mardi 27 août 2013

LA MORT DE LA DEMOCRATIE AU BENIN: PETITE CHRONIQUE D'UNE BIEN BELLE VIE PERDUE.

 
ATTENTION! CET HOMME EST DANGEREUX. IL N'AIME PAS LA DEMOCRATIE, NI LES HOMMES LIBRES, ENCORE MOINS LA CONTRADISTION.
NE TENTEZ PAS DE LE RAISONNER, VOUS DEVIENDREZ NET UN ENNEMI A ABATTRE. IL A UN PUISSANT RESEAU A SA SOLDE! VOUS NE POUVEZ PAS LUI ECHAPPER.
 

 
 
La preuve que ça va mal au Bénin, la voici.
Nous sommes encore Bien au Bénin, pays autrefois démocratique avec des élections libres et transparentes.
 
Autrefois, les marches de protestations étaient légion; pour un "oui" ou un "non", on pouvait descendre dans les rues, encadrer par la police, après une autorisation, et le tour est joué.
 
Autrefois, aucun syndicat n'était interdit de grève.
 
Autrefois, lorque Mathieu Kerekou a manifesté la volonté de réviser la constitution, même pour le bonheur du peuple, quand celui-ci s'est soulevé avec ce fameux "TOUCHE PAS A MA CONSTITUTION", Kérékou a fait marche arrière!
 
Autrefois, quand nous étions en démocratie et quand le clergé, aux regards des signaux envoyés par le peuple et des informations qui lui parviennent,  publie un message épiscopal, soit le président de la République l'invite pour en débattre, ou il n'en dit rien du tout, toujours en signe de politesse, même si le message accuse beaucoup le président: c'était les cas de Mathieu Kérékou et de Soglo Nicéphore durant leur règne. Dans tous les cas, l'un comme l'autre se mettait aussitôt à trouver solution aux problèmes évoqués par le message du clergé.
 
Aujourd'hui, on nous dit que nous sommes en démocratie mais personnes ne peut faire une marche de protestation, même pacifique. La preuve: des organisations syndicales et autres partis politiques ont  décidé de marcher contre la révision forcée de la constitution et la misère du peuple, mais on leur a envoyé des policiers armés jusqu'aux dents. Et les manifestants, pris de peur ou par souci de préserver la paix, on rebroussé chemin.
 
Aujourd'hui, on nous dit que nous sommes en démocratie mais quand le clergé, aux vues des informations qui lui sont parvenues et avec ses propres analyses sur le terrain, a publié un message épiscopal, le président de la République s'est enflammé et lui a répondu dans une lèttre sévère. Comme si cela ne suffisait pas, le ministre des affaires étrangères a répliqué au clergé, lui aussi, disant qu'il ( le clergé) ne parle qu'en son propre nom et non pas au nom des béninois. 
La guerre ainsi lancée contre le clergé par Yayi, a eu le soutien de l'Union Islamique du Bénin, qui elle aussi, dans une correspondance adressée au clergé, a fustigé le comportement et les propos tenus par celui-ci dans son message au Président de la République. C'est ainsi chaque jour, il se trouve l'un d'entre nous pour écire et désavouer le clergé.
 
Voilà comment que Yayi tente d'opposer une partie du peuple béninois  à l'autre: opposer les musulmans aux chrétiens caholiques car tous ces messages qui viennent en soutien à Yayi son achetés; financés et commandés depuis les cercles obscurs du pouvoir.
 
Aujourd'hui, on nous dit que nous sommes en démocratie mais le peuple dit "Nous ne voulons pas d'une révision de la constitution" mais Yayi perciste et signe que c'est que lui il veut qui passe. Le peuple, opposé à sa volonté de réviser la constitution décide de descendre dans les rues, les mains vides pour manifester mais Yayi lui envoie la police; le peuple révolté, décrète les  "mercredis rouges" en signe de protestation contre la révisionde la constitution; sur son chemin, que de policiers et gendarmes pour le traquer; le  conduire au tribunal, devant le procureur!
 
Aujourd'hui, les élections sous le règne de Yayi sont un véritable chaos ou parfois un cahot. C'est à dire que dans le premier cas, quand les élections sont organisées, c'est avec le plus grand désordre possible au monde, et les résultats ne convaient personne, même pas le ou des heureux élus eux-mêmes. C'est le cas de la présidentielle de 2011 et des municipales et communales de 2009. Dans le second cas, c'est que les élections n'ont pas du tout lieu avec un report sine die: c'est le cas des dernières municipales (2013) renvoyées aux calendes grècques.
 
C'est donc cela la démocratie béninoise ces années de Yayi ou nul n'a droit à la parole, sauf les siens, Lionnel AGBO, en a fait les frais; nul ne peut marcher et protester, si la marche n'est pas pour chanter et danser ses louanges et ses mérites... nul ne peut émettre un avis contraire au sien sur la gestion du pays.
 
En attendant la rennaissance de notre démocratie perdue dans les conditions sus évoquées , battons-nous contre la terreur, l'intimidation, le totalitarisme, le régionalisme et la manupulation du peuple, toutes choses que Yayi a érigées en mode de gouvernance.  
  

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