Théodore Holo,Président de la Cour Costitutionnelle.
L'homme n'a pas pu résister aux injonctions et à l'envie de sauver Yayi de la prise d'une ordonnance.
C'est par décision DCC 13-171 du 30 décembre 2013 que la cour constitutionnelle a annulé le vote des députés portant rejet du budet général de l'Etat exercice 2014.
La nouvelle est tombée comme une surprise générale pour tous. Car ce n'est pas la première fois que le parlement rejeté un budget. Et jamais, aucun régime ne s'est référé à la cour constitutionnelle pour trouver des arments et motifs peu fondés- tirés par les cheveux- pour invalider le travail des députés. C'est donc une première et c'est bien sous le régime de Yayi que nous le voyons. Car la constitution elle même a prévu qu'en cas de rejet du projet de loi annul, le chef de l'Eta devra recourir à une ordonnance pour mettre en exécution ledit budget. On ne compend donc pas que Yayi et son gouvernement aient choisi d'éviter la procédure des ordonnances pour s'en référer à la cour constitutionnelle pour invalider le rejet.
Par cette décision DCC 13-171 du 30 décembre 2013, la conr constitutionnelle a confirmé une fois de plus qu'elle n'est toujours pas impartiale; qu'elle tient coûte que coûte à sauver Yayi et son gouvernement de la prise d'une ordonnance pour mettre à exécution le buget général de l'Etat exercice2014.
Aussi, en statuant sur l'urgence qu'il y a pour le parlement à se réunir ce 31 décembre 2013 pour procéder à un autre vote du budget, la cour constitutionnelle est passée à côté car elle n'est nullement saisie pour juger de l'urgence; elle n'est non plus fondée à convoquée ou à demander la convocation des honorables députés, comme elle l'a fait. C'est une prérogative qui échoit au président du prélement qui encas d'bsence pourrait la déléguer à son vice-président. Cette même prérogative revient aussi à une majorité de quarante-deux (42) députés sur les quatre-vingt-trois que compte le parlement. Dans tous les cas, la demande de convocation, lorqu'elle provient des députés, est adressée au président du parlement. On voit clairement que la cour constitutionnelle s'est substitutée au palement. Et en principe, sa demande devra être déclarée irrecevable par la conférence des présidents.
A cette allure, on n'est pas loin d'assister à la guerre des institutions de la République et c'est encore là le même Yayi qui mélange et qui roule tout le monde qui faire passer par tous les moyens ses sordides volontés
On ne le dira jamais assez, Yayi Boni prépare une guerre civile dans ce pays et contre ce peuple qui a tant souffert des dérives de son règne. Il tient a monopolisé tous les pouvoirs; contrôlé toutes les institutions de la République; il dit niet aux contradictions et fait la chasse aux contradicteurs; il est le premier à voir et à montrer le mal que sont les autres mais lui se dit parfait; rien n'a se reprocher. Il est le tout puissant développeur du Bénin; le guide éclairé et toujours bien inspiré. Et pourtant que de gâchis sous ce régime; que de violations des drois humains; que de division et de mépris infligés au peuple. Trop c'est trop. Aucune avancée économique ni politique sous ce régime caractérisé par le report sine die de l'organisation des élections locales et communales; la perte du second compact du mca pour taux de corruption galopant au sommet de l'Etat et dans la hiérarchie militaire et policière; chasses aux opérateurs économiques nationaux qui ne sont pas du bord politique de Yayi ou qui osent le contredire; bâillonnement de la presse et de la justice.... Et si Yayi démissionnait? Le Bénin ne s'en porterait que mieux.