14 juillet 2010, 220ème anniversaires de la prise de la bastille, fête nationale française. Dans le défilé militaire, c’est les armées des ex colonies françaises en Afrique qui sont rassemblées, dressées et lancées en peloton.
En effet, cela fait cinquante ans que les ex colonies de la France se sont « libérées » de la domination et de la colonisation de la mère patrie.
A l’occasion donc de ce cinquantenaire des indépendances en Afrique, différentes manifestations ont lieu dans chacune de ces ex colonies, devenues des « Etats souverains ».
La France estime participer à cette célébration en invitant un détachement de chacun des Etats africains concernés, à sa fête nationale du 14 juillet.
Déjà le 13 juillet a eu lieu à l’Elysée, un déjeuner regroupant douze (12) des quatorze (14) chefs d’Etats africains concernés, aux côtés du Président français. La côte d’Ivoire qui est absente à ce festin, a aussi refusé la participation de son armée au défilé. Le président Ivoirien qui s’est néanmoins fait représenter par son ministre de la défense, a rejeté l’offre aux motifs qu’ « il ne s’agit pas de l’indépendance de la France mais celle des Etats africains ». Quant au président malgache dont l’armée est représentée au défilé, il est lui-même interdit de séjour à Paris. Le jeune président malgache venu au pouvoir dans des conditions troubles, ne fait encore rien pour « régulariser sa situation » et rétablir la démocratie, selon l’expression consacrée à Paris.
«Quand on refuse, on dit non ». Je retiens que ni la Côte d’Ivoire ni le Madagascar n’a refusé de participer aux manifestations officielles de l’Elysée dans le cadre du cinquantenaire des indépendances en Afrique. Sinon, au nom de quoi le détachement militaire malgache vient défiler sur les Champs-Elysées, alors que le chef suprême des armées malgaches est lui interdit de séjour sur ces mêmes lieux ? Pourquoi le président malgache ne peut-il pas refuser la participation de son armée à ce défilé tant qu’il serait indésirable à Paris ? Comment peut-on expliquer que le Président Ivoirien qui ne conçoit pas, que Paris organise une manifestation officielle pour le cinquantenaire des indépendances en Afrique, et qui a refusé sa participation et celle de son armée, ait accepté de se faire représenter par son ministre de la défense ? Qui veut-on tromper ? Soyez conséquents messieurs ; « Quand on refuse on dit non ». Et quand on accepte, il n’y a pas demi-mesure qui compte.
Ce n’est pas la peine de venir jouer aux résistants ou aux rebelles après avoir monté et engraissé ce système fasciste, impérialiste et néocolonialiste qui a mis au banc le continent. Que des gens qui ont perdu les grâces et largesses de leur maître d’hier ne viennent pas nous distraire.
Cela dit, comment explique-t-on que les Etats africains qui sont à l’honneur, qui fêtent leur « indépendance » aillent défiler en France devant leur « ancien maître et bourreau » ? Si tant est que la France souhaite participer aux côtés des africains au cinquantenaire de leur indépendance, pourquoi ne déploie-t-elle pas un détachement de son armée pour défiler aux côtés de chacun de ces Etats à l’occasion de sa fête anniversaire ?
Avec la présence massive des armées africaines sur les champs-Elysées ce 14 juillet, on n’a pas l’impression de célébrer le cinquantenaire des ex colonies françaises mais de revivre une autre forme de colonisation. On est comme entrain de célébrer « la libération de l’esclave » cinquante ans après.
Et au sujet des ces dites indépendances, où en sont les Etats africains aujourd’hui ? Où est-on du brûlant sujet des droits de l’Homme, de la démocratie, de la bonne gouvernance et bien d’autres facteurs de développement d’une cité ?
Paris continue toujours de couvrir, comme par le passé, certaines mafias d’Etat qui ont cours sur le continent. C’est le cas:
En effet, cela fait cinquante ans que les ex colonies de la France se sont « libérées » de la domination et de la colonisation de la mère patrie.
A l’occasion donc de ce cinquantenaire des indépendances en Afrique, différentes manifestations ont lieu dans chacune de ces ex colonies, devenues des « Etats souverains ».
La France estime participer à cette célébration en invitant un détachement de chacun des Etats africains concernés, à sa fête nationale du 14 juillet.
