Communiqué
Alternative citoyenne
Par décision Dcc 14-103 du 27 mai 2014, la Cour constitutionnelle décide qu’« il n’y a pas violation de la Constitution » par le Gouvernement et le Cos-Lépi en ce qui concerne le retard dans la fixation de la date des élections municipales, communales au motif que l’organisation de ces élections est subordonnée à l’achèvement du processus de correction et de l’actualisation de la Lépi et « qu’en l’absence de ce préalable, la Cour ne saurait ordonner au Président de la République la convocation du corps électoral pour les prochaines élections communales et municipales ».
Le Parti Alternative citoyenne prend acte de cette décision qui confirme la jurisprudence affirmée par la décision Dcc 10-049 du 5 avril 2010.
Alternative Citoyenne tient néanmoins à souligner que si le maintien de l’expérience démocratique et la protection des droits y attachés par tous les citoyens relèvent de la sagesse des animateurs des Institutions de la République, leur sort dépend également, et dans une mesure élevée, de la vigilance des forces politiques et des citoyens. La période que traversent le Bénin et certains Etats africains exige de la part des partis politiques et de la société civile d’accroître leur vigilance. C’est faute par chacun d’agir positivement et de manière constructive en vue du progrès démocratique nécessaire que les évolutions espérées par chacun sont, parfois, anéanties par des révolutions dont nul n’a le contrôle.
Par ses décisions, la Cour semble avertir les forces politiques et le peuple tout entier que le respect des échéances électorales et de nos promesses démocratiques ne procèderont que de l’établissement d’un rapport de force politique qui y est favorable.
Ce sont des situations de blocage de ce type qui créent les paralysies institutionnelles et provoquent les crises sociopolitiques dont nous ne voulons pas dans notre pays.
Si la situation de blocage créée par le non-achèvement du processus de correction et d’actualisation de la Lépi perdurait jusqu’en 2016, il suffit de se référer à cette jurisprudence constante de la Cour pour connaître le sort des prochaines échéances électorales. Alternative Citoyenne appelle une fois encore à la concertation immédiate des forces politiques et sociales favorables à la sauvegarde des acquis démocratiques dans notre pays en vue d’analyser les véritables conséquences de cette décision de la Cour constitutionnelle et de proposer les actions qui s’imposent.
Cotonou, le 12 juin 2014
Le Parti Alternative citoyenne prend acte de cette décision qui confirme la jurisprudence affirmée par la décision Dcc 10-049 du 5 avril 2010.
Alternative Citoyenne tient néanmoins à souligner que si le maintien de l’expérience démocratique et la protection des droits y attachés par tous les citoyens relèvent de la sagesse des animateurs des Institutions de la République, leur sort dépend également, et dans une mesure élevée, de la vigilance des forces politiques et des citoyens. La période que traversent le Bénin et certains Etats africains exige de la part des partis politiques et de la société civile d’accroître leur vigilance. C’est faute par chacun d’agir positivement et de manière constructive en vue du progrès démocratique nécessaire que les évolutions espérées par chacun sont, parfois, anéanties par des révolutions dont nul n’a le contrôle.
Par ses décisions, la Cour semble avertir les forces politiques et le peuple tout entier que le respect des échéances électorales et de nos promesses démocratiques ne procèderont que de l’établissement d’un rapport de force politique qui y est favorable.
Ce sont des situations de blocage de ce type qui créent les paralysies institutionnelles et provoquent les crises sociopolitiques dont nous ne voulons pas dans notre pays.
Si la situation de blocage créée par le non-achèvement du processus de correction et d’actualisation de la Lépi perdurait jusqu’en 2016, il suffit de se référer à cette jurisprudence constante de la Cour pour connaître le sort des prochaines échéances électorales. Alternative Citoyenne appelle une fois encore à la concertation immédiate des forces politiques et sociales favorables à la sauvegarde des acquis démocratiques dans notre pays en vue d’analyser les véritables conséquences de cette décision de la Cour constitutionnelle et de proposer les actions qui s’imposent.
Cotonou, le 12 juin 2014
Le Président,
Professeur Roch Gnahoui David
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