Crise institutionnelle au Niger : Le Bénin doit se prononcer.
La crise politique et institutionnelle qui secoue le Niger depuis bientôt deux mois ne doit pas être que l’affaire des nigériens et des nigériennes. Déjà le Nigéria a réagi et a exprimé publiquement son souhait de voir respecter par toutes les parties en cause la constitution nigérienne ; il en est de même pour la CEDEAO (Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest) qui a envoyé une délégation au Niger s’enquérir de la situation et rappeler aux autorités du pays, l’engagement pris par tous les pays membres de la CEDEAO de ne plus admettre au sein de la communauté tout pouvoir issu d’un coup d’état ou d’une révision constitutionnelle datée de moins de six mois avant la présidentielle. Cela, c’est la position de la CEDEAO.
Le Bénin en tant que voisin immédiat du Niger, jusque là ne s’est pas officiellement prononcé sur la situation qui pourtant l'interpelle.
La crise politique et institutionnelle qui secoue le Niger depuis bientôt deux mois ne doit pas être que l’affaire des nigériens et des nigériennes. Déjà le Nigéria a réagi et a exprimé publiquement son souhait de voir respecter par toutes les parties en cause la constitution nigérienne ; il en est de même pour la CEDEAO (Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest) qui a envoyé une délégation au Niger s’enquérir de la situation et rappeler aux autorités du pays, l’engagement pris par tous les pays membres de la CEDEAO de ne plus admettre au sein de la communauté tout pouvoir issu d’un coup d’état ou d’une révision constitutionnelle datée de moins de six mois avant la présidentielle. Cela, c’est la position de la CEDEAO.
Le Bénin en tant que voisin immédiat du Niger, jusque là ne s’est pas officiellement prononcé sur la situation qui pourtant l'interpelle.
Si la démocratie échoue au Niger, cela pourrait avoir bien des répercutions politiques, sociales et économiques sur le Bénin.
Nous n'aavons donc aucun intérêt à voir échouer au Niger le processus démocratique amorcé par ce peuple aux prix du sang; notre pays ne pourra pas échapper à l'effet de contagion ou à celui de la mode, tant notre processus démocratique dans le contexte actuel est encore fragile.
Le silence des autorités béninoises et même de partis politiques ne s’explique pas ; intervenir dans ce qui a cour en ce moment dans ce pays frère et ami ne saurait relever d’une ingérence dans les affaires internes de ce pays. Au contraire, en cas de bain de sang, le Bénin pourrait être accuser demain de n'avoir pas tiré sur la sonnette d'alarme.
En tant que pays précurseur de la démocratie pluraliste dans la sous région, le Bénin se doit de porter le débat démocratique et faire entendre sa voie partout où il pense que des peuples épris de paix et de démocratie sont martyrisés; que les princides démocratiques notamment l'alternance au pouvoir, les droits de l'Homme, le respect de la constitution ne sont pas respectés.
....Tout au moins, les partis politiques béninois qui sont de l’opposition devraient avoir monté au créneau pour se prononcer sur cette question et engager au besoin, le gouvernement du bénin à ne pas reconnaitre un pouvoir issu de coup d’état ou d’un référendum anti constitutionnel, si cela arrivait à se produire au Niger.
Face aux questions des droits de l’Homme et de démocratie dans la sous région et en Afrique, le Bénin doit pouvoir jouer les premiers rôles et se prononcer publiquement en faveur de la démocratie et du respect de la constitution. A moins que nos dirigeants actuels ne soient assez convaincus de la pertinence de notre option démocratique et de la détermination du peuple béninois à la porter plus loin.
Ce n’est pas une ingérence que de se prononcer sur une crise qui a cour chez le voisin ou de lui suggérer des solutions de sortie de crise.
En tout état de cause, le peuple béninois tout entier attend le gouvernement du Président Boni Yayi sur la question; sa capacité à se démarquer publiquement des situations comme celle qui prévaut en ce moment au Niger sera un gage sérieux de sa réelle volonté à éviter au béninois et aux béninoises des troubles similaires.
Le silence des autorités béninoises et même de partis politiques ne s’explique pas ; intervenir dans ce qui a cour en ce moment dans ce pays frère et ami ne saurait relever d’une ingérence dans les affaires internes de ce pays. Au contraire, en cas de bain de sang, le Bénin pourrait être accuser demain de n'avoir pas tiré sur la sonnette d'alarme.
En tant que pays précurseur de la démocratie pluraliste dans la sous région, le Bénin se doit de porter le débat démocratique et faire entendre sa voie partout où il pense que des peuples épris de paix et de démocratie sont martyrisés; que les princides démocratiques notamment l'alternance au pouvoir, les droits de l'Homme, le respect de la constitution ne sont pas respectés.
....Tout au moins, les partis politiques béninois qui sont de l’opposition devraient avoir monté au créneau pour se prononcer sur cette question et engager au besoin, le gouvernement du bénin à ne pas reconnaitre un pouvoir issu de coup d’état ou d’un référendum anti constitutionnel, si cela arrivait à se produire au Niger.
Face aux questions des droits de l’Homme et de démocratie dans la sous région et en Afrique, le Bénin doit pouvoir jouer les premiers rôles et se prononcer publiquement en faveur de la démocratie et du respect de la constitution. A moins que nos dirigeants actuels ne soient assez convaincus de la pertinence de notre option démocratique et de la détermination du peuple béninois à la porter plus loin.
Ce n’est pas une ingérence que de se prononcer sur une crise qui a cour chez le voisin ou de lui suggérer des solutions de sortie de crise.
En tout état de cause, le peuple béninois tout entier attend le gouvernement du Président Boni Yayi sur la question; sa capacité à se démarquer publiquement des situations comme celle qui prévaut en ce moment au Niger sera un gage sérieux de sa réelle volonté à éviter au béninois et aux béninoises des troubles similaires.
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