vendredi 20 mai 2011

FESTIVAL DE CANNES: LARS VAN TRIER DECLARE PERSONNA NON GRATA



AIMER OU NE PAS AIMER HITLER.
Le chantre de la provocation cinématographique, le danois Lars Van Trier est déclaré persona non grata au festival de cannes 2011, 64ème éditions. Alors que l’énigmatique réalisateur, apôtre des dérives cinématographiques de tous genres était en compétition officielle avec son film, il lui a été signifié par la direction du festival que l’homme n’était plus la bienvenue sur les lieux.
En cause, une seule phrase : « J’ai de la sympathie pour Hitler et le Nazisme».
C’est au cours d’une conférence de presse sur son film en compétition, MELANCHOLIA que le turbulent réalisateur, répondant à la question d’un des journalistes, a lâché le bout de phrase qui va finir par l’emporter tel un tsunami malgré « les excuses » auxquelles le créateur-provocateur s’est vu contraint au lendemain de sa déclaration.
Alors, en choisissant de « chasser » Lars Van Trier comme un malpropre du festival juste pour un « Oui j’aime » au lieu d’un « Non j’aime pas », le festival de Cannes ne s’érige-t-il pas en faiseur de conscience ?
Aimer ou ne pas aimer est un acte personnel et individuel pour lequel l’on n’a nullement besoin du conseil d’un tiers.
Hitler a été ce qu’il a été, il revient à chacun de se faire une opinion de l’homme et de se fixer une position. C’est un tueur de masse, certes ; cependant il a eu le courage et l’honnêteté de l’affirmer haut et fort ; de le défendre contre vents et marrées. Contrairement aux temps que nous vivons où les pires et iniques génocidaires travaillent à se faire passer pour les meilleurs protecteurs de vies humaines ; les meilleurs démocrates au monde…
Celui qui fait bombarder un hôpital ; un marché ou encore une fête de mariage n’est pas loin d’Hitler ni de BEN LADEN quelque soient ses raisons. Et les actes que monsieur Georges W. BUSH, ancien président des USA, a commis en Irak et partout dans le monde arabe lors de son mandat, méritent que le nom de cet homme dangereux pour l’espèce humaine soit inscrit au rang des hommes et des femmes dont la seule vision est de rayer les autres Hommes de la terre. En traçant son axe du mal, avait-il bien imaginé le nombre de million de gens qu’il étiquetait ainsi ? A mon sens, ne pas pouvoir parler Hitler en public, revient à ne plus dire Bush en public. Il en va de même pour bien d’autres dirigeants du monde.
Mais en réalité, le problème va au-delà des personnes, des noms Hitler et consorts ; il s’agit d’une interpellation de notre conscience collective et personnelle.
On peut aimer ou ne pas aimer Hitler, l’essentiel est de voir tous ceux qui nous dirigent aujourd’hui et qui, à base de différentes résolutions tronquées et sélectives des « nations-unies », obtenues à coup de marchandage et de ségrégation honteusement intéressée, attaquent et mettent en danger la vie de paisibles populations et la cohésion des nations en développement. Plus proche de moi, le pétrole Libyen attise tous les appétits voraces et gourmands du monde ; pour un oui ou pour un non, on a trouvé les arguties nécessaires pour s’emparer du pétrole. Viendra après le temps de la reconstruction où les chômeurs occidentaux et américains viendront s’occuper.
En Syrie et au Yémen, rien ne se passe. Pourtant, on déterre des cadavres attachés des fausses communes ; de gros engins de guerre sont dans les rue pour mater les manifestants mais jusque là, pas de résolution.
Ceux qui, au nom des intérêts de leurs chômeurs, de leurs firmes pétrolières ou cacaoyères, de leurs grosses entreprises, de leurs placements en bourse montent des résolutions bidons et fantoches juste pour distraire le monde et s’accaparer des ressources en terre africaine sont pire que Hitler.
Nous avons eu ; nous savons désormais qui il est. Il l’a dit à visage découvert sans calcul mercantile. Mais vous !Enfin qui êtes vous?

