lundi 26 mars 2012

WADE ABDOULAYE COMME UN FEUILLE MORTE

L'élection présidentielle vient de s'achever au Sénégal. Avant même que ne soit annoncé le résultat par des voix autorisées, les médias et autres structures indépendantes ayant travaillé sur ce rendez-vous de tous les dangers, avancent déjà la victoire écrasante du candidat de l'opposition Macky SALL sur le président sortant, Abdoulaye WADE.
Ce résultat, s'il se confirme-et il ne peut en être autrement- vient consacrer la victoire de la démocratie; la victoire d'un peuple qui aspire à plus de bonne gouvernance et de mieux être sociale, politique et économique sur un régime devenu brutalement fou; un homme rempli de condescendance, d'intrigues sournoises et de pratiques peu démocratiques...
Le "long règne" de Wade teinté de tricheries, de manipulations politique, de coups bas politiques et de gestions claniques et familiales des affaires de l'Etat, s'est achevé sur un élan de vieille dictature où le patriache de dakar, tel un vampire s'est agrippé coudes et piéds à son "trône."
Qu'est-ce qu'il n'a pas fait de la constitution pour demeurer inamovible? Combien de sénégalais n'a-t-il pas fait "gazer" dans les rues pour conserver son siège? Combien de vies humaines: policiers, opposants, jeunes aspirants au changement, artistes et intéllectuels n'a-t-il pas oppressé, opprimé ou fait passer de vie à trépas pour se maintenir au pouvoir?
A quatre vingt six ans, et après avoir été élu démocratiquement douze années plus tôt, le fanthomas du Sénégal a cru pouvoir jouer avec les institutions de son pays. S'il est parvenu à les museler toutes, c'est bien la rue et les urnes qui ont fini par avoir raison de lui. Chaque sang de sénégalais versé au cours de ce règne devenu interminable et que le monarque lui même souhaitait "éternel" et clanique s'est fait justice par les urnes. Comme une feuille morte, Wade a perdu son "cher trône", "sa raison d'être bien aimée" auquel il s'est aggripé avec violence, morgue et tout le reste de ses "muscles".
Redevenu brusquement sage, l'homme a appelé sans attendre les vrais résultats, son challenger à qui il a dit ses félicitations! Tant mieux. On peut devenir sage et/ou démocrate à tous les âges.. Tout dépend des enseignements que l'on en tire.
Tous les peuples en lutte pour plus de démocratie ou pour quelque revendication possible devront pouvoir tirer leçon de cet exmple sénégalais.
Le pire des dictateurs ne le demeurera éternellement que si en face de lui, il n'y a que crainte, peur et souci de préservation de vies humaines.
Il faut bien que certains meurent pour que vivent d'autres.
Paix aux âmes tombées sous les balles de Wade pour le changement

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