mardi 16 juin 2009



France /Bénin : La débâcle du PS et du MODEM aux européennes de juin 2009 devrait inspirer l’opposition béninoise.
Les résultats sortis des urnes le dimanche 7 juin 09 au terme de l’élection des français devant siégé au parlement européen ont clairement montré que le contribuable français a marre des politicards, des spécialistes de terminologies sans contenus et autres spécialistes en injures et attaques sans fondement et qui ne font jamais de propositions alternatives.
Le rang du PS et du MODEM en est une parfaite illustration; on pourrait bien parler de giffle ou de débâcle sans exagérer.
En effet, ces deux formations politiques se sont livrées durant toute la campagne électorale et même avant, à des attaques gratuites sur l’UMP et le président français Nicolas SARKOSY au lieu de proposer des solutions alternatives aux multiples crises que traverse la France. La dernière en date est le show médiatique qui a opposé Monsieur François Bayrou patron du MODEM et Daniel Cohn Bendit patron d’Europe écologie. Dans ce duel verbal peu sérieux pour l’un et l’autre des politiciens français, c’est plutôt Monsieur Bayrou qui y a laissé des plumes et des voix aussi. Ceci monte que l’opinion française tient à la qualité des hommes et des femmes qui composent son opposition politique ; ils doivent opposer aux actions du gouvernement une critique objective, analyse politique dans l’intérêt majeur du citoyen français avec chaque fois des propositions constructives quitte au gouvernement d’en tenir compte ou pas. Le peuple français rejette donc les marchands d’illusion, les affabulateurs et autres crétins qui tentent toujours de se faire passer pour les meilleurs et qui jouent aux donneurs de leçons.
Ce que nous venons d’observer dans l’hexagone devrait plutôt inspirer l’opposition non déclarer béninoise qui jusque là cherche vaille-que-vaille sa cohésion. Elle doit sortir le plus rapidement possible de son apathie légendaire, de ses critiques injures sans fondement. L’objectif ne doit pas être d’abattre le pouvoir en place dès lors qu’il s’agit d’un pouvoir légal.
L’opposition doit se donner une feuille de route, un projet de société alternatif crédible sur tous les axes où elle pense pouvoir attaquer l’exécutif.

Par exemple, sur la question des véhicules d’occasion, l’opposition au régime en place ne peut pas continuer à dénoncer la mauvaise gestion ; elle doit pouvoir dire chiffre à l’appui ce qui se passe dans ce secteur et qui lui fait parler de mauvaise gestion et proposer un plan de gestion meilleur….

Sur la question des primes et autres revendiqués depuis peu par les différentes centrales syndicales, l’opposition doit dans une démarche constructive proposer sa vision de comment gérer cette crise et non s’aligner et danser dans les rues au moment même où des concitoyens meurent dans les hôpitaux pour fait de grèves sans service minimum.
Toute opposition versée dans la radicalisation de ses positions et l’extrémisme politique et social est vouée à l’échec ; la leçon vient d’être donnée à la gauche française et nous devons nous en inspirer.

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