Bénin : modernisation de l’agriculture : des ministres se substituent aux techniciens sur le terrain
Depuis sa prise de fonction, l’actuel chef de l’état a clairement annoncé son intention de faire de l’agriculture béninoise, une agriculture mécanisée, moderne capable désormais de résoudre des problèmes liés à la famine, au chômage des jeunes et à la cherté de la vie.
C’est ainsi que le peuple entier a vu l’arrivée au Bénin de diverses formes d’engins du secteur de l’agriculture.
Aujourd’hui tous les ministres sont dans les campagnes du Bénin en quête de terre cultivable et disponible et parfois pour l’installation de jeunes paysans sur des cites déjà retenus.
Cette démarche qui met systématiquement de côté tous les techniciens et experts en agricultures que le pays a formé et fait former depuis des décennies est très mal perçue dans la population. Où sont-ils donc ces cadres pour que ce soient les ministres eux-mêmes qui se rendent de ménages en ménages, de ruelles et ruelles en quête de terres fertiles et disponibles ? N’y a-t-il pas de structures indiquées pour une telle démarche d’identification de terres et des jeunes désireux de travailler la terre dans un cadre plus organisé ? Plus que ridicule, le style a l’air d’une farce male conçue et male exécutée ; un genre de folklore sans mise en scène cohérente ni vision clairement exprimée.
Sinon, comment expliquer la présence des ministres comme celui de l’intérieur, celui des réformes administratives, celui de la communication et des TIC ou encore celui des transports publics dans les brousses en quête des terres disponibles ? Pourtant, ces différents secteurs sus cités ne sont pas exemptes de difficultés presque insolubles : il n’y par exemple de jours banques, cambistes ou marchés ne soient impunément braqués avec de lourds butins emportés. Sur nos routes, le braquage et le dépouillement des usagés de la route de leurs biens matériels et immatériels est un sport quotidien auquel se livrent les coupeurs de routes en toute impunité et en toute sécurité…. De même, notre pays rêve de réformes administratives et institutionnelles qualitatives devant lui permettre de faire un bon en avant sur la plan économique mais jusque là seuls les discours creux, des réflexions et autres foras sans suite nous occupent en laissant la gabegie et autres mots qui nous ont ruiné jusque là étaler leurs lits pour un sommeil plus reposant. Dans cette précipitation et cette confusion des genres et des rôles, on n’a du mal à ne pas imaginer tous ces ministres en campagne électorale précoce. Aussi à l’allure où les terres sont prises ou mises à disposition du gouvernement en l’absence de tout cadre juridique, on craint des litiges fonciers à l’avenir. Il conviendra donc de travailler ou de négocier avec les vrais propriétaires terriens, les collectivités locales, les chefs traditionnels ou même tous autres élus disposant de réels pouvoirs sur les espaces que le gouvernement envisage d’utiliser.
Depuis sa prise de fonction, l’actuel chef de l’état a clairement annoncé son intention de faire de l’agriculture béninoise, une agriculture mécanisée, moderne capable désormais de résoudre des problèmes liés à la famine, au chômage des jeunes et à la cherté de la vie.
C’est ainsi que le peuple entier a vu l’arrivée au Bénin de diverses formes d’engins du secteur de l’agriculture.
Aujourd’hui tous les ministres sont dans les campagnes du Bénin en quête de terre cultivable et disponible et parfois pour l’installation de jeunes paysans sur des cites déjà retenus.
Cette démarche qui met systématiquement de côté tous les techniciens et experts en agricultures que le pays a formé et fait former depuis des décennies est très mal perçue dans la population. Où sont-ils donc ces cadres pour que ce soient les ministres eux-mêmes qui se rendent de ménages en ménages, de ruelles et ruelles en quête de terres fertiles et disponibles ? N’y a-t-il pas de structures indiquées pour une telle démarche d’identification de terres et des jeunes désireux de travailler la terre dans un cadre plus organisé ? Plus que ridicule, le style a l’air d’une farce male conçue et male exécutée ; un genre de folklore sans mise en scène cohérente ni vision clairement exprimée.
Sinon, comment expliquer la présence des ministres comme celui de l’intérieur, celui des réformes administratives, celui de la communication et des TIC ou encore celui des transports publics dans les brousses en quête des terres disponibles ? Pourtant, ces différents secteurs sus cités ne sont pas exemptes de difficultés presque insolubles : il n’y par exemple de jours banques, cambistes ou marchés ne soient impunément braqués avec de lourds butins emportés. Sur nos routes, le braquage et le dépouillement des usagés de la route de leurs biens matériels et immatériels est un sport quotidien auquel se livrent les coupeurs de routes en toute impunité et en toute sécurité…. De même, notre pays rêve de réformes administratives et institutionnelles qualitatives devant lui permettre de faire un bon en avant sur la plan économique mais jusque là seuls les discours creux, des réflexions et autres foras sans suite nous occupent en laissant la gabegie et autres mots qui nous ont ruiné jusque là étaler leurs lits pour un sommeil plus reposant. Dans cette précipitation et cette confusion des genres et des rôles, on n’a du mal à ne pas imaginer tous ces ministres en campagne électorale précoce. Aussi à l’allure où les terres sont prises ou mises à disposition du gouvernement en l’absence de tout cadre juridique, on craint des litiges fonciers à l’avenir. Il conviendra donc de travailler ou de négocier avec les vrais propriétaires terriens, les collectivités locales, les chefs traditionnels ou même tous autres élus disposant de réels pouvoirs sur les espaces que le gouvernement envisage d’utiliser.
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