Déjà le 13 juillet a eu lieu à l’Elysée, un déjeuner regroupant douze (12) des quatorze (14) chefs d’Etats africains concernés, aux côtés du Président français. La côte d’Ivoire qui est absente à ce festin, a aussi refusé la participation de son armée au défilé. Le président Ivoirien qui s’est néanmoins fait représenter par son ministre de la défense, a rejeté l’offre aux motifs qu’ « il ne s’agit pas de l’indépendance de la France mais celle des Etats africains ». Quant au président malgache dont l’armée est représentée au défilé, il est lui-même interdit de séjour à Paris. Le jeune président malgache venu au pouvoir dans des conditions troubles, ne fait encore rien pour « régulariser sa situation » et rétablir la démocratie, selon l’expression consacrée à Paris.
«Quand on refuse, on dit non ». Je retiens que ni la Côte d’Ivoire ni le Madagascar n’a refusé de participer aux manifestations officielles de l’Elysée dans le cadre du cinquantenaire des indépendances en Afrique. Sinon, au nom de quoi le détachement militaire malgache vient défiler sur les Champs-Elysées, alors que le chef suprême des armées malgaches est lui interdit de séjour sur ces mêmes lieux ? Pourquoi le président malgache ne peut-il pas refuser la participation de son armée à ce défilé tant qu’il serait indésirable à Paris ? Comment peut-on expliquer que le Président Ivoirien qui ne conçoit pas, que Paris organise une manifestation officielle pour le cinquantenaire des indépendances en Afrique, et qui a refusé sa participation et celle de son armée, ait accepté de se faire représenter par son ministre de la défense ? Qui veut-on tromper ? Soyez conséquents messieurs ; « Quand on refuse on dit non ». Et quand on accepte, il n’y a pas demi-mesure qui compte.
Ce n’est pas la peine de venir jouer aux résistants ou aux rebelles après avoir monté et engraissé ce système fasciste, impérialiste et néocolonialiste qui a mis au banc le continent. Que des gens qui ont perdu les grâces et largesses de leur maître d’hier ne viennent pas nous distraire.
Cela dit, comment explique-t-on que les Etats africains qui sont à l’honneur, qui fêtent leur « indépendance » aillent défiler en France devant leur « ancien maître et bourreau » ? Si tant est que la France souhaite participer aux côtés des africains au cinquantenaire de leur indépendance, pourquoi ne déploie-t-elle pas un détachement de son armée pour défiler aux côtés de chacun de ces Etats à l’occasion de sa fête anniversaire ?
Avec la présence massive des armées africaines sur les champs-Elysées ce 14 juillet, on n’a pas l’impression de célébrer le cinquantenaire des ex colonies françaises mais de revivre une autre forme de colonisation. On est comme entrain de célébrer « la libération de l’esclave » cinquante ans après.
Et au sujet des ces dites indépendances, où en sont les Etats africains aujourd’hui ? Où est-on du brûlant sujet des droits de l’Homme, de la démocratie, de la bonne gouvernance et bien d’autres facteurs de développement d’une cité ?
Paris continue toujours de couvrir, comme par le passé, certaines mafias d’Etat qui ont cours sur le continent. C’est le cas:
De la disparition de l’opposant démocrate Tchadien, Mahamar Ibn Salé ;
Du massacre de près de 400 congolais au port fluvial de Brazzaville (Beach) en1999;
Du tripatouillage de la constitution nigérienne, par l’ex dictateur Tandja, heureusement emporté par un coup d’Etat militaire salutaire ;
De l'inamovibilité de certains pouvoirs comme au Burkina faso, au Caméroun....
De la corruption endémique des Chefs d’Etat africains et de leurs entourages ;
Des règnes dynastiques qui ont cours au Gabon et au Togo, et vernis par de pseudos élections démocratiques. Ces successions de père en fils menacent aussi le Sénégal avec une complicité ouverte, puante et abominable de Paris.
Le réseautage politique et économique des ex colonies françaises se fait depuis Paris au détriment de tout argument de développement des peuples et cités concernés.
« Le bal du néocolonialisme » organisé ces 13 et 14 juillet à l’Elysée et sur les champs Elysées n’est donc que la face visible de l’iceberg qui coule l’Afrique depuis toujours.
Le réseautage politique et économique des ex colonies françaises se fait depuis Paris au détriment de tout argument de développement des peuples et cités concernés.
« Le bal du néocolonialisme » organisé ces 13 et 14 juillet à l’Elysée et sur les champs Elysées n’est donc que la face visible de l’iceberg qui coule l’Afrique depuis toujours.
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