jeudi 22 août 2013

MOBILISATION CONTRE LA REVISION FORCEE DE LA CONSTITUTION: LES FORCES PATRIOTIQUES DE GAUCHES, L'UNION FAIT LA NATION ET DES LEADERS SYNDICAUX DESCENDENT DANS LA RUE.

Enfin, le vrai Bénin rennaît, des forces politiques longtemps restées au silence face aux dérives du pouvoir décident de donner de la voix et occuper les arteres.

Il faut dire que le régime de Yayi se radicalise de jour en jour depuis sa dernière prise du pouvoir. Et la preuve est là que tout val mal pour tout le monde dans le pays, sauf pour quelques minorités autour du pouvoir qui s'en mettent plein les poches.

La goutte qui a fait débordé le vase, c'est la réplique acerbe que Yayi a faite au clergé Béninois, l'accusant au passage, de complicité avec son présumé "empoissonneur" Patrice Talon.
La classe politique -surtout l'opposition-, choquée par cette réplique du chef de l'etat au clergé qui a toujours joué un rôle de veille dans notre pays, veut profiter de l'occasion pour faire son come back et mettre la pression sur le pouvoir pour l'obliger à restifier le tir et à retirer son projet de révision opportuniste de la constitution du parlement. Ce jour même se tient au cdiam une conférence de presse animée par quatre députés et anciens députés, tous passés maître dans l'art du procès du pouvoir Yayi.

Samedi prochain, des formations politiques de l'opposition et pas des moindres, descendront dans les rues avec à leurs côtés quelques sécrétaires généraux de confédération syndical, il s'agit de: forces patriotiques de gauche; union fait la nation; front citoyen avec des leaders syndicaux comme Paul Essè Iko; Pascal Todjinou.... On peut désormais dire que le militantisme politique et civique rennaît au Bénin. Car pendant longtemps, Yayi a occupé à lui tout seul le terrain avec toutes les dérives possibles, du meurtre au vol en passant par les crimes économiques les plus bas. La terreur et la violence, armes favorites du pouvoir semblent ne plus avoit d'impact sur les opposants et les actvistes citoyens. Car, ils sont convaincus que si Yayi n'a pas tremblé à s'en prendre aussi violemment au clergé, il ne reste plus au peuple béninois aucun autre rempart. D'où la nécessité de prendre tous les risques possibles pour sauver la maison Bénin!

En février 2011, et devant tout le parlement réuni, Madame Rosine Soglo, député RB avait averti que Yayi, en présence de ses deux enfants, de son mari Nicéphore Soglo et du ministre Koukpaki, a menacé de mettre le Bénin à feu et à sang. Nous avions cru que la vieille dame était atteinte d'une maladie de vieillesse innommable. Des années après, la preuve est là que ce plan existe bel et bien dans la tête de Yayi. Il est très animé par l'dée du chaos politique et économique après lui. Donc mobilisons-nous pour ne pas laisser sombrer le Bénin en donnant de la voix de manière pacifique, où que nous soyons. 

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