Mis en place par le gouvernement du Bénin pour appuyer les artistes et autres opérateurs culturels dans le financement de leurs projets, le Fonds d’Aide à la Culture (FAC) devient au fil des années un gros « machin » aux allures politico-administratives et sectaires.
Depuis 2007, le budget de cette institution est passée de 235.000.000f CFA à 1000.000.000 f CFA et les pleures et cris de détresse des créateurs continuent de manière grandissante. Pourtant, l’institution est dotée d’un conseil d’administration dont l’apathie rime avec complicité d’action et de gestion avec la direction.
Aujourd’hui, la gestion scrabbleuse de cette institution, l’opacité dans l’attribution du financement, le charcutage financier, le contentement des amis et le démantèlement de toutes associations d’artistes jugées indésirables sont érigés en mode de gestion.
Désormais deux catégories d’artistes existent dans le répertoire du fond d’aide à la culture :
Ceux qui sont financés à temps et à contre temps quelque soit la saison et la qualité de leurs projets.
Ceux qui ne sont jamais financés quelques soit la pertinence de leurs projets.
Plus d’une association d’artistes et autres personnalités du monde de la culture ont clairement demandé pour une meilleure gouvernance du fonds, la clarification des procédures d’attribution du fonds, la publication des quotas réservés par catégorie d’art, les critères d’éligibilité des postulats…. Mais rien n’y fait. Silence total, on travaille toujours pour les artistes…. Et la prédation continue.
Nous sommes à l’an deux du milliard culturel, et il faut chercher à la torche, à la loupe ou aux jumelles les impacts des projets financés sur la vie des béninois, sur leur culture ou sur leur économie.
Une meilleure gouvernance recommande qu’un audit de la gestion du premier milliard soit fait, que les résultats soient rendus publics avant la mise en œuvre du second. Je fais partie de ceux qui sont montés au créneau pour le réclamer ; je me suis même imposé la discipline de saisir par courrier le ministre de la culture à ce sujet. A ce jour, rien. Aucune réponse et rien n’est fait non plus pour permettre aux contribuables béninois de comprendre comment sont gérés ces fonds.
Je voudrais comme toujours demander pour la crédibilité de l’institution qu’il soit instauré :
Un système d’appel à projets largement relayé dans la presse et dans les boites électroniques de tous opérateurs culturels.
Un collège d’experts culturels indépendants chargés d’étudier les dossiers soumis au FAC pour en retenir les meilleurs.
Un affichage systématique de la liste des soumissionnaires et celle des bénéficiaires
Différentes équipes chargées du suivi des projets et de leur bonne exécution.
Une évaluation de tous les projets financés par le fonds en vue de dégager leurs impacts socio-économique et culturel sur le pays.
Moins cette institution sera une affaire d’amis, de courtisans, plus elle sera le fer de lance de la réussite des projets artistiques à elle soumis par les artistes béninois.
Depuis 2007, le budget de cette institution est passée de 235.000.000f CFA à 1000.000.000 f CFA et les pleures et cris de détresse des créateurs continuent de manière grandissante. Pourtant, l’institution est dotée d’un conseil d’administration dont l’apathie rime avec complicité d’action et de gestion avec la direction.
Aujourd’hui, la gestion scrabbleuse de cette institution, l’opacité dans l’attribution du financement, le charcutage financier, le contentement des amis et le démantèlement de toutes associations d’artistes jugées indésirables sont érigés en mode de gestion.
Désormais deux catégories d’artistes existent dans le répertoire du fond d’aide à la culture :
Ceux qui sont financés à temps et à contre temps quelque soit la saison et la qualité de leurs projets.
Ceux qui ne sont jamais financés quelques soit la pertinence de leurs projets.
Plus d’une association d’artistes et autres personnalités du monde de la culture ont clairement demandé pour une meilleure gouvernance du fonds, la clarification des procédures d’attribution du fonds, la publication des quotas réservés par catégorie d’art, les critères d’éligibilité des postulats…. Mais rien n’y fait. Silence total, on travaille toujours pour les artistes…. Et la prédation continue.
Nous sommes à l’an deux du milliard culturel, et il faut chercher à la torche, à la loupe ou aux jumelles les impacts des projets financés sur la vie des béninois, sur leur culture ou sur leur économie.
Une meilleure gouvernance recommande qu’un audit de la gestion du premier milliard soit fait, que les résultats soient rendus publics avant la mise en œuvre du second. Je fais partie de ceux qui sont montés au créneau pour le réclamer ; je me suis même imposé la discipline de saisir par courrier le ministre de la culture à ce sujet. A ce jour, rien. Aucune réponse et rien n’est fait non plus pour permettre aux contribuables béninois de comprendre comment sont gérés ces fonds.
Je voudrais comme toujours demander pour la crédibilité de l’institution qu’il soit instauré :
Un système d’appel à projets largement relayé dans la presse et dans les boites électroniques de tous opérateurs culturels.
Un collège d’experts culturels indépendants chargés d’étudier les dossiers soumis au FAC pour en retenir les meilleurs.
Un affichage systématique de la liste des soumissionnaires et celle des bénéficiaires
Différentes équipes chargées du suivi des projets et de leur bonne exécution.
Une évaluation de tous les projets financés par le fonds en vue de dégager leurs impacts socio-économique et culturel sur le pays.
Moins cette institution sera une affaire d’amis, de courtisans, plus elle sera le fer de lance de la réussite des projets artistiques à elle soumis par les artistes béninois.
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