AFFAIRE DOMINIQUE STRAUSS-KHAN OU LA HONTE DE L'ELITE FRANCAISE TOUTE ENTIERE


ARRESTATION DU PATRON DU FMI A NEW-YORK : DU SOMMET DU MONDE AUX ENTRAILLES DES ENFERS DE RIKERS ISLAND.
Interpellé puis placé en détention provisoire après enquête policière pour « viol, agression sexuelle et séquestration de personne » dans le SOFITEL HOTEL de New-York, Dominique Strauss-Kahn tel un vulgaire violeur de femmes a subi l’humiliation de la police américaine qui ne l’a ménagé à aucun moment de la procédure policière conformément aux lois en vigueur dans ce pays.
Le grand argentier du monde, menotté dans le dos, mal habillé, mal rasé , les yeux hagards, les traits tirés, les cheveux en désordre et très fatigué après plus de dix heures d’interrogatoire, s’est vu offert aux flashs des caméras du monde entier, et solidement tenu par deux policiers d’escorte avant d’être « jeté » dans la redoutable prison de Rikers Island, une maison d’arrêt reconnue par tous ceux qui y ont séjourné et même les avocats qui y sont allés rencontrer des clients pour la violence des détenus mais aussi celle de ses gardiens et la très mauvaise qualité des repas servis.
Pourtant, l’homme qui a gouté « aux délices » des enfers de la prison du Rikers Island avant de bénéficier d’une liberté sous caution aux conditions extrêmement draconiennes n’est pas n’importe qui.
Patron du Fonds Monétaire International seulement depuis 2007, Dominique Strauss-Kahn, cadre solide et compétent techniquement et intellectuellement avait été déjà ministre des finances en France. Membre et personnalité influente du parti socialiste français, DSK comme l’appellent affectueusement les admirateurs est aussi un probable candidat à la présidentielle de 2012 pour laquelle il a largement la faveur des sondages.
Le passage de cet homme rompu au travail à la tête du FMI a été très positif pour l’institution laissée dans une certaine morosité par certains ces prédécesseurs aux dires des experts monétaires.
Mais que reproche la justice américaine à l’ancien patron du FMI, puisque l’homme vient de rendre sa démission à l’institution ?
Dominique Strauss-Kahn serait-il victime de ses pratiques quotidiennes en France ? Tout porte à le croire.
L’homme avait été déjà cité par plus d’une Française pour des faits d’agressions sexuelles et consorts. En 2002, Tristan BANON journaliste et écrivain française avait publiquement déclaré avoir été violée et agressée sexuellement par monsieur Strauss-Kahn. Si la jeune femme n’avait pu porter plainte par respect, c’est justement parce que sa maman qui était membre de la même famille politique que son violeur le lui a demandé. Cependant, en l’absence d’une plainte formelle, la loi permet à la justice de se saisir de l’affaire pour rechercher le ou les coupables si tant est que la justice française est libre et fonctionne bien.
La justice américaine démarche fortement cette victime française de DSK aux fins de la faire témoigner contre ce dernier lors du procès.
Plus récent encore, une député socialiste déclarait que sa seule prière était « de ne jamais se retrouver à deux dans une chambre avec Dominique Strauss-Kahn ». Ce qui suppose que cette dame aurait connu Dominique sous des angles autres que ceux de la séduction et du charme.
Plusieurs journalistes françaises qui ont eu à interroger l’homme ont eu pour certaine, à reconnaitre son côté harcelant et très porté vers la tentative de viol.
En 2008, alors qu’il ne venait que de passer un an à la tête du FMI, l’homme a été cité par la presse dans une affaire d’abus de pouvoir où il aurait couché avec sa subordonnée, une brillante économiste hongroise. Aux termes, d’une longue et lourde procédure administrative interne au FMI, il a été blanchi au motif qu’il s’agissait de « relations consenties ».
En France, l’unanimité est faite depuis toujours que monsieur Strauss-Kahn aime les femmes ; qu’il est un « séducteur ou charmeur de femmes ». Et charmer ou séduire une femme n’est pas un crime encore moins un délit ; au contraire, elles adorent cela, les femmes.
Mais d’aucun français sont allés plus loin pour décrire l’attitude de Strauss-Kahn : on dit que l’homme a un penchant maladif voire libertin pour la femme. Et pourtant, cela n’a pas pu être un handicape dans son ascension politique où il a occupé de grandes responsabilités au sommet de l’Etat français. C’est même le gouvernement français qui a proposé et défendu mordicus sa candidature au FMI.
Si ce n’est qu’outre atlantique que monsieur Strauss-Kahn a été épinglé pour ce qu’il fait toujours en France presqu’au vu et au su de toute la presse et de toute la justice, on est bien tenté de dire que la justice Française a été bien large envers cet homme ; que la presse française a fait preuve de complicité et que les dames françaises déjà victimes de cet homme sont d’une tolérance hors norme.
C’est évident que si l’objet de l’écroulement en ce moment de Strauss-Kahn à New-York s’était produit en France, aucune presse n’en n’aurait parlé; aucune plainte n’aurait été faite et ni la police ni la justice n’aurait posé la moindre action pour l’inquiéter. Cet homme n’a que trop longtemps abusé de son rang social dans la société et il est grand temps qu’il paye sévèrement si les faits à lui reprochés sont avérés.
J’ai entendu dire que monsieur Sarkozy avait jubilé à l’annonce de l’arrestation de monsieur Strauss-Kahn ; il aurait même déclaré que le parti Socialiste français, à cause de cette affaire Strauss-Kahn, avait perdu le combat de la morale. C’est certainement vrai ; mais en matière de défaite, il s’agit à mon sens de la défaite de la France toute entière sur le plan moral en ce qui concerne cette affaire.

CONDITIONS DELA LIBERTE SOUS CAUTION DE MONSIEUR STRAUSS-KHAN
Assignation à résidence dans un appartement à New-York ;
Installation de caméras de surveillance dans tout l’appartement;
Port de bracelet électronique;
Caution fixée à un million de dollars US ;
Dépôt d’une garantie bancaire de 5 millions de dollars US ;
Présence 24h/24 d’un garde armé dans l’appartement;
Confiscation par le juge de toute pièce de voyage appartenant à DSK ;
Limitation du nombre de visiteurs à quatre personnes maximum par semaine ;
Renonciation par écrit à toute demande éventuelle d’extradition vers la France pour y être jugé.
Possibilité pour l’accusé d’aller voir ses avocats mais toujours accompagné de garde armé au plus près.

