Le Bénin, ancienne colonie française prend un vilain plaisir depuis toujours à imiter les faits et gestes de la "mère patrie". Les grèves intempestives observées ici pour un "oui " ou pour " non " à l’image de la présence continue des syndicats français dans les rues nous en disent long ; l’abominable paresse des cadres dans l’administration et bien d’autres cas menaçants sont devant nous. Le mal vient d’atteindre le sommet deux Etats où les cas de corruption, de malversation et de mauvaise gestion au plus haut de l’appareil d’Etat se succèdent et se ressemblent à tout point de vue. Ni l’un ni l’autre n’a jamais atteint un niveau de pourrissement moral et politique aussi immonde et nauséabond.
Dimanche dernier, en plein milieu des débats sur le train de vie de l’Etat français et au plus profond des vagues autour de l’affaire Bettencourt-Woerth, deux ministres du gouvernement SARKOZY ont « démissionné » l’un après l’autre. Il s’agit de messieurs Alain JOYANDET Secrétaire d’Etat à la Coopération et Christian BLANC, Secrétaire d’Etat au GRAND Paris.
A l’origine, Christian BLANC a fait acheter par son cabinet des cigares pour 12.500 euros en dix (10) mois. Epinglé, le secrétaire d’Etat avait fini par rembourser le montant correspondant à sa consommation personnelle. Pour le reste cela ne l’engageait plus pensait-il.
Cette manière de voir et de résoudre les problèmes n’a pas apaisé la colère des français ni la plume de la presse qui ne comprennent pas qu’un ministre de la République se permette de telles extravagances et légèretés, au moment où le citoyen ordinaire est soumis à des mesures d’austérité drastique. Les murmures et ronchonnements pour les faibles et les attaques frontales, verbales via média ont continué pour les plus courageux….
D’un autre côté, le député-maire de Vesoul Alain JOYANDET, faisait l’objet de deux polémiques et pas des moindres : l’homme s’était rendu en Martinique au mois mars dernier pour une conférence sur Haïti. A l’occasion, il a loué, pour raison de calendrier dit-il, un jet privé d’un coup total de 116.500 euros.
Ensuite, « Le Canard enchaîné » avait révélé que le Secrétaire d’Etat au GRAND Paris s’était « bétonné un permis de construire illégal » pour agrandir sa villa de Grimaud dans le Var. Sur le coup, le mis en cause avait renoncé au permis de construire disant dans le même temps, n’avoir rien à se reprocher.
Face donc à la multiplicité des cas de dérapage financier et moral des ministres et à la pression sociale et médiatique, Nicolas SARKOZY a négocié et obtenu la démission en douce des deux ministres, mauvais gestionnaires.
La question qui se pose est de savoir comment des ministres de la République qui devraient être, les plus soucieux des soucieux, sur la bonne gestion des deniers publiques, se laissent aller à leurs fantasmes d’adolescence ? Où se trouve donc l’exemplarité de l’autorité ? A ce rythme de gaspillage, la répartition de la richesse nationale pourra-t-elle atteindre un jour tout le peuple ? Ce qui est sûr, ces deux cas ne sont que la face visible de l’iceberg.
Dimanche dernier, en plein milieu des débats sur le train de vie de l’Etat français et au plus profond des vagues autour de l’affaire Bettencourt-Woerth, deux ministres du gouvernement SARKOZY ont « démissionné » l’un après l’autre. Il s’agit de messieurs Alain JOYANDET Secrétaire d’Etat à la Coopération et Christian BLANC, Secrétaire d’Etat au GRAND Paris.
A l’origine, Christian BLANC a fait acheter par son cabinet des cigares pour 12.500 euros en dix (10) mois. Epinglé, le secrétaire d’Etat avait fini par rembourser le montant correspondant à sa consommation personnelle. Pour le reste cela ne l’engageait plus pensait-il.
Cette manière de voir et de résoudre les problèmes n’a pas apaisé la colère des français ni la plume de la presse qui ne comprennent pas qu’un ministre de la République se permette de telles extravagances et légèretés, au moment où le citoyen ordinaire est soumis à des mesures d’austérité drastique. Les murmures et ronchonnements pour les faibles et les attaques frontales, verbales via média ont continué pour les plus courageux….
D’un autre côté, le député-maire de Vesoul Alain JOYANDET, faisait l’objet de deux polémiques et pas des moindres : l’homme s’était rendu en Martinique au mois mars dernier pour une conférence sur Haïti. A l’occasion, il a loué, pour raison de calendrier dit-il, un jet privé d’un coup total de 116.500 euros.
