd’hui, Pascal Wanou est comme un général
sans troupe. Car les hommes qu’il placés au conseil d’administration du
festival ne parlent plus le même langage que lui ; ils estiment avoir été trahis
par leur ancien copain. Pascal n’aurait honoré aucun des engagements pris avec
ceux-ci. notamment: bonne gouvenance; transparence dans la gestion et passage de témoin à quelqu'un de la fédération après deux biennales...
Au sein de la fédération créée de toutes pièces, pascal ne
fait plus l’unanimité. A titre d’exemple, c’est seul contre tous qu’il s’est
porté candidat à sa propre succession au poste de directeur du fitheb ;
l’association lui ayant préféré un autre. Du coup, ils sont deux candidats de
cette association à vouloir briguer le poste.
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