Il est à noter que tous les frais liés à l’assignation à résidence sont à la charge de monsieur STRAUSS-KHAN.

dimanche 15 mai 2011

AFFAIRE DE MOEURS: DSK MIS EN GARDE A VU DANS UN COMMISSARIAT DE NEW-YORK

Le patron du Fonds Monétaire International, le français Dominique STRAUSS KHAN vient d'être inculpé aux États-Unis à New-York dans un commissariat. Il attend d'être présenté à un juge. Assis dans un vol air France, l'homme a été interpelé à dix minutes du décollage de l'avion. Mais déjà son avocat annonce que le grand banquier plaidera non-coupable.
Depuis l'annonce de cette sale affaire, les supputations vont bon train.
La rumeur raconte qu'une femme d'hôtel aurait porté plainte contre le grand financier français pour "tentative de viol, agression sexuelle et séquestration de personne".
La scène se serait produite à l'hôtel SOFITEL où DSK a passé sa dernière nuit à new-york en partance pour Paris.
La femme d'hôtel serait entrée dans la chambre de monsieur STRAUSS KHAN croyant qu'il n'y aurait personne; l'occupant des lieux, monsieur Strauss Khan aurait surgi de sa douche entièrement nu, bouclé la porte de la chambre d'hôtel avant de se jeter sur la jeune femme de trente-deux ans.
Voilà pour la version de dame rumeur.
Comme on le voit, c'est une affaire trop lourde et trop puante politiquement et humainement. Monsieur Strauss Khan est un probable candidat à la présidentielle de 2012 en France. Alors, ce qui vient d'arriver serait-il un coup politique porté à celui qui a la faveur de tous les sondages français pour 2012?
Et même si coup politique ou montage il y a dans cette affaire, on ne doit pas oublier que le présumé coupable est coutumier des affaires de mœurs.
En 2008, l'homme avait été cité dans une affaire de mœurs avec une économiste hongroise fonctionnaire au FMI et régulièrement mariée. Accusé d'abus de pouvoirs, DSK a fini par être blanchi au motif qu'il s'agissait bel et bien d'une relation consentie au bout d'une longue enquête administrative.
Dans tous les cas de figures, Monsieur Strauss Khan s'est vu écarter du chemin qui mène à l'Élysée de même que son avenir à la tête du FMI est très incertain.
En France, des députés UMP et certains hommes et femmes de la droite française ne cachent pas leur joie pour ce coup dur porté à la gauche dont le seul espoir crédible pour 2012 reste jusque là ce fameux DSK
Vivement que les enquêtes aillent au bout et que la vérité, toute la vérité soit faite sur cette affaire. Le SOFITEL étant un hôtel français, il est fort probable que monsieur Strauss Khan ait succombé à un montage politique commandité depuis Paris.

vendredi 13 mai 2011

AFFAIRE QUOTA DANS LE FOOTBALL FRANCAIS(SUITE ET FIN) D'UNE TRAGEDIE ANNONCEE

Ce qui était parti pour être une rocambolesque affaire de discrimination raciale a été purement et simplement classé comme un banal fait divers.
En effet, la ministre française des sports, montant au créneau ce mardi a déclaré que dans l'affaire des quotas du foot français, révélée par MEDIAPART, les faits reprochés aux mis en cause n'étaient pas fondés. C'est se basant sur les résultats de la commission d'enquête de son propre ministère et ceux de la commission mise sur pied au sujet de la même affaire par le ministère de la justice française que la ministre a fait sa déclaration.
Mais le doute persiste toujours; cela n'a surpris personne, en tout cas pas moi que monsieur Blanc Laurent ait été ainsi disculpé, blanchi comme de la neige. Bien avant la conclusion de l'enquête, la ministre et nombre de français fondés de pouvoir réfutaient l'idée d'une démission éventuelle de Laurent Blanc de la tête des bleus. Si l'on savait bien avant les résultats de l'enquête qu'il est hors de question que l'entraineur des Bleus quitte son poste aux termes des travaux s'il venait à être épingler, pourquoi donc avoir mené ou fait mener cette enquête?
Monsieur Laurent Blanc n'est peut-être pas raciste ni xénophobe comme s'échinent à nous le faire avaler certains de ces amis ou proches mais les propos dont-il a reconnu la paternité démontrent tout le contraire. De plus, les premières déclarations de monsieur Blanc ont toute montré que l'homme avait quelque chose à se reprocher. Il avait d'abord tout nié, s'était indigné de n'avoir jamais entendu parler d'une telle affaire avant deux ou trois jours plus tard, de revenir présenter des excuses, "si ces propos ont choqué des sensibilités".
De même d'après les travaux des deux commissions, il n'existerait pas de projet discriminatoire à la Fédération Française de Football.
Ce qui crève l'œil pourtant, c'est le traitement partial des acteurs du football français selon qu'on est noir, blanc ou arabe. A talent égale le joueur français est mieux payé que son coéquipier noir ou arable.
Bien plus la publication par MEDIAPART de graphisme édité par la fédération et montrant la proportion du nombre de joueurs étrangers en équipes de France dans les années à venir sont autant de preuve qui montre qu'il se cache bien un vilain et malsain plan à la FFF.
Ce qui est sûr, chacun s'est fait son idée dans cette affaire et l'avis des deux commissions importera peu demain dans les conscience.

