vendredi 20 mai 2011

AFFAIRE DOMINIQUE STRAUSS-KHAN OU LA HONTE DE L'ELITE FRANCAISE TOUTE ENTIERE


ARRESTATION DU PATRON DU FMI A NEW-YORK : DU SOMMET DU MONDE AUX ENTRAILLES DES ENFERS DE RIKERS ISLAND.
Interpellé puis placé en détention provisoire après enquête policière pour « viol, agression sexuelle et séquestration de personne » dans le SOFITEL HOTEL de New-York, Dominique Strauss-Kahn tel un vulgaire violeur de femmes a subi l’humiliation de la police américaine qui ne l’a ménagé à aucun moment de la procédure policière conformément aux lois en vigueur dans ce pays.
Le grand argentier du monde, menotté dans le dos, mal habillé, mal rasé , les yeux hagards, les traits tirés, les cheveux en désordre et très fatigué après plus de dix heures d’interrogatoire, s’est vu offert aux flashs des caméras du monde entier, et solidement tenu par deux policiers d’escorte avant d’être « jeté » dans la redoutable prison de Rikers Island, une maison d’arrêt reconnue par tous ceux qui y ont séjourné et même les avocats qui y sont allés rencontrer des clients pour la violence des détenus mais aussi celle de ses gardiens et la très mauvaise qualité des repas servis.
Pourtant, l’homme qui a gouté « aux délices » des enfers de la prison du Rikers Island avant de bénéficier d’une liberté sous caution aux conditions extrêmement draconiennes n’est pas n’importe qui.
Patron du Fonds Monétaire International seulement depuis 2007, Dominique Strauss-Kahn, cadre solide et compétent techniquement et intellectuellement avait été déjà ministre des finances en France. Membre et personnalité influente du parti socialiste français, DSK comme l’appellent affectueusement les admirateurs est aussi un probable candidat à la présidentielle de 2012 pour laquelle il a largement la faveur des sondages.
Le passage de cet homme rompu au travail à la tête du FMI a été très positif pour l’institution laissée dans une certaine morosité par certains ces prédécesseurs aux dires des experts monétaires.
Mais que reproche la justice américaine à l’ancien patron du FMI, puisque l’homme vient de rendre sa démission à l’institution ?
Dominique Strauss-Kahn serait-il victime de ses pratiques quotidiennes en France ? Tout porte à le croire.
L’homme avait été déjà cité par plus d’une Française pour des faits d’agressions sexuelles et consorts. En 2002, Tristan BANON journaliste et écrivain française avait publiquement déclaré avoir été violée et agressée sexuellement par monsieur Strauss-Kahn. Si la jeune femme n’avait pu porter plainte par respect, c’est justement parce que sa maman qui était membre de la même famille politique que son violeur le lui a demandé. Cependant, en l’absence d’une plainte formelle, la loi permet à la justice de se saisir de l’affaire pour rechercher le ou les coupables si tant est que la justice française est libre et fonctionne bien.
La justice américaine démarche fortement cette victime française de DSK aux fins de la faire témoigner contre ce dernier lors du procès.
Plus récent encore, une député socialiste déclarait que sa seule prière était « de ne jamais se retrouver à deux dans une chambre avec Dominique Strauss-Kahn ». Ce qui suppose que cette dame aurait connu Dominique sous des angles autres que ceux de la séduction et du charme.
Plusieurs journalistes françaises qui ont eu à interroger l’homme ont eu pour certaine, à reconnaitre son côté harcelant et très porté vers la tentative de viol.
En 2008, alors qu’il ne venait que de passer un an à la tête du FMI, l’homme a été cité par la presse dans une affaire d’abus de pouvoir où il aurait couché avec sa subordonnée, une brillante économiste hongroise. Aux termes, d’une longue et lourde procédure administrative interne au FMI, il a été blanchi au motif qu’il s’agissait de « relations consenties ».
En France, l’unanimité est faite depuis toujours que monsieur Strauss-Kahn aime les femmes ; qu’il est un « séducteur ou charmeur de femmes ». Et charmer ou séduire une femme n’est pas un crime encore moins un délit ; au contraire, elles adorent cela, les femmes.
Mais d’aucun français sont allés plus loin pour décrire l’attitude de Strauss-Kahn : on dit que l’homme a un penchant maladif voire libertin pour la femme. Et pourtant, cela n’a pas pu être un handicape dans son ascension politique où il a occupé de grandes responsabilités au sommet de l’Etat français. C’est même le gouvernement français qui a proposé et défendu mordicus sa candidature au FMI.
Si ce n’est qu’outre atlantique que monsieur Strauss-Kahn a été épinglé pour ce qu’il fait toujours en France presqu’au vu et au su de toute la presse et de toute la justice, on est bien tenté de dire que la justice Française a été bien large envers cet homme ; que la presse française a fait preuve de complicité et que les dames françaises déjà victimes de cet homme sont d’une tolérance hors norme.
C’est évident que si l’objet de l’écroulement en ce moment de Strauss-Kahn à New-York s’était produit en France, aucune presse n’en n’aurait parlé; aucune plainte n’aurait été faite et ni la police ni la justice n’aurait posé la moindre action pour l’inquiéter. Cet homme n’a que trop longtemps abusé de son rang social dans la société et il est grand temps qu’il paye sévèrement si les faits à lui reprochés sont avérés.
J’ai entendu dire que monsieur Sarkozy avait jubilé à l’annonce de l’arrestation de monsieur Strauss-Kahn ; il aurait même déclaré que le parti Socialiste français, à cause de cette affaire Strauss-Kahn, avait perdu le combat de la morale. C’est certainement vrai ; mais en matière de défaite, il s’agit à mon sens de la défaite de la France toute entière sur le plan moral en ce qui concerne cette affaire.

CONDITIONS DELA LIBERTE SOUS CAUTION DE MONSIEUR STRAUSS-KHAN
Assignation à résidence dans un appartement à New-York ;
Installation de caméras de surveillance dans tout l’appartement;
Port de bracelet électronique;
Caution fixée à un million de dollars US ;
Dépôt d’une garantie bancaire de 5 millions de dollars US ;
Présence 24h/24 d’un garde armé dans l’appartement;
Confiscation par le juge de toute pièce de voyage appartenant à DSK ;
Limitation du nombre de visiteurs à quatre personnes maximum par semaine ;
Renonciation par écrit à toute demande éventuelle d’extradition vers la France pour y être jugé.
Possibilité pour l’accusé d’aller voir ses avocats mais toujours accompagné de garde armé au plus près.

Il est à noter que tous les frais liés à l’assignation à résidence sont à la charge de monsieur STRAUSS-KHAN.

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