vendredi 9 août 2013

MERCREDI ROUGE AU BENIN: LA REPRESSION DES MANIFESTANTS PAR YAYI BONI ET SA POLICE NE FAIBLIT PAS, LES MANIFESTANTS NON PLUS.


     Lancé par Alternative Citoyenne contre le projet suspect de révision de la constitution du Bénin, le mercredi rouge caractérisé par le port d'habit (chemise, tee-shurt, cravate, noeud  papillon, foulard, écharpe, bando...) de couleur rouge par tous ceux qui sont contre la révision de la consitution par l'actuel chef de l'Etat fait son bonhomme de chemin non sans les coups de matraques et les intimidations de tous genres des forces de sécurité.

Morceaux choisis:

Mercredi 7 Août à Porto-Novo,

    les rouges de la ville de Porto-Novo avec à leur tête le jeune Mathieu ont été interpelé par la police centrale de la ville alors que mains nues, boucles closes, ces derniers marchaient tranquilement pour ralier une place publique. Informée par on ne sait qui, la polce s'est mise à leurs trousses pour en appréhender vingt-deux d'entre eux. C'est en brandissant des V de victoire que nos amis été conduits au commissariat, violentés et roués de coups de bâtons. Ils ont été présentés au procureur de la République qui n'a retenu contre eux aucun chef dinculpation ordonnant du coup leur libération immédiate.
Mais cette libération n'a pas été possible sans la descente sur les lieux des tenors du mouvement constitués d'avocats, de magistrats, d'acteurs influents de la société civile et autres...

Ce même mercredi à Cotonou,

   
 
VOICI UN VRAI TUEUR DES LIBERTES PUBLIQUES ET DE LA DEMOCRATIE! APPRENEZ A L'EVITER! C'EST UN SOLDAT QUI NE RECONNAIT PAS LES DROITS DE L'HOMME! 
 
Habillé en rouge ainsi  que mon épouse alors que nous passions le carrefour légba, deux policiers de faction dans les feux tricolors nous ont interpelé:
- (Sifflet) Arrêtez, pourquoi portez-vous tous deux du rouge?.... Et  à ma femme de répondre!
-Non, nous avons juste porté anko  (uniforme) !
-Ca anko? Vous me prenez pour un gamin ou quoi? N'est-ce pas que vous êtres des manifestants?
= Des manifestants contre quoi, monsieur, ai-je interjecté!
- Des manifestants contre la révision de la constitution, oui! On vous reconnait à vos habits rouges les mercredis!
=Ca c'est vous qui le dites monsieur!
-Attention, si vous continuez, je vous déshabille-là tout de suite; je vous enlève tous vos tee-shirts rouges là et vous n'aurez qu'à rentrer torse nu!
(Déjà, mon épouse tremble de peur dans mon dos sur la moto).
-Monsieur, vous outrepassez vos compétenses; aucune loi ne nous interdit de mettre la couleur rouge! Et nous ne manifestons pas; nous ne faisons que passer tranquilement dans la rue, sans slogans!
-La couleur de votre habit capte l'attention des autres passants, qui à force de vous regarder, pourraient causer des chocs et donc des accidents! C'est un trouble à l'ordre public. Vous comprenez ça au moins? Méfiez-vous; vous ne savez pas de quoi vous vous  mêlez; ceux qui vous incitent à manifester sont protégés; ils roulent dans des véhicules de luxes, boivent et mangent avec le pouvoir en cachette. Vous ne les connaissez qu'à travers les médias et vous, vous risquez votre vie pour rien! Ils ne vous seront d'aucun secours, je vous dis! La prochaine fois, je vous enlève les rouges là et vous partirez torse nu. Compris?
= Merci pour vos conseils, monsieur mais ni ma femme ni moi, nous n'en n'avons besoin de vos conseils.... (D'un geste brusque, l'indéliquat policier m'empoigne; me tord le bras dans le dosavec feme intention de me le casser  avant de me relâcher; son autre acolyte occupé à siffler les voitures pour les jetons, vient nous ordonner de partir).
Voilà l'état de droit, la liberté d'expresion, la liberté de ciculer sous le règne sans nom de Yayi Boni. Ma femme reste à jamais traumatisé et ne pense plus pouvoir mettre le rouge. Et moi dites-vous? Je le mettrai jusqu'à l'abdication totale de Yayi sur son projet de révision de la constitution.

Béninoises et béninois! Jamais notre pays n'est tombé si bas dans les arènes politiques et économiques internationales.

Les chancelleries étrangères en poste dans le pays retiennent leurs souffles  et nous orbsèrvent: se peuple se montrera-t-il un vrai peuple digne de ses pairs fondateurs ou trahirait-il la cause?

Faisons donc attention et sachons négocier le tournant. Yayi Boni ne se possède plus! Il vient de dissoudre en bloc tout son gouvernement depuis 24h et le pays nage dans un vide innommable.

Il a dressé la police et l'armée pour mâter toute résistance même les plus pacifiques mais tenons bon malgré tout! Rendez-vous donc tous les mercredis pour que du rouge dans nos villes

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