DES ELUS A COUP DE CORRUPTION

ELECTIONS AU BENIN : DESSOUS DES CAMPAGNES ELECTORALES DEGRADANTES ET SANS CONFRONTATIONS D’IDEES NI PROJETS DE SOCIETE.
L’année 2011 a vu le Bénin organiser et tenir deux élections majeures, la présidentielle du 13 mars et les législatives du 30 avril.
Si les observateurs étrangers et la communauté internationale ont tous reconnu la régularité et la bonne tenue transparente des deux scrutins, il n’en demeure pas moins que les campagnes électorales sont parmi les points noirs de ces deux consultations essentielles, mise à part les questions de liste électorale ; de cartes d’électeur non disponible à temps….
Au cours de la présidentielle, la campagne électorale, loin de tourner autour de réels projets de société bâti sur des questions touchant la vie, le quotidien des béninois et des béninoises, est restée de stériles déclarations vaseuses sans contenu. Des propositions circonstancielles parfois males muries et non-adaptées aux réalités des béninois.
La campagne présidentielle a été aussi l’occasion de joutes oratoires injurieuses, destructrices et particulièrement dégradantes et violentes entre les divers candidats ou leurs états majeurs. Elle a été aussi marquée par la distribution d’espèce sonnante et trébuchante en échange du suffrage des électeurs. C’est ainsi que des liasses de billets ont été distribués après les meetings de certains candidats. Il s’agit de messieurs YAYI Boni ; HOUNGBEDJI Adrien ; BIO CHANE Abdoulaye pour ne citer que ceux là. Cette pratique qui ne permet pas aux populations déjà très vulnérables d’exprimer librement leur vote vient s’ajouter aux dons de toutes natures faits par tous les candidats sur le terrain. On raconte par exemple que pour s’attirer les faveurs des têtes couronnées et autres chefs traditionnels du pays, le candidat YAYI Boni a dû faire envoyer à chacun, des enveloppes financières et du vivre en quantité; BIO TCHANE lui aurait distribué énormément d’argent en direction des femmes et des jeunes, environ (5000) cinq mille francs par personne lors de son meeting tenu au stade de l’amitié ; ce même candidat aurait injecté une importante quantité d’argent dans le milieu des artistes, précisément de l’argent remis directement à certains responsables d’association culturelle aux fins de mobiliser pour la cause du candidat les créateurs des œuvres de l’esprit….
Le phénomène a été plus marquant et plus visible lors des législatives.
Les candidats de la liste Union fait la Nation (opposition) notamment QUENUM Epiphane, dans la 16 ème circonscription électorale, a distribué maison après maison, rue après rue et par habitant ou sympathisant politique dans certains quartiers, un (1) litre de sodabi (boisson local alcoolisé), deux mille (2000) francs CFA à certains, et à d’autres deux (2) kilogrammes de riz ou de riz et une enveloppe de deux (2000) francs.
Dans le département des collines, les candidats Edmond AGOUAH et Edgard ALLIA de la même liste électorale, ont respectivement offert aux populations de leurs circonscriptions électorales, qui quatre(4) kilos de viande de bœufs et deux (2) kilos de riz par habitant ; qui du maïs, du riz, du savon et de l’argent en espèce.
D’autres candidats de diverses listes auraient distribué lors de cette campagne, des feuilles de tôle, des paquets de ciments, des houes aux paysans, des pagnes, des cartons de biscuits…
Autres précisions :
Le candidat AZANNAÏ Candide, tête de liste des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (mouvance présidentielle) a distribué dans la 16ème circonscription électorale des billets de deux (2000) francs aux femmes et aux jeunes venus l’écouter. Il n’a pas tenu autre discours que : « …Ne votez pas pour les listes parallèles qui se réclament du chef de l’état ; c’est des gens qui lui feront du chantage une fois qu’ils seront au parlement. La seule liste du chef de l’état, c’est le bulletin vert frappé du cauri blanc au milieu et estampillé du sigle FCBE au rouge. » Après ces mots, le candidat tête de liste met la main à la poche et distribue à tour de bras des billets de banque flambant neuf à chaque membre de son auditoire et rebrousse chemin.
Dans la même circonscription électorale, un candidat du nom de Diallo AMANDOU, proche du chef de l’état et tête de liste de l’alliance de partis dénommés ANC, ALLIANCE NOUVEAU COURAGE, a fait distribuer de l’argent à tous les habitants ou presque du quartier vossa kpodji lors de la campagne. La veille de la tenue de l’élection, c’est-à-dire le vendredi 29 avril, monsieur Diallo AMANDOU a fait distribuer de l’eau de pompe dans presque tous les ménages du même quartier avec comme consigne répétée aux habitants par les serveurs d’eau: « monsieur Diallo vous prie de ne pas l’oublier et surtout de ne pas changer d’avis au dernier moment ».
Voilà donc à peu près ce qu’ont été ces deux dernières campagnes électorales dans notre pays. Le phénomène existait ; on savait que l’argent circulait pendant les élections. Mais cette année particulièrement, le mal a battu tous les records. Lorsque des hommes et des femmes sont élus dans ces conditions, représentent-ils réellement le peuple ? Du président de la République aux députés, tous ont bassement et ignoblement acheté la conscience des populations pour se faire élire. Est-ce cela la démocratie dont nous rêvons depuis des années ? Est-ce cela une élection libre et transparente ? Comment jouer avec la misère et la détresse d’une population aussi vulnérable alimentairement et financièrement ? Des dirigeants élus sur fond de corruption, d’achat de conscience sauront-ils lutter réellement contre ces deux fléaux ?

MINISTRE OU CRIMINIEL DES TEMPS MODERNES?