Ensuite, « Le Canard enchaîné » avait révélé que le Secrétaire d’Etat au GRAND Paris s’était « bétonné un permis de construire illégal » pour agrandir sa villa de Grimaud dans le Var. Sur le coup, le mis en cause avait renoncé au permis de construire disant dans le même temps, n’avoir rien à se reprocher.
Face donc à la multiplicité des cas de dérapage financier et moral des ministres et à la pression sociale et médiatique, Nicolas SARKOZY a négocié et obtenu la démission en douce des deux ministres, mauvais gestionnaires.
La question qui se pose est de savoir comment des ministres de la République qui devraient être, les plus soucieux des soucieux, sur la bonne gestion des deniers publiques, se laissent aller à leurs fantasmes d’adolescence ? Où se trouve donc l’exemplarité de l’autorité ? A ce rythme de gaspillage, la répartition de la richesse nationale pourra-t-elle atteindre un jour tout le peuple ? Ce qui est sûr, ces deux cas ne sont que la face visible de l’iceberg.
Le cas de Madame Christine BOUTIN est encore présent dans les mémoires. Chantre des cumules de salaires, primes et autres avantages exorbitants pour des besognes qui ne soignent guère le quotidien du français lambda, Mme BOUTIN a été non pas démise, mais violemment contrainte par la pression médiatique et les huées de parlementaires-vertueux pour la circonstance-à renoncer au trop plein.
Si donc deux fusibles du gouvernement FILLON ont dû sauter pour sauver les meubles et taire la grogne sociale et médiatique dans l’exagone, au Bénin aussi détournements et corruptions ont la dent et le dos durs. Ils ne reculent devant rien. On ne démissionne pas ici. Et personne ne démet personne pour ce que la formule consacrée appelle « des ragots et des vétilles ». On fait faire aux personnes soupçonnées des allées retours; les sortir du gouvernement le temps d'une prétendue "commission d'enquête". Le temps que l'orage passe. Et c'est bon! Elles retrouvent leurs postes.
En effet, voilà depuis eux ans que le ministre de l’urbanisme et de l’habitat est au cœur d’un scandale de plusieurs milliards de nos francs dans le cadre du sommet de la CEN-SAD tenu à Cotonou. Des députés de l’opposition ont interpellé le gouvernement aux fins de comprendre ce qui était considéré comme « l’affaire CEND-SAD » ; ils ont même initié une commission d’enquête pour vérifier la gestion financière et matérielle de ce sommet. Mais depuis, rien. Le gouvernement, prétextant la mise sur pied d’une commission d’enquête interministérielle, refuse au parlement à travers un communiqué signé du secrétaire général du gouvernement, de se mêler de la gestion de ce dossier déjà « confié à la justice ». Mais la justice est toujours muette sur la question.
Depuis deux ans donc, le ministre incriminé est, après sa mise à l'écart de quelques mois et son audition par une "commission d'enquête inetrministérielle", au gouvernement malgré les protestations et dénonciations de toute part. Il a même été confirmé à son poste après le dernier remaniement.
Il en est de même pour l’actuel ministre de la justice précédemment ministre de l’agriculture et de l’élevage.
Un député du parti au pouvoir, devenu rebelle et hostile aux faits et gestes de sa famille politique , eproche au ministre d’avoir fait acheter dans le cadre du programme de mécanisation de l’agriculture, des machines de secondes mains justes repeintes.
En effet, voilà depuis eux ans que le ministre de l’urbanisme et de l’habitat est au cœur d’un scandale de plusieurs milliards de nos francs dans le cadre du sommet de la CEN-SAD tenu à Cotonou. Des députés de l’opposition ont interpellé le gouvernement aux fins de comprendre ce qui était considéré comme « l’affaire CEND-SAD » ; ils ont même initié une commission d’enquête pour vérifier la gestion financière et matérielle de ce sommet. Mais depuis, rien. Le gouvernement, prétextant la mise sur pied d’une commission d’enquête interministérielle, refuse au parlement à travers un communiqué signé du secrétaire général du gouvernement, de se mêler de la gestion de ce dossier déjà « confié à la justice ». Mais la justice est toujours muette sur la question.
Depuis deux ans donc, le ministre incriminé est, après sa mise à l'écart de quelques mois et son audition par une "commission d'enquête inetrministérielle", au gouvernement malgré les protestations et dénonciations de toute part. Il a même été confirmé à son poste après le dernier remaniement.
Il en est de même pour l’actuel ministre de la justice précédemment ministre de l’agriculture et de l’élevage.
