Ian KHAMA : La voix qui manquait à l’Afrique
Réunis à Syrte lors du dernier sommet de l’Union Africaine, les chefs d’Etat et de gouvernements africains avaient voté presqu’ à l’unanimité leur refus de collaborer avec la CPI dans le cadre de la poursuite par cette haute juridiction du président soudanais Omar el-Béchir.
Le Botswana, petit pays de l’Afrique australe a été le seul à s’opposer à cette démarche adoptée sous l’impulsion de Mouammar Kadhafi. Le Botswana avait suggéré que celui qui est encore considéré comme un présumé innocent devrait pouvoir aller se justifier en donnant à la CPI les preuves de son innocence.
Depuis, l’opposition de ce petit pays à la « voyoucrasie » de certains chefs d’Etats et de gouvernements africains ne faiblit pas. Lors d’une conférence de presse à Gaborone, la capitale Botswanaise, le vice-président, Monsieur Mompathi Méraphe a déclaré :
« Ce n’est pas parce qu’un Chef d’Etat appelé Béchir a été mis en accusation par la Cour Pénale Internationale que nous devons saper le travail de cette institution. »
Ce pays n’est pas à son coup d’essai dans ces prises de position et de décision qui vont entièrement à l’antipode des « machineries » des autres chefs d’Etats et de gouvernements africains.
On se souvient encore, que ce pays avait offert l’exil à Morgan Tsvanguirai au plus profond de la crise Zimbabwéenne au vu et au su de Monsieur Robert Mugabe.
Il avait aussi publiquement appelé à de nouvelles élections alors que les pourparlers pour la formation d’un gouvernement d’union nationale étaient très avancés et soutenus par tous les états africains et la communauté internationale.
Aujourd’hui, la voie de Monsieur KHAMA Ian militaire de formation et président du Botswana sonne comme celle qui manque au redressement de l’Afrique, cette Afrique qui ploie sous le coup de la corruption et de l’hypocrisie de ses dirigeants.
Vivement que mille autres KHAMA viennent au pouvoir en Afrique pour plus de lumières et de positivité pour le continent.
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Aujourd’hui, la voie de Monsieur KHAMA Ian militaire de formation et président du Botswana sonne comme celle qui manque au redressement de l’Afrique, cette Afrique qui ploie sous le coup de la corruption et de l’hypocrisie de ses dirigeants.
Vivement que mille autres KHAMA viennent au pouvoir en Afrique pour plus de lumières et de positivité pour le continent.
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