ISSIFOU TAKPARA : LE CRIMINEL DES TEMPS MODERNES ?
Le ministre de la santé Issifou TAKPARA serait-il devenu un criminel des temps modernes ? Tout porte à le croire. Courant semaine dernière, la chaine de télévision privée Golfe TV antenne de l’Ouémé, a diffusé les images d’un homme brûlé au deuxième souffrant sérieusement au sol devant le portail du Centre Hospitalier Départemental de l’Ouémé (CHD-O). De la déclaration des parents du malade et de la foule présente sur les lieux, il ressort que, une fois le brûlé porté dans l’hôpital, l’infirmier de garde lui a refusé l’accès aux soins au motif qu’il n’y avait plus de place disponible dans le centre et que lui-même serait fatigué. Nous avons d’ailleurs vu dans le reportage, l’indélicat infirmier menacer le cadreur de la télévision et promettre lui infligé le traitement que le député Epiphane QUENUM réserve à la presse au parlement.
Pour la parenthèse, le sulfureux et maladroit député mangeait des arachides en plénière au parlement. Surpris par la caméra, il s’est jeté sur le cadreur qu’il a roulé par terre dans l’hémicycle pour lui arracher son instrument de travail…..
Lors du lancement d’une activité de son département dans la même semaine, le ministre de la santé revenant sur les faits alors que la presse venait d’annoncer la mort du malade abandonné, s’est purement et simplement moqué et du mort et de tous les béninois, notamment la presse : « … quand le brûlé est venu, l’infirmier lui a demandé d’attendre que le médecin de garde soit informé ; celui-ci était occupé à réanimer un autre patient. A l’arrivée du médecin, les parents du malade avait déjà conduit celui-ci au portail où ils l’ont exposé au milieu d’une foule au motif que les soins lui sont refusés…. Et depuis on n’arrête pas de tambouriner sans cesse…..Arrêtons, il n’y a pas que des brebis galeuses dans le corps médical….Si les parents de la victime veulent, ils peuvent porter plainte ; nous nous porterons tous devant les tribunaux chacun munis de ses arguments où le droit va nous départager. En attendant, qu’on arrête de distraire…. »
Ces mots ont vite fait de remonter plus d’un béninois ; nombreux sont ceux qui se sont indignés des propos du ministre. Pourtant ce qui est reproché à l’agent de santé est clair : non assistance à personne en danger. Cela est d’autant plus grave que le mis en cause est un médecin ; quelqu’un qui a prêté serment pour sauver des vies. Et de tels comportements sont légions dans nos hôpitaux et centres de santé ; ils sont nombreux ces hommes et femmes en blouse blanche qui se prennent pour le centre de la terre ou carrément pour Dieu tout-puissant. Ils sont prêts à cracher sur le malade ; ils aiment humiliés les malades, parfois même les cadavres. Pour le plus grand nombre de médecin béninois, le malade qui se porte vers un centre de santé est perçu comme un être dérangeant ; un nécessiteux ; un indigent ; une charge dont il faut le débarrasser le plus tôt possible. Ceci explique la qualité de l’accueil et parfois la qualité des soins donnés dans nos centres de santé.
En choisissant de soutenir bec et ongle l’agent indélicat, le ministre ne craignait-il peut-être pas de se mettre à dos le redoutable et nauséeux syndicat de la santé, qui pour un oui ou un non, déclenche des semaines voir des mois de grèves sans services minimum ? Mais alors, si tel était le cas, un vrai chef devrait-il avoir d’état d’âme face à une faute aussi grave qu’impardonnable ? La position du ministre ne livre-t-elle pas d’avantage les usagers de nos centres de santé à la sauvagerie et à la barbarie des infirmiers, médecins et autres ? Un Homme incapable de respecter la mémoire d’un mort dans les conditions décrites plus haut mérite-t-il d’être ministre de la santé ?
Je voudrais remercier ici l’antenne Ouémé-plateau de Golfe-Tv qui nous a permis de voir la situation dans son intégralité y compris la réaction du ministre. Nous savons désormais un peu plus ce que vaut monsieur Issifou TAKPARA ; un simple croc mort. Un criminel des temps morts. Ces hommes et ces femmes pour qui l’humain n’est pas plus qu’un produit manufacturé ou agricole.
Vivement que sur ce dossier, le gouvernement fasse entendre dans l’immédiat son avis au risque d’être mis au même rang que le ministre.

