UNE VUE DE LA MOBILISATION DES ROUGES DE CE MERCREDI AU STADE DE L'AMITIE.
La vage rouge de contestation contre la révision opportuniste programmée du président Yayi Boni quoi que traquée dure par la police et l'armée ne désarme pas.Ce mercredi, les rouges comme ont les appelle souvent ici ont adopté une autre approche. Deux sites stratégiques à vu de la police ont été pris d'assaut très tôt par les manifestants: il s'agit de l'étoile rouge et du stade de l'amitié de Kouhounnou. Le prétexte trouvé pour la circonstance est le sport. Ainsi au stade de l'amitié comme à l'étoile rouge, environ trois cent (300) jeunes tous de rouge vêtu ont prit d'assaut les lieux, marchant et errant çà et là; course à fond, à demi fond, petits échauffements, quelques gestes de gymnastiques.... et voilà quatres policiers démarqués à motos, fusils mitraillettes au point: nous sommes bien au stade de l'amitié. Morceaux choisis:
Policier: Bonjour les gars
Un manifestant: Bonjour messieurs!
Policier: Que fait-on là?
Un manifestant: Nous faisons du sport
Policier: Du sport?
Un manifestant: Oui du sport!
Policier: Vous faites du sport et certains son en jean; d'autres en pantalon ordinaire et tout...
Un manifestant: Non, c'est que nous avons commencé depuis six (6) heures et certains ontfini, voilà pourquoi ils ont mis leurs tenues de ville
Policier: Votre affaire n'est pas claire; il ne faut pas que ce soit que c'est ici que celà a commencé. Nous on rendra compte à qui de droit
Un des policiers se retire un peu à l'écart et se met à téléphoner à qui on ne sait; les camarades commencent à rompre le mouvement et à rallier la base à la demande d'une reszponsable. Peu de temps après, une dizaine de policiers débarque avec une envie manifeste de disperser du monde; nous déjà n'étions moins qu'une dizaine; ceux qui pouvaient changer de tenu l'ont rapidement fait; deux autres et moi n'avions pas de tenu secours. Un des policiers se rapproche de moi:
Policier: La prochaine fois, vous n'allez pas vous en titrez comme ça!
Manisfestant: Monsieur, est-ce à dire qu'on ne peut plus venir faire des échauffements et autres exercices de musculations ici?
Policier: C'est que des prétextes ce que vous avancez là; on ne veut plus vous revoir ici.
Manifestant: Alors, nous faudra-t-il une autorisation préalable avant de venir occuper les lieux pour nous échauffer?
Policier: Faites comme vous voudrez; vous le regretterez la prochaine fois.
Et le pic up de la police s'est ébranlé vers le poste avancé de commissariat sis dans l'enceinte du stade. Comme on le voit, la fin de la répression des rouges n'est pas pour demain; Yayi Boni tient toujours à réviser la constitution et son dernier gouvernement est bien orienté dans ce sens! Tout contre fait, le mouvement rouge ne s'affaiblira pas malgré les intoxications de venues de partout!
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