Festival panafricain d’Alger : Le gouvernement béninois aurait refusé de payer les cachets des artistes béninois.
Dans les différents éléments montrés, un groupe d’artistes conduits par Messieurs Tola KOUKOUI, Dine ALOUGBINE, Adolphe ALLADE, Nicolas de DRAVO et Jolidon LAFIA tous responsables des différents groupes de théâtre, de ballet et de musique retenus pour la fête culturelle à Alger.
Unanimement, tous les conférenciers ont dénoncé le refus du gouvernement béninois de leur allouer de l’argent au titre de leur cachet dans le cadre de l’expédition algérienne. S’en sont suivis des critiques, des indignations et même des menaces de boycotte du voyage au cas où le gouvernement ne cèderait pas à la demande pécuniaire des artistes mécontents.
Cela revient-il au gouvernement béninois de payer les cachets aux artistes que Alger a, de son gré invité, pour une manifestation sur le sol algérien? La question se pose d'autant plus qu'il se trouve une certaine confusion dans la revendication des artistes.
Je voudrais m’interroger en deux points sur les conditions d’invitation de ces troupes et personnalités à cette manifestation.
Si c’est que chacun s’est arrangé pour se faire invité en passant par un copain membre du comté d’organisation du festival, il est hors de question que l’on veuille contraindre le gouvernement béninois au dernier moment à payer quelque rétribution que ce soit aux artistes invités. Lorsqu’on sait pouvoir s’arranger pour se faire inviter, on doit pouvoir s’assurer que l’organisateur peut réunir tous les moyens liés à la bonne tenue de son événement et offrir une prise en charge convenable à ces hôtes..
Si c’est que, officiellement saisi par les autorités d’Alger, le ministère béninois de la culture a fourni une liste de troupes et de personnalités pouvant participer auxdites manifestations, il ne revient qu’aux autorités algériennes de donner la totalité de la prise en charge de leurs invités. Le gouvernement béninois par l’entremise du ministère pourrait dans ce cas de figure, et dans la possibilité de ses prévisions financières, apporter un appui substantiel aux artistes retenus aux fins de les motiver. Tout ceci ne s’aurait s’exprimer en thème de droit et de menace.
Les déclarations auxquelles nous avons eu droit dans la presse ce jour ont tout l’air d’une prise en otage de tout le peuple et particulièrement du gouvernement béninois par certains hommes qui pourtant n’ont raté aucune occasion pour escroquer différentes autorités culturelles et politiques au sommet de l’Etat depuis tous les régimes qui se sont succédés à la tête du pays.
Ce n’est pas une première que le gouvernement se déclare incapable à accompagner ou à aider des artistes pour leur sortie du pays. La compagnie Agbo N’koko de Monsieur Ousmane Alédji a été invitée au célèbre festival d’avion catégorie « off » et faute d’appui du gouvernement béninois, les artistes ont dû vaquer à autre occupation et nous n’avions eu droit ni à une conférence de presse ni à des menaces.
La querelle qui a cours aujourd’hui oppose, on peut le dire, le gouvernement et certains de ces « apôtres » qui sont toujours parvenus à être les hommes de tous les ministres de la culture que ce pays a connu. Les mêmes qui ont toujours tout reçu que ce soit du fonds d’aide à la culture que du cabinet du ministre avec une facilité déconcertante et choquante, alors que d’autres qui s’échinent à monter sont carrément repousser au plus profond de l’eau.
Nous avons au Bénin le plus grand festival de théâtre francophone en Afrique. Le Festival International de Théâtre du Bénin (FITHEB) et pour y avoir travaillé depuis deux éditions consécutives comme chargé de la programmation, je sais que pour l’essentielle des compagnies invitées, nous avons donné une prise en charge totale qui couvre du voyage aller et retour à l’hébergement en passant par la restauration et le cachet de chaque délégation.
Je voudrais m’interroger en deux points sur les conditions d’invitation de ces troupes et personnalités à cette manifestation.