Un député du parti au pouvoir, devenu rebelle et hostile aux faits et gestes de sa famille politique , eproche au ministre d’avoir fait acheter dans le cadre du programme de mécanisation de l’agriculture, des machines de secondes mains justes repeintes.
Il a aussi exhibé au parlement et devant la presse, les preuves selon lesquelles le ministre aurait détourné près de cinq milliards dans le cadre de cette opération. Le nom du chef de l’Etat a été à plusieurs fois cité dans l’affaire sans que jamais, lui-même ait pris la parole pour répondre mot. Après plusieurs interpellations adressées au président de la République sur cette question, c’est dernièrement que celui-ci a daigné mandater l’ancien ministre de l’agriculture à répondre au parlement.
Evasif, pas convaincant du tout, confus et très mal à l’aise, l’ex ministre de l’agriculture n’a apporté aucune preuve tangible des justifications du chef de l’Etat ; il n’a non plus pu contredire le député rebelle et auteur de l’interpellation qui, lui a présenté les résultats de ces investigations aussi bien en Chine qu’en Inde où les machines auraient été achetées. Il a présenté la liste de toutes les sociétés écrans ; le montant total des surfacturations et bien d’autres preuves écrites de différentes institutions de pays concernés par l’achat desdits engins...
Evasif, pas convaincant du tout, confus et très mal à l’aise, l’ex ministre de l’agriculture n’a apporté aucune preuve tangible des justifications du chef de l’Etat ; il n’a non plus pu contredire le député rebelle et auteur de l’interpellation qui, lui a présenté les résultats de ces investigations aussi bien en Chine qu’en Inde où les machines auraient été achetées. Il a présenté la liste de toutes les sociétés écrans ; le montant total des surfacturations et bien d’autres preuves écrites de différentes institutions de pays concernés par l’achat desdits engins...
Le dernier des scandales sous l'air du président Yayi, c'est ce qu'il covient d'appeler l'affaire "ICC Services" , un vaste réseau d'escroquerie qui a décimé toute l'épargne nationale à hauteur de cent (100) milliards. Les auteurs de ce système de placement d'argent au bénéfice de 200% se sont affichés publiquement avec plusieurs autorités de la République notamment, le chef de l'Etat béninois, certains de ces ministres, le chef d'Etat major des armées.... Ils ont même investi dans le social; offert un véhicule de patrouille à la gendarmerie.....
Depuis l'effondrement de "l'affaire", les menaces à l'insurection des épargnants et la récupération politique qu'en fait l'opposition, le procureur de la République près le tribunal de Cotonou a été limogé pour "lourdeur administrative"; il en est de même pour le ministre de l'intérieur pour "défaut de compte rendu" à l'autorité.
Mais la grande majorité des béninois se demande aujourd'hui si ces messieurs indélicats ne retrouveront pas leurs postes, une fois l'orage passé. Ils trouvent que ces deux têtes tombées, ne règlent pas encore le problème; que bien des ministres impliqués dans ce scandaleux dossier sont encore en poste.
Comme Le gouvernement français donc, celui du Bénin aussi a trouvé deux fusibles à éjecter pour sauver la face.
Comme Le gouvernement français donc, celui du Bénin aussi a trouvé deux fusibles à éjecter pour sauver la face.
Le cas Eric Woerth en dit long sur ceux qui, même dénoncés, accusés, accablés et affaiblis de partout, par des tourbillons médiatiques et politiques de grande portée, résistent à la polémique et aux ouragans, tant ils ont l’appui et la faveur du chef.
Au Bénin aussi, certains intouchables cités haut et fort dans ce scandaleux dossier sont toujours aux affaires car dit-on, c'est des protégés.
Même si le grand ménage est difficile voir impossible à réaliser, tout chef conscient, et qui n'a rien à se reprocher, devrait mettre tout en oeuvre pour faire passer des mises en cause à la dispostion d'une justice impartiale.
François NOUDEGBESSI GBENOUKPO, Grégoire AKOFODJI, Eric WOERTH et tous les autres "mangeurs aux mains souillées" devront donc faire leurs valises et foutre le camp.
Même si le grand ménage est difficile voir impossible à réaliser, tout chef conscient, et qui n'a rien à se reprocher, devrait mettre tout en oeuvre pour faire passer des mises en cause à la dispostion d'une justice impartiale.
François NOUDEGBESSI GBENOUKPO, Grégoire AKOFODJI, Eric WOERTH et tous les autres "mangeurs aux mains souillées" devront donc faire leurs valises et foutre le camp.
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