mercredi 7 octobre 2009


Troisième tremblement de terre au Bénin :

l’événement est passé sous silence par les autorités.


Vendredi 11 septembre 2009 entre à 4heures 05minutes du matin, et durant quelques secondes, entre quatre et six, une grande secousse s’est emparée de tout le sud du Bénin. Certains habitants des régions concernées, pris de paniques, sont sortis de leurs habitations, criant leur peur, d’autres sont restés terrés dans les leurs et d’autres encore sont demeurés stupéfaits. Ceci a été le sujet qui a alimenté toutes les conversations de la journée du 11 et même du 12 septembre.
En effet, nombre de béninois ne connaissent ces phénomènes de tremblement de terre qu’à travers les télévisions qui ne se privent pas de leur montrer les images des drames de ce genre souvent observés dans les pays occidentaux et asiatiques.
Le tout premier séisme qu’à connu le Bénin remonte en 1913 et n’avait couvert que la région de Savalou avec une faible magnitude. Le second eut lieu en 1939 ; il avait couvert presque tout le pays avec une magnitude beaucoup plus élevée que la précédente. Le 11 septembre 2009 a eu lieu donc la dernière secousse sismique avec une magnitude relativement faible et qui n’a couvert que certains milieux sud du pays.
Au-delà des commentaires animés par les rues et la presse locale, aucune autorité à quelque niveau qu’il soit ne s’est prononcée sur cet événement d’une grande importance du point de vu du drame qu’il aurait pu causer.
Dans un débat télévisé organisé par la télévision nationale, deux « spécialistes » des questions géologiques et autres mouvements sismiques n’ont pas pu éclairer la lanterne des béninois sur les causes réelles de ce phénomène chez nous comme ils n’ont pas pu renseigner sur à quand la réplique de ce mouvement de terre. On retiendra simplement de cet entretien que le Bénin n’a pas de laboratoire encore moins les instruments nécessaires pour évaluer avec précisions les causes d’un tel phénomène ou pour tout au moins alerter sur la ou les répliques afin de mettre les populations à l’abri.
Comment comprendre donc qu’après trois mouvements sismiques étalés sur plusieurs dizaines d’années, l’on ne puisse pas déjà avoir des mesures de protection, de prévention et des informations fiables sur les zones capables de subir de tel phénomène ? L’émergence doit passer par là aussi.

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