mercredi 4 mai 2011

AFFAIRES DES QUOTAS DANS LE FOOT FRANCAIS: LE VRAI VISAGE DE LA FRANCE REVELE AU GRAND JOUR

Depuis quelques jours, un média français a révélé le méchant, raciste et ségrégationniste plan de certains malheureux cadres du foot français.
La nouvelle et vilaine démarche consisterait à travailler à limiter l'accès des joueurs d'origines étrangères, surtout les blacks au onze français. pour y arriver, des quotas devront être imposés à tous les centres de formations abritant des gamins de douze ans et plus. Car, nombre de joueurs formés dans ces centres choisissent après de jouer pour leur pays d'origine. Mais alors, quel mal y a-t-il à cela? Quel mal y a-t-il à ce qu'au terme de sa formation, le joueur comme tout bon cadre patriote, choisisse d'aller servir sa patrie?
Le directeur technique national qui a monté son affaire a pris tous les soins de se faire entourer d'ignobles et de cruels comme lui, notamment Laurent BLANC, le sélectionneur national qui lui est déjà allé sondé du côté de l'Espagne où aucun black ne joue dans l'équipe nationale.
Le débat qui se pose aujourd'hui dans le foot français existe bel et bien dans tous les secteur de la vie française; et la majorité des français du nord comme du sud, de l'est comme de l'ouest, travaillent j'en suis certain à limiter l'influence ou l'ascension des étrangers, notamment des noirs dans les secteurs vitaux de la France.
On a vu en 2OO2 la montée au deuxième tour à la présidentielle du candidat de l'extrême droite française; ce ne sont pas des étrangers qui ont voté pour ce monsieur. Aujourd'hui encore, on voit la montée fulgurante dans les sondages de Marine LEPEN, probable candidate à la présidentielle de 2012. Et tous le monde connait les graves et inquiétantes idées xénophobes propagées par cette dame et son père depuis des lustres mais pourtant. De plus en plus, des français osent s'afficher au sein de cette formation politique décriée autrefois comme la peste....
J'entends dire que la ministre des sports met sur pied une commission d'enquête pour vérifier les faits et détecter l'intrus qui a révélé au grand jour cette affaire.
Diantre! si on était dans un pays sérieux, celui ou celle qui a enregistré et balancé dans la presse cette réunion sordide et dégradante pour l'espèce humaine, ne peut et ne doit faire l'objet d'aucune menace ni d'intimidation administrative. Au contraire, il devrait être célébré mais hélas, nous sommes en France. Pays pour le moins raciste à près de 60%.
Ce qui est sûr mesdames et messieurs les responsables de la vie politique française, vous n'arriver à tromper personne.
Le poisson pourrit par la tête, dit-on. Le racisme français c'est d'abord au sommet de l'État que cela a commencé; c'est à ce niveau même que la ségrégation raciale se pratique comme un sport national. Sinon comment explique t-on que pour la France qui est un pays de mélange, aucun ministère régalien ne soit porté par quelqu'un issu de la minorité? N'y a-t-il que des cancres parmi ces hommes et ces femmes?
Pardon! Pardon, mesdames et messieurs. Les noirs ne vous arracherons jamais votre patrie; tout est question de cohabitation et coexistence.

DES NEGRES JOUENT LES NEGRES DE GENET


« LES NEGRES » DE JEAN GENET MONTRES PAR QUELQUES « NEGRES » DU BENIN. Les 8 et 9 avril au Centre Culturel Français de Cotonou, a eu lieu l’épilogue d’une aventure commencée déjà en décembre 2010 autour de monsieur Emmanuel DAUMAS, metteur en scène français pour la création de la pièce de théâtre « Les nègres » de Jean GENET, provocateur universel, polémiste, poète de la théorie des races et des rapports humains. Une pièce compliquée ; un auteur incompris jusqu’à la mort et des acteurs qui ne partagent pas toujours les mêmes réalités que lui, du moins dans les formes tel que l’auteur les a abordées. Pour le public présent lors de ces deux soirées de « monstration », la mention serait bien ; même très bien. Comme à l’accoutumée, c’est bien les expatriés, notamment des hommes et des femmes de peau blanche qui ont été les plus nombreux dans la salle. Evidemment, ils ne sortent de leur « tour d’ivoire » pour le théâtre que lorsque l’œuvre est signée d’un metteur en scène européen, ou lorsqu’il s’agit d’une compagnie venue directement du nord. Cela, les théâtreux béninois le savaient. Et cette pièce destinée à être jouée devant un public de blancs a eu sa cible privilégiée comme l’avait insinué monsieur à l’écriture du texte. Pendant plus de deux heures d’horloge, les deux catégories d’acteurs « les nègres » et « les blancs », dans un décor brut et presque nu, ont redonné vie et sens à ce texte ; raviver ses multiples couloirs ; habiter ses nombreux récits émaillés de suspension, de quiproquo et de déviation non sans intérêt dramatique et artistique. Mais pour en arriver là, que doutes, que d’angoisses et que d’inquiétudes durant les répétions ; ces moments parfois longs, pénibles et ennuyeux au cours desquels il fallait décrypter et comprendre ligne après ligne la pensée de GENET ; ses non-dits ; ses à propos et ses fantasmes, aussi. D’Humbert à Ernest, de Nathalie à Eliane sans oublier tous les autres, je nous ai parfois, pardon, souvent vu douter de l’orientation que prenait le metteur. Douter ? Le mot n’est pas assez juste ; je nous ai souvent vu et entendu nous inquiéter, craindre et nous interroger sur le résultat final. Cela, loin de me rassurer pour la suite du projet, me plongeait comme il a souvent plongé nombre de mes camarades notamment Mathieu, Humbert, Alfred et bien d’autres dans l’exploration de nouveaux horizons de jeux à proposer au metteur en scène dont la méthode laisse beaucoup trop la liberté à l’acteur ; une démarche sans frontières où rien n’est fixé jusqu’à la représentation. Dans ce registre, la tentation est grande mais très grande alors de vouloir changer à tout bout de champ surtout dès la moindre difficulté, au lieu de penser améliorer l’existant. Cette liberté, que dis-je, cette légèreté dans la gestion et la direction des acteurs nous a inéluctablement conduits aux nombreux cas d’indiscipline : des absences et retards sans motifs ; des permissions fantaisistes toutes accordées par le metteur en scène ; des retards inquiétants dans la maitrise et l’appropriation du texte ; des crises d’humeur et d’éducation de certains acteurs, notamment Eliane qui refuse le repas quotidien offert par la production et en réclame le montant ; Nathalie qui pleurniche sans cesse estimant qu’elle n’était pas aimée de tous dans l’équipe ; Joël qui, désigné facilitateur ou coacher du metteur scène, croit pouvoir tout se permettre, manquant parfois de politesse et de respect à son fofo Kombert - pour ses insuffisances et ses maladresses ; et il en a vraiment le fofo- d’une part et méprisant constamment les plus jeunes du groupe, d’autre part…. De petites situations qui, rapprochées l’une de l’autre, montrent bien que c’est des « nègres qui jouent aux nègres » devant des blancs…. Bref, c’est malgré tout cela que nous sommes arrivés à donner cette série de deux représentations dont je ne suis pas particulièrement déçu, surtout la première. On aurait pu faire mieux, j’en suis certain vu la foi et la détermination non seulement des acteurs dans leur immense majorité mais aussi celles de la production et de l’équipe technique chargée du décor et de la régie… Regardant à présent dans le rétroviseur, je peux dire qu’au-delà des consignes du metteur en scène et de tous ses efforts durant les répétitions, chaque acteur a dû faire appel à ses ressources intérieures et personnelles pour venir à bout de ce texte très difficile et particulier aussi bien dans son style, sa progression et son élaboration. Jean GENET ne n’évoque rien pour le communs des béninois, encore moins aux théâtreux de ce pays qui ne dispose pas d’un seul centre de formation théâtral. Il n’est pas non plus enseigné dans nos écoles et universités. C’est donc un auteur inconnu mais très inconnu à tout point de vue à la plupart des comédiens engagés sur le chantier. Pourtant… En juin, à la nuit de Fourvière, au théâtre du point du jour à Lyon, cette création est attendue pour une série de quatre ou cinq dates. Vivement que l’équipe retrouve plus de cohésion ; que la responsabilité soit collégiale désormais ; que l’esprit d’équipe et de « famille » prédomine à tout individualisme préjudiciable au travail et aux Hommes; que les lenteurs administratives ayant conduit au payement tardif des salaires - situation très male managée par le metteur en scène et qui a conduit à quelques frustrations dans l’équipe- soit corrigées. Enfin qu’il y ait un chef ; un vrai capable de dire « non » ou « oui » quand il le faut ; capable de fédérer toutes les énergies positives sans préférence ni pour l’une ni pour l’autre.

