Niger : Tandja force toujours le passage au référendum.
Dans une annonce radio télévisée le vendredi 26 juin, le président nigérien, bloqué par la cour constitutionnelle en son arrêt sans appel du 12 juin dernier au sujet du prétendu « référendum constitutionnel » vient de s’effrayer un passage en force. En effet, le Président Tandja s’octroie les pouvoirs exceptionnels prévus à l’article 53 de la constitution pour diriger le Niger.
Il évoque le blocage du gouvernement et des institutions de la république pour justifier le forcing. Or le blocage institutionnel observé dans le pays depuis le début de cette crise est l’œuvre personnelle de Monsieur Tandja résolument décidé à tordre le cou aux textes et lois en vigueur dans son pays pour se maintenir au pouvoir.
La prise de cet article dans les conditions actuelles vise essentiellement à contourner les institutions de contre pouvoir notamment la cour constitutionnelle extrêmement formelle sur le respect de la constitution et donc à confirmer la convocation du corps électoral nigérien le 4 août pour le référendum. Aussi l’application de cet article 53 de la constitution sort-il de son cadre constitutionnel et légal puisqu’il échappe totalement au contrôle des présidents du parlement (dissout), de la cour constitutionnelle (en crise de légalité constitutionnelle avec l’exécutif) et de la cour suprême très fragilisé lui aussi par la crise institutionnelle que traverse le pays.
Comme on le voit, Mamadou Tandja n'est pas prêt à jeter l’éponge. Seuls les résultats du référendum nous édifieront si, bien entendu, le scrutin est libre, transparent et démocratique.
Dans une annonce radio télévisée le vendredi 26 juin, le président nigérien, bloqué par la cour constitutionnelle en son arrêt sans appel du 12 juin dernier au sujet du prétendu « référendum constitutionnel » vient de s’effrayer un passage en force. En effet, le Président Tandja s’octroie les pouvoirs exceptionnels prévus à l’article 53 de la constitution pour diriger le Niger.
Il évoque le blocage du gouvernement et des institutions de la république pour justifier le forcing. Or le blocage institutionnel observé dans le pays depuis le début de cette crise est l’œuvre personnelle de Monsieur Tandja résolument décidé à tordre le cou aux textes et lois en vigueur dans son pays pour se maintenir au pouvoir.
La prise de cet article dans les conditions actuelles vise essentiellement à contourner les institutions de contre pouvoir notamment la cour constitutionnelle extrêmement formelle sur le respect de la constitution et donc à confirmer la convocation du corps électoral nigérien le 4 août pour le référendum. Aussi l’application de cet article 53 de la constitution sort-il de son cadre constitutionnel et légal puisqu’il échappe totalement au contrôle des présidents du parlement (dissout), de la cour constitutionnelle (en crise de légalité constitutionnelle avec l’exécutif) et de la cour suprême très fragilisé lui aussi par la crise institutionnelle que traverse le pays.
Comme on le voit, Mamadou Tandja n'est pas prêt à jeter l’éponge. Seuls les résultats du référendum nous édifieront si, bien entendu, le scrutin est libre, transparent et démocratique.
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