lundi 19 mars 2012

FUSILLADE A REPETITION EN FRANCE: A QUI PROFITE LES MEURTRES?

Fusillade à Toulouse : la campagne en suspens
Publié le 19 mars 2012
Benoît Hamon, porte-parole du PS, a déclaré que la campagne était "suspendue pour honorer la mémoire des victimes" de la fusillade qui a fait quatre morts dans un collège-lycée juif de Toulouse lundi. Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont rendus sur les lieux.
Meurtres de Toulouse et de
Montauban : "C'est la même arme"... La même arme de calibre 11,43 a été utilisée lors des trois séries de meurtres à Toulouse et Montauban, a indiqué lundi à l'AFP une source proche de l'enquête. "C'est la même arme" qui a été utilisée le 11 mars, lors du meurtre d'un militaire à Toulouse, puis quatre jours plus tard de deux autres militaires à Montauban, et enfin lundi lors de la fusillade qui a fait quatre morts contre un collège juif à Toulouse. selon cette source. Une deuxième arme de calibre 9 mm a été utilisée dans l'attaque contre l'école. Le procureur avait un peu plus tôt parlé d'"éléments qui justifient qu'on se pose très sérieusement la question d'un lien" entre cette tuerie et les deux assassinats des parachutistes.
...."la même personne" : Nicolas Sarkozy a confirmé, lundi soir, qu'une seule et "même personne" était l'auteur des meurtres des militaires à Montauban et de la fusillade devant une école juive de Toulouse. "Nous savons que c'est la même arme qui a tué des militaires, des enfants et un enseignant", a-t-il déclaré. ... Et le même scooter. Le même scooter volé a été utilisé par le tueur lors des trois séries de meurtres à Toulouse et Montauban, a indiqué lundi à l'AFP une source proche de l'enquête. Le scooter a été dérobé à Toulouse, il y a plus d'une semaine, le 6 mars, soit avant le premier meurtre d'un parachutiste le 11 mars à Toulouse, selon cette source. Il s'agit d'un scooter de 500 cm3 de type T-MAX de marque Yamaha, a ajouté cette source, qui n'a pu préciser si le recoupement avait pu être réalisé grâce à la plaque d'immatriculation de ce deux-roues. Le propriétaire du scooter a été entendu par les enquêteurs et a pu certifier que le véhicule lui avait été dérobé, selon la même source.Réunion à l'Elysée sur les suites de la fusillade. Le président a tenu lundi en fin d'après-midi une réunion à l'Elysée avec le Premier ministre François Fillon sur la tuerie de l'école .Selon l'entourage du président de la République, les directeurs de cabinet des ministres de l'Intérieur, de la Justice et de la Défense y participent. La section antiterroriste du parquet de Paris saisie des trois enquêtes. Elles sont "diligentées pour des faits qualifiés d'assassinat et tentatives d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste". La qualification "terroriste" de ces actes a été retenue en raison de l'impact de ces tueries, qui créent "un climat d'intimidation et de terreur", selon une source judiciaire. "Chaque acte a été mené de façon préméditée contre des cibles choisies, soit parce qu'elles appartenaient à l'armée, soit parce qu'elles étaient dans un lieu confessionnel", a-t-on indiqué. Des "moyens exceptionnels" sont mobilisés. Nicolas Sarkozy a affirmé qu'"absolument tout" serait mis en oeuvre pour retrouver le tueur. La traque du tueur est la "priorité des priorités" et "l'objectif numéro un" des forces de l'ordre avec "obligation de résultats très rapides", selon des sources policières. Ces enquêtes, auxquelles des "moyens exceptionnels" vont être alloués selon François Fillon, ont été confiées à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et plus particulièrement à la Sous-direction antiterroriste (SDAT), a-t-on précisé de source judiciaire. Selon une source policière, ce sont même tous les services de la DCPJ qui sont mobilisés, soit des milliers d'hommes et de femmes incluant les services centraux spécialisés de la DCPJ et les directions interrégionales de la police judiciaire (DIPJ) en province. La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) a également été saisie, selon la même source. "Il y a une mobilisation totale de tous les services de police et de gendarmerie", ont déclaré un membre du cabinet du ministre de l'Intérieur et des sources policières dans ce qui est qualifié par ces dernières de "gigantesque chasse à l'homme". Des moyens d'enquête "sophistiqués" avec des "profileurs" et spécialistes d'internet, sur le terrain, à Toulouse notamment où des rondes ont été organisées et "multipliées", héliportés, aux frontières, de renseignement, ont été déployés, selon les sources. Parmi les pistes. L'affaire de trois soldats du 17e régiment de génie parachutiste de Montauban auquel appartenaient deux des trois militaires assassinés, renvoyés de l'armée pour activités néo-nazies. Le Point.fr rappelle que les trois parachutistes avaient été renvoyés en 2008, après avoir été dénoncés par un frère d'arme. La presse locale avait alors publié une photo des trois hommes posant devant des drapeaux nazis. Le tueur "a tiré sur tout ce qu'il y avait en face de lui". L'homme "a tiré sur tout ce qu'il y avait en face de lui, enfants et adultes, a dit à la presse le procureur. Les enfants ont été poursuivis dans l'école pour les achever". L'homme a ensuite pris la fuite sur un deux-roues. La présidente du CRIF en région Midi-Pyrénées, Nicole Yardeni, a indiqué avoir pu visionner les images de la tuerie capturées par une caméra de vidéosurveillance avant que celles-ci ne soient placées sous scellés. C'est "quelque chose d'irréel", a-t-elle raconté à RTL. "On voit un homme qui court après des enfants, qui en attrape et qui met une balle dans la tête à un enfant de huit ans".Enquête à Paris pour des lettres de menaces à deux synagogues. Une enquête a été ouverte et confiée lundi à la police judiciaire parisienne après que deux synagogues de la capitale ont reçu deux lettres de menaces au contenu identique, a indiqué une source proche de l'enquête sans faire de lien avec la tuerie de Toulouse. Deux synagogues dans les VIIIe et XIXe arrondissements de Paris ont reçu, respectivement lundi matin et ce week-end, un courrier où il était mentionné: "Vous êtes le peuple de Satan, l'enfer vous attend", a expliqué cette source. Une plainte a été déposée au commissariat du VIIIe arrondissement et l'enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la PJ parisienne.
Par A.Ga. le 19 mars 2012 à 16:12


Source: site internet TF1

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