COTE D'IVOIRE: ENFIN LA PAIX?

ARRESTATION DE LAURENT GBAGBO EN COTE D’IVOIRE : ENFIN LA PAIX ?
En début d’après midi de ce lundi 11 avril, les forces républicaines, soutien militaire du président Ouattara ont donné un assaut à la résidence présidentielle où s’est réfugié Monsieur Laurent GBAGBO en compagnie de sa femme Simone GBAGBO, quelques fidèles et des Hommes lourdement armés.
L’assaut final lancé par les « forces républicaines » a été appuyé par l’aviation militaire et les blindés de la force française LICORNE soutenus par les forces d’interposition des Nations Unies ONUCI.
Il serait cependant erroné de croire que c’est la France ou les Nations-Unies qui ont délogé ou capturé l’ex président ivoirien. L’implication de ces deux puissances n’a servi qu’à neutraliser les armes lourdes par lesquelles Laurent GBAGBO et ses mercenaires ont décimé jusque là des milliers de civil ivoiriens et étrangers.
Il existe une résolution, la 1975 des Nations-Unies qui recommande fermement que l’ONUCI utilise tous les moyens à sa portée pour protéger les populations civiles des actes de violence perpétrés par les milices de GBAGBO. Et la force française LICORNE n’est entrée en activité aux côtés de l’ONUCI qu’à la demande du secrétaire générale de l’ONU.
Ces actions concertées de la force LICORNE et de l’ONUCI ne devraient en aucun cas être prises pour des actes de recolonisation ; tout africain sérieux devrait les saluer car n’eut été l’appui de ces deux forces, Laurent GBAGBO continuerait impunément à tuer des civiles et à inquiéter des diplomates en poste à Abidjan sans ménagement.
Depuis toujours il est reproché à la France notamment, et aux puissances occidentales en général de ne se ranger que du côté des dictateurs qui pillent leurs pays et déciment leurs peuples. Pour une fois, Paris a choisi de se ranger du côté de la légalité constitutionnelle et du peuple qui a massivement porté son choix sur Monsieur Ouattara aux termes de la présidentielle de novembre 2010.
….Nous sommes en face d’un cas de « devoir d’ingérence » et nul ne doit être de trop pour s’y impliquer. On a tous suivi la résistance de Monsieur GBAGBO face aux propositions de sortie de crise menées aussi bien par la CEDEAO que par l’Union Africaine; on a tous suivi la mobilisation et l’armement de jeunes gens désœuvrés et transformés en escadron de la mort pour la cause de GBAGBO, on a enfin tous suivi les tirs à balle réelle des forces pro-GBAGBO sur les populations d’Abobo et de bien d’autres localités du pays.
Au nom de quelle logique devra-t-on laisser GBAGBO et ses Hommes abuser indéfiniment de populations aux mains nues ? Au nom de quelle logique devra-t-on laisser cette minorité lourdement armée décimé tout un peuple, tout un pays ? Si l’UA et la CEDEAO ont tout le temps hésité à mettre en œuvre l’option militaire pourtant inévitable à cette crise, elles ont cependant brillamment réussi l’isolement diplomatique de monsieur GBAGBO….
L’arrestation de l’ancien président ivoirien n’est certes pas synonyme de paix dans ce pays mais elle permet d’envisager autrement la résolution de la crise. Tout dépendra désormais du tact du président élu et de sa capacité à fédérer toutes les énergies ivoiriennes quelques soient leurs colorations politiques.
Il se posera cependant, quelque soit le tact et la finesse d’esprit du président Ouattara, la question du recasement de cette force dite « républicaine» composée de chasseurs traditionnels du nord du pays et des ex rebelles, auteurs de la tentative de coup d’Etat de 2002 et de leur chef Guillaume SORO qui voudra d’ici cinq ans remplacé Ouattara à la tête du pays. Quand on sait que Monsieur SORO dispose d’une force armée capable de conquérir à elle seule plus de la moitié du territoire ivoirien, on est en droit de croire que la Côte d’Ivoire a toujours des lendemains troubles devant elle.