Si c’est que chacun s’est arrangé pour se faire invité en passant par un copain membre du comté d’organisation du festival, il est hors de question que l’on veuille contraindre le gouvernement béninois au dernier moment à payer quelque rétribution que ce soit aux artistes invités. Lorsqu’on sait pouvoir s’arranger pour se faire inviter, on doit pouvoir s’assurer que l’organisateur peut réunir tous les moyens liés à la bonne tenue de son événement et offrir une prise en charge convenable à ces hôtes..
Si c’est que, officiellement saisi par les autorités d’Alger, le ministère béninois de la culture a fourni une liste de troupes et de personnalités pouvant participer auxdites manifestations, il ne revient qu’aux autorités algériennes de donner la totalité de la prise en charge de leurs invités. Le gouvernement béninois par l’entremise du ministère pourrait dans ce cas de figure, et dans la possibilité de ses prévisions financières, apporter un appui substantiel aux artistes retenus aux fins de les motiver. Tout ceci ne s’aurait s’exprimer en thème de droit et de menace.
Les déclarations auxquelles nous avons eu droit dans la presse ce jour ont tout l’air d’une prise en otage de tout le peuple et particulièrement du gouvernement béninois par certains hommes qui pourtant n’ont raté aucune occasion pour escroquer différentes autorités culturelles et politiques au sommet de l’Etat depuis tous les régimes qui se sont succédés à la tête du pays.
Ce n’est pas une première que le gouvernement se déclare incapable à accompagner ou à aider des artistes pour leur sortie du pays. La compagnie Agbo N’koko de Monsieur Ousmane Alédji a été invitée au célèbre festival d’avion catégorie « off » et faute d’appui du gouvernement béninois, les artistes ont dû vaquer à autre occupation et nous n’avions eu droit ni à une conférence de presse ni à des menaces.
La querelle qui a cours aujourd’hui oppose, on peut le dire, le gouvernement et certains de ces « apôtres » qui sont toujours parvenus à être les hommes de tous les ministres de la culture que ce pays a connu. Les mêmes qui ont toujours tout reçu que ce soit du fonds d’aide à la culture que du cabinet du ministre avec une facilité déconcertante et choquante, alors que d’autres qui s’échinent à monter sont carrément repousser au plus profond de l’eau.
Nous avons au Bénin le plus grand festival de théâtre francophone en Afrique. Le Festival International de Théâtre du Bénin (FITHEB) et pour y avoir travaillé depuis deux éditions consécutives comme chargé de la programmation, je sais que pour l’essentielle des compagnies invitées, nous avons donné une prise en charge totale qui couvre du voyage aller et retour à l’hébergement en passant par la restauration et le cachet de chaque délégation.
Toutefois, pour les compagnies, notamment certaines compagnies du nord qui ont trouvé le cachet que nous leur avons proposé insuffisant, nous leur avons suggéré de demander du soutien complémentaire auprès de leur gouvernement ou d’institution de financement d’action culturelle. D’aucun ont réussi à mobiliser le complément nécessaire à leur cachet ; d’autres pas. Dans tous les cas, toutes ont répondu présentes à notre invitation et aucune n’a essayé de faire du chantage ni ici ni chez elle.
Donc si une personnalité culturelle ou une compagnie se fait inviter, c’est bien à lui de s’entendre avec l’organisateur de l’événement où il va se produire pour les questions liées à son cachet. Les pleures et menaces auxquelles nous avons eu droit aujourd’hui relèvent à mon sens de pieds de gru inutile et d’un chantage bassement primaire auxquels le gouvernement ni le peuple ne doit accorder la moindre espèce d’attention.
Donc si une personnalité culturelle ou une compagnie se fait inviter, c’est bien à lui de s’entendre avec l’organisateur de l’événement où il va se produire pour les questions liées à son cachet. Les pleures et menaces auxquelles nous avons eu droit aujourd’hui relèvent à mon sens de pieds de gru inutile et d’un chantage bassement primaire auxquels le gouvernement ni le peuple ne doit accorder la moindre espèce d’attention.