BEN LADEN TUE PAR LES AMERICAINS: FARCE OU REALITE?

LUTTE CONTRE LE TERRORISME ISLAMIQUE : OUSSAMA BEN LADEN SERAIT MORT.
Comme une traînée de poudre, la nouvelle s’est répandue sur la planète terre et a fait la UNE des média audiovisuels et de la presse écrite du monde entier. Annoncé par BARACK Obama juste après l’opération menée par un commando américain de la CIA, l’assaut militaire qui aurait coûté la vie au terroriste le plus recherché de la terre reste encore pour beaucoup un trompe-œil comme les américains en ont l’habitude. Cela fait en effet plusieurs fois que les services de renseignements américains annoncent avoir encerclé le terroriste en question dans les montagnes de TORABORA ou en milieu PASHTOURNE ; voilà la énième fois qu’ils annoncent sa mort sans jamais avoir pu montrer son cadavre. Cette fois encore, nous sommes en présence d’une annonce sans preuve du moins des preuves préfabriquées.
Le plus gros dans cette annonce-ci, c’est qu’elle a été faite par le chef de la maison blanche lui-même, le président BARACK Obama. Si ceci peut donner quelque crédit à l’information, l’absence totale de preuve et les différentes contradictions et montages grotesques relevés dans les déclarations en provenance de Washington ont tôt fait de jeter de doute sur la mort du chef de la nébuleuse Al-Qaïda :
1-La photo montrée comme étant celle du cadavre d’Oussama est une photo montée;
2-le conseiller antiterroriste d’Obama a annoncé près de vingt-heures après l’opération, que monsieur Oussama a été tué parce qu’il avait voulu résisté étant armé et ayant utilisé une femme comme bouclier humain. Quelques heures après, un autre conseiller à la maison blanche vient démentir cette thèse. Il affirme clairement que monsieur BEN LADEN n’était pas armé au moment de l’assaut et n’avait pas tenté de faire une prise d’otage ;
3-Certains conseillers du président Obama ont affirmé après les premières heures de l’assaut que le terroriste a été abattu d’une balle dans la tête ; d’autres ont plutôt parlé d’une balle reçue dans l’œil gauche mais soixante-douze heures après, alors que le monde entier et l’opinion publique américaine en particulier réclamait tout au moins la diffusion des photos de l’assassinat du terroriste, un conseiller spécial de la maison blanche signifie que la diffusion des images de l’assaut qui a conduit à la mort de BEN LADEN pourrait choquer des sensibilités et susciter le mécontentement du monde arabe parce que dit-il, ce sont des images d’une rare atrocité. On se demande alors comment le cadavre de quelqu’un qui a reçu une seule balle dans la tête serait désagréable à voir ? Le président Obama aurait lui-même interdit la diffusion de toutes images concernant cette supposée tuerie.
Comme on le voit, plusieurs thèses s’affrontent autour de ce drame ; les conseillers de la maison blanche se contredisent, et c’est à peine s’ils s’en rendent compte.
On retiendra donc que : Soit monsieur Oussama est mort dès suite de l’assaut donné par le commando américain à sa résidence pakistanaise, assaut au cours duquel le terroriste, quoique non-armé n’ayant opposé aucune résistance, aurait été démembré, découpé, charcuté après plusieurs sévices corporels aux fins de lui faire avouer tous les complices de son hébergement et ceux liés aux attentats commis le 11 septembre 2001 sur le sol américain. Si un tel traitement lui a pu être infliger, on comprend alors que le gouvernement ce soit précipité pour jeter le cadavre en haute mer au risque de déclencher la colère et la foudre des arabes du monde entier.
Ou alors, au cours de leurs investigations, les services de renseignements américains auraient fini par découvrir le cadavre d’Oussama, mort de mort naturelle. Et pour ne pas perdre la face devant l’opinion publique et le contribuable américain qui a payé un lourd tribut dans cette chasse au terroriste, la CIA a dû monter ce canular dénué de tout sens et de toute logique.
Mais d’une manière ou d’une autre, la mort d’Oussama ne signifierait point la fin du terrorisme. BEN LADEN est mort, vive BEN LADEN. Tant que ne cesseraient pas l’injustice américaine et occidentale, il y aura toujours à travers le monde des BEN LADEN. Avant Oussama, le terrorisme existait ; je pense notamment à monsieur Abou NIDAL, paix à son âme, terroriste réputé dangereux et à bien d’autres qui ont en leur temps fait trembler le monde autant que BEN LADEN.